Rôle oncogénique du miR-223 dans le cancer bronchopulmonaire

Rôle oncogénique du miR-223 dans le cancer bronchopulmonaire

Communications orales de la SFP (pathologie moléculaire) — Lundi 19 novembre 2012 RXR␣ sont fréquentes, mais non suffisantes pour expliquer la baisse d...

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Communications orales de la SFP (pathologie moléculaire) — Lundi 19 novembre 2012 RXR␣ sont fréquentes, mais non suffisantes pour expliquer la baisse d’expression de ces récepteurs. D’autres mécanismes sont en cause et restent à être explorés. http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2012.09.135 CO17

Cytoponction transbronchique échoguidée : détermination du statut moléculaire des cancers pulmonaires après diagnostic anatomopathologique. Importance de la phase préanalytique C. Delattre a , C. Descarpentries b , B. Bouchindhomme a , C. Fournier c , F. Escande b , M.-C. Copin a a Institut de pathologie, CHU de Lille, Lille, France b Laboratoire de biologie moléculaire, CHU de Lille, Lille, France c Institut de pneumologie, CHU de Lille, Lille, France La cytoponction transbronchique échoguidée permet, sur matériel cytologique, le diagnostic et le typage des cancers pulmonaires les plus fréquents. La mise à disposition de traitements ciblés requiert l’analyse mutationnelle de plusieurs gènes. L’analyse moléculaire doit parfois être réalisée sur ce seul prélèvement cytologique de petite taille. Objectif.— Il s’agit d’une étude de faisabilité de l’analyse moléculaire après diagnostic anatomopathologique, sur matériel cytologique collecté en milieu liquide et secondairement inclus en paraffine. Matériel et méthodes.— L’étude est prospective et a porté sur des aspirations ganglionnaires médiastinales transbronchiques échoguidées ayant permis le diagnostic d’adénocarcinome pulmonaire ou de carcinome pulmonaire non à petites cellules. Les prélèvements étaient collectés en milieu liquide. Après réalisation d’une lame en couche mince pour le diagnostic, les reliquats de suspension étaient cytocentrifugés, fixés par le formol et inclus en paraffine pour étude morphologique complémentaire à l’examen cytologique, immunohistochimique si nécessaire et moléculaire. Un contrôle morphologique semiquantitatif et quantitatif était réalisé. L’étude moléculaire était réalisée quel que soit le résultat du contrôle morphologique dès lors que du matériel tumoral résiduel était observé. Des copeaux de dix micromètres d’épaisseur étaient adressés à la plateforme de biologie moléculaire pour étude des mutations de Kras par pyroséquenc ¸age et des mutations de l’EGFR par la technique SNaPshot® . Une étude moléculaire prospective était menée en parallèle sur des biopsies bronchiques pour étudier comparativement la qualité de l’ADN. Enfin, l’étude moléculaire était réalisée sur un bloc tumoral de la pièce de résection chirurgicale des patients inclus dans l’étude et opérés dans un deuxième temps. Résultats.— Cinquante patients étaient inclus (37 adénocarcinomes et 13 carcinomes non à petites cellules). Cinquante-quatre échantillons de cytoponction étaient disponibles pour l’analyse moléculaire. La faisabilité globale était de 98 %. Le pourcentage et le nombre absolu de cellules tumorales variaient généralement dans le même sens. Seize échantillons avaient moins de 20 % et huit moins de 100 cellules tumorales. Une mutation (14 mutations de KRAS et quatre mutations de l’EGFR) était retrouvée au niveau de 18 échantillons. Pour trois d’entre eux, la mutation était retrouvée sur des échantillons très pauvres en cellules tumorales (deux mutations Kras et une mutation EGFR). Les 53 biopsies bronchiques collectées présentaient un ADN de moins bonne qualité que celui des

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aspirations cytologiques recueillies en milieu liquide et secondairement incluses en paraffine. Deux types sauvages et une mutation EGFR analysé sur prélèvements cytologiques étaient confirmés sur les prélèvements chirurgicaux correspondants. Conclusion.— Les échantillons obtenus par cytoponction transbronchique échoguidée et collectés en milieu liquide permettent la réalisation de blocs de paraffine utiles au typage tumoral et à l’étude moléculaire en routine des cancers pulmonaires avec une conservation de l’ADN satisfaisante et un contrôle morphologique systématique. http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2012.09.136 CO18

Rôle oncogénique du miR-223 dans le cancer bronchopulmonaire J. Zangari a , C. Sanfiorenzo b , M. Ilie c , A. Bozec d , V. Vouret-Craviari a , B. Mograbi a , C.-H. Marquette b , P. Hofman c , P. Brest a a IRCAN Inserm U1081 équipe 3, faculté de médecine, université de Nice Sophia Antipolis, Nice b Service de pneumologie, CHU de Nice, Nice, France c Laboratoire de pathologie clinique et expérimentale, CHU de Nice, Nice, France d Service de chirurgie ORL et cervicofaciale, institut universitaire de la face et du cou, centre Antoine Lacassagne, Nice, France Introduction.— Le microARN (MiR)-223 a été fortement associé à des pathologies hématologiques (en particulier les leucémies myéloblastiques). Cependant, au cours des dernières années, miR-223 a été fortement impliqué dans des cancers solides tels que les cancers gastriques, coliques ou pulmonaires, cancers associés à une forte composante inflammatoire. Objectifs.— L’objet de cette étude a été de déterminer le rôle du miR-223 dans la carcinogenèse pulmonaire et d’élucider son rôle potentiel en tant que possible oncogène. Méthodes.— Une lignée de cancer de poumon A549 a été transduite par le miR-223 ou le miR contrôle grâce à l’utilisation de lentivirus, puis les cellules ont été sélectionnées sur la base de l’expression de la GFP. Les cellules transfectées miR-223 ou les cellules contrôles ont été analysées sur leur profil de prolifération, d’expression protéique, de résistance aux stress et de migration. En parallèle, des cellules A549 transfectées ou contrôles ont été implantées dans des souris nude et la croissance tumorale a été analysée à différents temps après l’implantation. Résultats.— Les cellules épithéliales A549 transfectées par le mir223 présentent une prolifération cellulaire augmentée (objectivée par l’analyse du cycle cellulaire) et une résistance marquée à différents stress apoptotiques (objectivée sur différents marqueurs par Western blot). In vivo chez la souris les cellules transduites par le miR-223 présentent une tumorigenèse accrue après implantation orthotopique. Discussion et conclusion.— Par cette étude, nous avons pu montrer que le miR-223 participe à la carcinogenèse pulmonaire en augmentant la prolifération cellulaire et la résistance au stress pro apoptotique. Cette étude ouvre la voie sur l’analyse des relations entre les neutrophiles (riche en miR-223) et la croissance des cellules carcinomateuses pulmonaires. http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2012.09.137