Rupture de la tige pituitaire : aspects cliniques, paracliniques et évolutifs de sept patients suivis au service d’endocrinologie du CHU Oran

Rupture de la tige pituitaire : aspects cliniques, paracliniques et évolutifs de sept patients suivis au service d’endocrinologie du CHU Oran

SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 420–450 physaire. En postopératoire précoce, une amélioration de la symptomatologie est observée. ...

266KB Sizes 7 Downloads 134 Views

SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 420–450 physaire. En postopératoire précoce, une amélioration de la symptomatologie est observée. Conclusion.– L’originalité de cette observation provient du mode de révélation de cette tumeur hypophysaire. Probablement, la grossesse et l’acidocétose diabétique sont à l’origine de vulnérabilité de l’adénome hypophysaire aux complications d’expansion tumorale ou d’hémorragie intra-tumorale. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.670 P2-521

Étude analytique des adénomes hypophysaires dans le service d’endocrinologie du CHU Oran (Algérie) K. Faraoun ∗ , I. Fazaz , K. Sahnine , F. Tahar-Abbes , A. Massai , L. Benasla , Z. Benzian , T. Benkhelifa , M.S. Merad , M. Belghani , F. Mohammedi CHU d’Oran, Oran, Algérie ∗ Auteur correspondant.

Introduction/objectif.– L’adénome hypophysaire est la pathologie hypophysaire la plus fréquente. Ses signes cliniques sont secondaires à la sécrétion hormonale excessive et à la compression locale. Le but de notre travail est l’analyse des caractéristiques cliniques : répartition selon l’âge, le sexe, les circonstances de découverte et le type de sécrétion hormonale pathologique. Patients et méthodes.– Étude descriptive transversale de 106 cas d’adénomes hypophysaires hospitalisés de janvier 2006 à décembre 2012. Les explorations hormonales de base et dynamiques à la recherche d’hypersécrétion et des déficits hormonaux accompagnateurs ont été réalisés chez tous les patients. Imagerie réalisée : IRM 56,60 % des cas, la TDM 35,84 % des cas et IRM plus TDM dans 7,54 % des cas. Résultats.– Soixante femmes et 46 hommes atteints, sex-ratio = 1,30. L’âge moyen : 37 ans (extrêmes de dix et 75 ans). Circonstances de découverte dominées par le syndrome tumoral crânien (27,35 %), troubles du cycle avec galactorrhée (27,35 %), syndrome dysmorphique (24,52 %), viennent ensuite par ordre décroissant la stérilité, la prise de poids, la découverte fortuite, les troubles métaboliques et le retard de croissance. On note 73,58 %(n = 78) macro-adénomes et 26,41 % (n = 28) micro-adénomes. Type d’adénomes : somatotropes 33,01 %(n = 35), prolactinomes 31,13 %(n = 33), corticotropes 13,20 %(n = 14), adénomes mixtes 10,37 %(n = 11), adénomes non fonctionnels et gonadotropes 11,31 %(n = 12), thyréotrope 0,94 % (n = 1). L’insuffisance antéhypophysaire totale ou dissociée présente dans 35,84 % des cas. Discussion.– Nous constatons un retard au diagnostic important vu les circonstances de découverte et la fréquence des macro-adénomes d’où la nécessité d’une sensibilisation très large pour un diagnostic précoce. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.671 P2-522

Rupture de la tige pituitaire : aspects cliniques, paracliniques et évolutifs de sept patients suivis au service d’endocrinologie du CHU Oran K. Faraoun ∗ , I. Fazaz , M. Benghani , M. Baour , Z. Saoudi , T. Benkhelifa , Z. Benzian , M.S. Merad , F. Mohammedi CHU d’Oran, Oran, Algérie ∗ Auteur correspondant.

Introduction.– La rupture de la tige pituitaire, décrite après l’avènement de l’IRM, est souvent responsable d’une insuffisance hypophysaire révélée pendant la période néonatale. Nous relevons sept cas de révélation tardive. Patients/méthodes.– Étude descriptive transversale. Quatre garc¸ons et trois filles, âge moyen : 10,54 ans (3–18). Diagnostic posé par l’IRM, le déficit en GH recherché par deux tests de stimulation. Résultats.– Circonstance de découverte : retard de croissance dont un cas avec aménorrhée primaire. Retard statural sévère (–4DS à–2DS). IRM : trois cas de rupture avec ectopie de la post hypophyse et hypoplasie hypophysaire, deux

427

cas avec ectopie de la post hypophyse, deux cas avec hypoplasie. Fratrie : deux cas d’hydrocéphalie et fente palatine, une trisomie 21. Patients : un souffrance fœtale, trois maladies cœliaques, un hypothyroïdie primaire, un retard mental. Déficits : somatotrope complet chez tous les patients, cinq thyréotropes, trois corticotropes, ces deux derniers apparus un à six ans après le déficit somatotrope. Evolution favorable avec gain statural après substitution. Discussion.– La présence d’anomalie de la ligne médiane dans la famille et des syndromes malformatifs renforcent l’origine génétique. Une recherche précoce de cette pathologie s’impose dans l’exploration d’un retard staturo-pondéral et pubertaire. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.672 P2-523

Le lanréotide 120 mg, en traitement de première intention pendant 48 semaines, réduit de manière précoce et prolongée le volume adénomateux et contrôle l’hypersécrétion somatotrope chez des patients acromégales ayant un macro-adénome somatotrope : résultats de l’étude Primarys P. Caron a,∗ , J.-S. Bevan b , A. Tabarin c , J.-M. Kuhn d , B. Palestro e a Service d’endocrinologie, maladies métaboliques et nutrition, CHU Larrey, Toulouse, France b Service d’endocrinologie, Aberdeen Royal Infirmary, Aberdeen, Royaume-Uni c Service d’endocrinologie, diabètes, maladies métaboliques et nutrition, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France d Service d’endocrinologie, diabètes et maladies métaboliques. CHU de Rouen, Rouen, France e Ipsen Pharma, Boulogne-Billancourt, France ∗ Auteur correspondant. Introduction.– Évaluer l’intérêt d’un traitement de première intention pendant un an par lanréotide 120 mg/mois sur le volume adénomateux et le contrôle de GH/IGF-1 chez des patients acromégales ayant un macro-adénome somatotrope, naïfs de tout traitement. Méthodologie.– Étude de phase IIIb, internationale, multicentrique, ouverte, un seul bras. Quatre-vingt-dix acromégales (43 hommes, 47 femmes, âge 49,5 ± 12,4 ans, GH 15,0 ± 18,8 ng/mL, IGF-1 810 ± 300 ng/ml) ont rec¸u en première intention le lanréotide 120 mg/28 jours pendant 48 semaines. L’IRM hypophysaire (trois lecteurs) et les dosages GH/IGF-1 étaient centralisés et effectués à S12, S24, et S48. Le critère principal d’évaluation était le pourcentage de patients ayant à S48 une réduction du volume adénomateux ≥ 20 % par rapport au volume initial (diamètre : 19,0 ± 7,1 mm, volume : 2739± 3263 mm3 ). Résultats.– Soixante-trois pour cent des patients ont une diminution de l’adénome ≥ 20 % (IC à 95 % : 52–73 %). On observe après la troisième injection (S12) une diminution significative et prolongée du volume adénomateux (–19 %, –25 %, –27 %), des concentrations de GH (–62 % ; –65 % ; –71 %) et d’IGF-1 (–44 % ; –47 % ; –57 %) respectivement à S12, S24, S48. Le contrôle hormonal (GH < 2,5 ng/mL, IGF-1 normal) est obtenu chez 43,5 % des patients. Le traitement est bien toléré. Conclusions.– Cette étude montre que le traitement en première intention par lanréotide 120 mg permet de réduire rapidement le volume adénomateux et de contrôler les taux de GH/IGF-1. D’autres études sont nécessaires pour confirmer l’intérêt du lanréotide 120 mg en première intention en présence d’un macroadénome somatotrope. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.673 P2-524

Diabète insipide central et tige pituitaire épaissie : à propos d’un cas