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Rosacée fulminante : à propos d’un cas avec revue de la littérature
S134 Le bilan cardiovasculaire était normal. La patiente a bénéficié d’un reclassement professionnel avec un traitement hypolipémiant. Résultats.— Il existe plusieurs types anatomocliniques de xanthomes s’associant chacun à un trouble lipidique précis dont la sévérité est variable. Le xanthome tendineux est dû à une accumulation de cholestérol au niveau des tendons expliquant l’absence de couleur jaunâtre caractéristique des xanthomes. La consistance ferme est expliquée histologiquement par la présence de collagène mélangé au macrophage spumeux. Il entre dans le cadre d’une hypercholestérolémie familiale. Le traitement vise à normaliser le bilan lipidique et améliorer l’aspect esthétique. Conclusion.— La peau est le miroir des organes profonds. Elle permet d’établir des diagnostics de maladie générale pouvant engager le pronostic vital. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.300 P297
L’observance thérapeutique dans les maladies chroniques en dermatologie (à propos de 200 cas)
ADF 2013 clinique minutieux associé à l’examen histopathologique a pu poser le diagnostic de lèpre. Observation.— La lèpre, est une maladie infectieuse, endémique dans de nombreuses régions du monde, particulièrement dans les pays en voie de développement, malgré la réduction d’incidence observée depuis 15 ans. Cette infection est plus responsable d’une « maladie à spectre » que d’une entité clinique simple, en raison d’un polymorphisme clinique important, dépendant de l’intensité de la réponse immune antilépreuse. Du fait de ce polymorphisme clinique, illustré par nos deux observations où dans l’une la symptomatologie neurologique est plus importante et dans l’autre la symptomatologie cutanée. Nos observations montrent aussi la main facile des médecins généralistes à la corticothérapie non justifiée dans plusieurs situations notamment infectieuses, et leur méconnaissance de la lèpre qui reste une maladie non encore éradiquée et qu’il faut savoir encore l’évoquer. Conclusion.— L’intérêt essentiel de ces deux observations est de rappeler cette affection parfois oubliée et de souligner l’importance d’un diagnostic précoce pour une prise en charge thérapeutique précoce et efficace.
N. Amraoui , S. Gallouj , H. Bouzidi , S. Krich , M. Meziane Service de dermatologie-vénéréologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc
http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.302
Introduction.— L’observance thérapeutique en dermatologie dans les maladies chroniques est peu étudiée. Le but de notre étude est d’évaluer l’observance chez les patients suivis au service de dermatologie du CHU Hassan II de Fès et de rechercher les facteurs liés à une mauvaise observance. Méthodes.— L’étude incluait 200 patients suivis depuis au moins six mois de décembre2011 à juin 2012. L’évaluation de l’observance a été faite par entretien et les facteurs liés à l’observance ont été recherchés par questionnaire. Résultats.— Soixante-huit pour cent de nos patients étaient observant, la mauvaise observance était associée à un niveau socioéconomique et d’étude bas, à une vie solitaire, à une durée de suivi longue, aux effets secondaires et au coût élevé des traitements, à l’absence d’efficacité, à une faible visibilité des lésions, à une ordonnance complexe, à une explication faible de la maladie, à des difficultés d accès à la consultation. Discussion.— Les problèmes d’observance sont méconnues dans notre spécialité d’où l’intérêt de les relever car leurs conséquences sont graves. Le taux d’observance de nos patients est satisfaisant, notre étude confirme certains facteurs connus et met le point sur d’autres peu étudiés tel un traitement traditionnel associé, les dermatoses les plus touchées et l’intérêt du pharmacien. Cette analyse permet de cibler la prise en charge par une personnalisation de l’entretien médical, une adaptation du suivi au contexte de nos patients. Conclusion.— L’observance thérapeutique est une question cruciale dans la stratégie thérapeutique. Il importe de la préparer, puis de la consolider au cours du suivi.
P299
Rosacée fulminante : à propos d’un cas avec revue de la littérature H. Ziat , M. Meziane , Z. Douhi , S. Gallouj , O. Mikou , F.Z. Mernissi Service de dermatologie, CHU Hassan II, Fes, Maroc
http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.301
Introduction.— La rosacée fulminante est une forme rare de rosacée, décrite initialement sous le nom de pyoderma faciale. Observation.— Mme B.F. âgée de 45 ans avec antécédents d’érythème paroxystique, qui consulte pour des un placard érythémateux surmonté par des papulopustules et de nodules de taille variable confluentes par endroit, parcouru par des télangiectasies, siégeant au niveau de tout le visage associé à des papules érythémateuses des dos des deux mains. Une biopsie cutanée a été réalisée revenant en faveur de rosacée. Le diagnostic de rosacée fulminante a été retenu et la patiente a été mise sous corticothérapie puis sous rétinoïdes avec bonne amélioration. Commentaires.— La rosacée fulminante a une définition purement clinique, et se caractérise par un début extrêmement brutal chez des femmes jeunes entre 20 et 40 ans souvent suite à un stress majeur. Les lésions consistent en des nodules coalescents, avec sinus purulents entraînant des préjudices esthétiques majeurs et donnant un aspect léonin. Ces lésions siègent en médiofaciale généralement. L’état général reste bon ce qui contraste avec l’importance de l’éruption. Les examens complémentaires ont peu de valeur. Le traitement est mal codifié vue la rareté de l’affection. Conclusion.— La rosacée fulminante est une pathologie rare, qui a des répercussions esthétiques importantes dont le diagnostic parfois difficile mais reste clinique et le traitement mal codifié.
P298
http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.303
Un diagnostic toujours méconnu et pas toujours facile
P300
H. Ziat , M. Meziane , F.Z. Agharbi , S. Gallouj , O. Mikou , F.Z. Mernissi Service de dermatrologie, CHU Hassan II, Fes, Maroc Introduction.— La lèpre, sévit toujours à l’état endémique dans certaines régions du monde. Nous rapportons l’observation de deux patients qui ont été adressés par des médecins généralistes, qui l’ont mis sous corticothérapie pour suspicion de polyarthrite rhumatoïde pour l’un et eczéma pour l’autre. Cependant, l’examen
Quand la peau suscite l’urgence. . . ! H. Ziat , M. Meziane , M. Bounouar , F.Z. Agharbi , S. Gallouj , O. Mikou , F.Z. Mernissi Service dermatologie, CHU Hassan II, Fes, Maroc Introduction.— Plusieurs dermatologues sont confrontés à une demande croissante de consultation dermatologique en urgence. Méthodes.— Étude prospective, étalée sur une durée de six mois, incluant tout patient consultant aux urgences pour une affection
L’observance thérapeutique dans les maladies chroniques en dermatologie (à propos de 200 cas)
ADF 2013 clinique minutieux associé à l’examen histopathologique a pu poser le diagnostic de lèpre. Observation.— La lèpre, est une maladie infectieuse, endémique dans de nombreuses régions du monde, particulièrement dans les pays en voie de développement, malgré la réduction d’incidence observée depuis 15 ans. Cette infection est plus responsable d’une « maladie à spectre » que d’une entité clinique simple, en raison d’un polymorphisme clinique important, dépendant de l’intensité de la réponse immune antilépreuse. Du fait de ce polymorphisme clinique, illustré par nos deux observations où dans l’une la symptomatologie neurologique est plus importante et dans l’autre la symptomatologie cutanée. Nos observations montrent aussi la main facile des médecins généralistes à la corticothérapie non justifiée dans plusieurs situations notamment infectieuses, et leur méconnaissance de la lèpre qui reste une maladie non encore éradiquée et qu’il faut savoir encore l’évoquer. Conclusion.— L’intérêt essentiel de ces deux observations est de rappeler cette affection parfois oubliée et de souligner l’importance d’un diagnostic précoce pour une prise en charge thérapeutique précoce et efficace.
N. Amraoui , S. Gallouj , H. Bouzidi , S. Krich , M. Meziane Service de dermatologie-vénéréologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc
http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.302
Introduction.— L’observance thérapeutique en dermatologie dans les maladies chroniques est peu étudiée. Le but de notre étude est d’évaluer l’observance chez les patients suivis au service de dermatologie du CHU Hassan II de Fès et de rechercher les facteurs liés à une mauvaise observance. Méthodes.— L’étude incluait 200 patients suivis depuis au moins six mois de décembre2011 à juin 2012. L’évaluation de l’observance a été faite par entretien et les facteurs liés à l’observance ont été recherchés par questionnaire. Résultats.— Soixante-huit pour cent de nos patients étaient observant, la mauvaise observance était associée à un niveau socioéconomique et d’étude bas, à une vie solitaire, à une durée de suivi longue, aux effets secondaires et au coût élevé des traitements, à l’absence d’efficacité, à une faible visibilité des lésions, à une ordonnance complexe, à une explication faible de la maladie, à des difficultés d accès à la consultation. Discussion.— Les problèmes d’observance sont méconnues dans notre spécialité d’où l’intérêt de les relever car leurs conséquences sont graves. Le taux d’observance de nos patients est satisfaisant, notre étude confirme certains facteurs connus et met le point sur d’autres peu étudiés tel un traitement traditionnel associé, les dermatoses les plus touchées et l’intérêt du pharmacien. Cette analyse permet de cibler la prise en charge par une personnalisation de l’entretien médical, une adaptation du suivi au contexte de nos patients. Conclusion.— L’observance thérapeutique est une question cruciale dans la stratégie thérapeutique. Il importe de la préparer, puis de la consolider au cours du suivi.
P299
Rosacée fulminante : à propos d’un cas avec revue de la littérature H. Ziat , M. Meziane , Z. Douhi , S. Gallouj , O. Mikou , F.Z. Mernissi Service de dermatologie, CHU Hassan II, Fes, Maroc
http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.301
Introduction.— La rosacée fulminante est une forme rare de rosacée, décrite initialement sous le nom de pyoderma faciale. Observation.— Mme B.F. âgée de 45 ans avec antécédents d’érythème paroxystique, qui consulte pour des un placard érythémateux surmonté par des papulopustules et de nodules de taille variable confluentes par endroit, parcouru par des télangiectasies, siégeant au niveau de tout le visage associé à des papules érythémateuses des dos des deux mains. Une biopsie cutanée a été réalisée revenant en faveur de rosacée. Le diagnostic de rosacée fulminante a été retenu et la patiente a été mise sous corticothérapie puis sous rétinoïdes avec bonne amélioration. Commentaires.— La rosacée fulminante a une définition purement clinique, et se caractérise par un début extrêmement brutal chez des femmes jeunes entre 20 et 40 ans souvent suite à un stress majeur. Les lésions consistent en des nodules coalescents, avec sinus purulents entraînant des préjudices esthétiques majeurs et donnant un aspect léonin. Ces lésions siègent en médiofaciale généralement. L’état général reste bon ce qui contraste avec l’importance de l’éruption. Les examens complémentaires ont peu de valeur. Le traitement est mal codifié vue la rareté de l’affection. Conclusion.— La rosacée fulminante est une pathologie rare, qui a des répercussions esthétiques importantes dont le diagnostic parfois difficile mais reste clinique et le traitement mal codifié.
P298
http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.303
Un diagnostic toujours méconnu et pas toujours facile
P300
H. Ziat , M. Meziane , F.Z. Agharbi , S. Gallouj , O. Mikou , F.Z. Mernissi Service de dermatrologie, CHU Hassan II, Fes, Maroc Introduction.— La lèpre, sévit toujours à l’état endémique dans certaines régions du monde. Nous rapportons l’observation de deux patients qui ont été adressés par des médecins généralistes, qui l’ont mis sous corticothérapie pour suspicion de polyarthrite rhumatoïde pour l’un et eczéma pour l’autre. Cependant, l’examen
Quand la peau suscite l’urgence. . . ! H. Ziat , M. Meziane , M. Bounouar , F.Z. Agharbi , S. Gallouj , O. Mikou , F.Z. Mernissi Service dermatologie, CHU Hassan II, Fes, Maroc Introduction.— Plusieurs dermatologues sont confrontés à une demande croissante de consultation dermatologique en urgence. Méthodes.— Étude prospective, étalée sur une durée de six mois, incluant tout patient consultant aux urgences pour une affection