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ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 239–242
SFE Poitiers 2017 Communications orales et présentations orales de poster
Métabolisme et nutrition夽
CO-046
CO-047
Les gènes intervenant dans l’homéostasie du zinc sont impliqués dans les altérations cliniques et biologiques du syndrome des ovaires polykystiques
Rôle du récepteur des glucocorticoïdes adipocytaire dans la lipodystrophie induite par la corticostérone
Ilie a,∗ ,
Haydar b ,
Baculescu a ,
Vintila a ,
Dr M.D. S. Dr N. Dr M. Dr M. Gheorghiu a , Dr C. Lautier b , Dr C. Normand b , Pr C. Poiana a , Pr C. Badiu a , Pr M. Pugeat c , Dr F. Grigorescu b a Institut national d’endocrinologie CI Parhon, Bucarest, Roumanie b IURC, laboratoire d’endocrinologie moléculaire, UMR 204 NUTRIPASS, Montpellier, France c Université de Lyon CB, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M.D. Ilie) Objectif Afin de comprendre le rôle de l’homéostasie du zinc dans le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques), nous avons exploré plusieurs gènes candidats par gene-SNPing. Patients et méthodes Un nombre de 1299 SNPs (single nucleotide polymorphism) de 28 gènes priorisés ont été génotypés par la puce MEDISCOPE (Affymetrix) chez 508 femmes avec SOPK et 425 contrôles (collection MEDIGENE). Dans le SOPK avec obésité, le syndrome métabolique (SMet) et la résistance à l’insuline ont été retrouvés à des prévalences de 48 % et 83 %, respectivement. Résultats L’association génétique a montré le rôle influent des 15 gènes dans le SOPK, bien que seulement le SLC39A8 soit resté associé après la correction de Bonferroni. Les SNPs rs13137350 et rs10002107 du gène SLC30A9 ont été associés à l’hyperandrogénie (OR : 1,66, 95 % CI [1,3–2,0] et OR : 1,65, 95 % CI [1,3–2,0], Bonferroni p < 0,05). L’exploration du SMet a montré l’association pour un nombre équivalent à de gènes, dont seulement 6 communs au SOPK. La meilleure association au SMet a été retrouvée pour le rs10178320 du gène SLC39A10 (OR : 2,1, 95 % CI [1,4–3,0], p < 4 × 10−5 , Bonferroni p < 0,06). Au moins cinq gènes (SLC30A8, SLC30A9, SLC30A10, MT2A et SLC39A11) se sont montrés corrélés aux valeurs de la glycémie, des triglycérides, de l’HDLcholestérol et de l’indice HOMA (Bonferroni p < 0,05). Discussion Notre étude a montré que de nombreux gènes de l’homéostasie du zinc sont impliqués dans le SOPK, dont quelques communs au SMet et ses composants et d’autres plus spécifiques soit au SOPK, soit au SMet. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.255
H. Dalle a , M. Garcia a , T. Ledent a , Dr T.T.H. Do a , Dr M. Buyse a , Dr R. Denis b , Dr S. Luquet b , Pr B. Fève c , Dr M. Moldes a,∗ a UMR S 938 CDR-Saint-Antoine, faculté de médecine, Sorbonne universités, Inserm, Paris 6, Paris, France b Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, unite de biologie fonctionnelle et adaptative, CNRS EAC 4413, Paris, France c UMR S 938 CDR-Saint-Antoine, faculté de médecine, Sorbonne universités, Inserm, Paris 6, endocrinologie, hôpital Saint-Antoine, AP–HP, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Moldes) Introduction À fortes doses, les glucocorticoïdes sont à l’origine d’effets secondaires tels qu’un diabète cortico-induit et une lipodystrophie caractérisée par une hypertrophie du tissu adipeux viscéral (TAV) aux dépens du TA sous-cutané. Les GC exercent des actions pléiotropes sur la biologie du TA, cependant, les mécanismes moléculaires des effets différentiels des GC ne sont pas encore élucidés. Nous formulons l’hypothèse que le récepteur aux glucocorticoïdes (GR) des tissus adipeux participe au phénotype de lipodystrophie et au développement d’une résistance à l’insuline. Matériel, méthodes Notre modèle murin d’invalidation spécifique et inductible du GR dans les tissus adipeux (adipoGR-KO) a été soumis pendant 4 semaines à un traitement par la corticostérone (CORT) diluée dans l’eau de boisson. Des tests dynamiques in vivo, des flux métaboliques sur explants de TA, des analyses moléculaires et biochimiques des TA ont été réalisés. Résultats De fac¸on contre-intuitive par rapport à l’action proadipogénique du GR, la CORT induit une expansion de tous les TA chez les souris adipoGR-KO par rapport aux témoins. Ces souris ont une meilleure sensibilité à l’insuline et tolérance au glucose et sécrètent moins d’insuline. L’étude des flux des principales voies métaboliques sur des TA ex vivo montre un stockage important des graisses dans les dépôts adipeux, associée à une accentuation de la plasticité du TAV, une amélioration des profils lipidiques circulants et une diminution de la stéatose hépatique. Conclusion Malgré une adiposité accrue, l’homéostasie énergétique des animaux adipoGR-KO est améliorée, validant ainsi l’implication du GR adipocytaire dans le développement de l’insulinorésistance. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.256
夽 Résumés présentés lors du 34e Congrès de la Société franc ¸ aise d’endocrinologie Poitiers 2017.
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