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Symposiums / Transfusion clinique et biologique 12 (2005) S1-$43
10/10 femmes avaient une concentration <250UA. Malgr6 une baisse de la concentration en AcMat pour huit fernrnes au cours de leur grossesse et pour toutes une faible concentration juste avant l'accouchement, 3/10 nouveaux-n6s 6talent sdvbrernent thrornbop6niques. Conclusion : La concentration en AcMat rnesurde au cours de la grossesse n'aurait pas de valeur pr6dictive de l'efficacit6 thdrapeutique puisque dans notre 6tude 3/10 foetus sdv~rement thrombopdniques n'ont pas 6t6 d6pistds. N6anrnoins la rn6thode d6velopp6e pour la standardisation de la quantification des AcMat dolt permettre de r6aliser une 6tude rnulticentrique avant de conclure d6finitivernent.
S13-03 UN ROLE POSSIBLE POUR LE GI~NE KIR INHIBITEUR 2DL1 DANS L'ALLO-IMMUNISATION PLAQUETTAIRE ANTI-HPA-1A VALENTIN N.*, GAGNE K.**, HALLE L.***, KERDUDOU N.**, DENIS L.**, FOLLEA G.**, MULLER J.Y.***, KAPLAN C.****, BIGNON J.D.** *LABORATOIRE D'IMMUNOLOGIE, CHU HOTEL DIEU, NANTES, FRANCE ; **LABORATOIRE HLA, ETABLISSEMENT DE TRANSFUSION SANGUINE, SITE DE NANTES, FRANCE ; ***LABORATOIRE D'IMMUNOLOGIE PLAQUETTAIRE, INTS, PARIS, FRANCE ; ***LABORA TOIRE D 'IMMUNOLOGIE, CHU HOTEL DIEU, NANTES, FRANCE ; ****LABORATOIRE D'IMMUNOLOGIE PLAQUETTA[RE, INTS, PARIS, FRANCE katia.gagne @ efs.sante.fr L'allo-imrnunisation f~eto-rnaternelle contre l'antig~ne plaquettaire HPA-1 a est la principale cause des thrombop6nies feetales et n6onatales s6v~res. Plus de 99 % des fernrnes H P A - l b b qui s'imrnunisent pendant la grossesse possbdent le g~ne HLA-DRB3*0101 considdr6 alors cornrne facteur de risque. Cependant, parrni les femmes HPA-lbb/ HLA-DRB3*0101 + en situation d'allo-irnmunisation antiHPA-la, seule 1/3 produit des anticorps, sugg6rant l'existence d' autres facteurs de risque. R6cernment, il a 6t6 rnontr6 que 70 % des lyrnphocytes dans la decidua placentaire des femrnes enceintes 6taient des cellules NK. Ces cellules exprirnent les rdcepteurs KIR qui peuvent interagir avec leurs ligands HLA-Cw foetaux. Nous avons typ6 les gbnes KIR et HLA-Cw de 64 couples rn~res/enfants thrornbop6niques et 16 couples m~res/enfants non atteints, tous en situation d'incornpatibilit6 HPA-la. Les frdquences des g~nes KIR chez les rn~res et les enfants ne sont pas diff6rents de ceux d'une population t6rnoin. Par contre, les frdquences des g~nes HLA-Cw*04 sont diminu6es et celles des g~nes Cw*07 augrnent6es chez les rn~res par rapport aux t6moins (p<0.05). Une cornbinaison particuli~re asso-
ciant le gbne rnaternel KIR inhibiteur 2DL1 avec 1'absence de ligand HLA-Cw con-espondant chez l'enfant est retrouv6e dans 49 % des couples avec enfants thrombop6niques et seulernent dans 27 % des couples avec enfants non atteints (pNS). En conclusion, ces r6sultats n'excluent pas qu'une combinaison particuli~re d'un g6ne KIR inhibiteur rnaternel et d'un g6ne HLA-Cw de l'enfant puisse favoriser cette allo-imrnunisation.
S13-04 PLAQUETTES LYOPHILISI~ES (P-LYO) : UN NOUVEAU RI~ACTIF POUR LA DI~TECTION DES ANTICORPS ANTI-PLAQUETTES AVEC LE TEST MAIPA RAPIDE EN MICROPLAQUE RIGAL D.*, DARGAUX Y.**, DANTE J.*, MONCHARMONT P.*, MERIEUX Y.* *ESF-RA SITE DE LYON ; **LABO HEMOSTASE HEH LYON dorninique.rigal @ efs.sante.fr Le d6pistage et l'identification des allo-anticorps dirigds contre les allo-antigbnes des syst~mes HPA- 1,2,3,4,5 et 15 n6cessitent de disposer de panels de plaquettes stables et gdnotyp6es exprirnant fortement tousles allo-antigbnes ~ tester. Pour r6pondre ~ cet objectif nous avons d6velopp6 une rn6thode de lyophilisation des plaquettes utilisant du trdhalose et des inhibiteurs d'activation et d'apoptose qui prdserve parfaitement les glycoprot6ines (GP) portants les allo-antig~nes d'int6r~ts. En effet apr~s r6hydratation les P-Lyo ont des niveaux d'expression des GP IIblIIa, IaIIa, lbIX, CD109, GPIV et GPVI identiques ou supdrieures aux plaquettes fraiches avant cong61ation. Leur utilisation dans un test MAIPA standardis6 rapide en rnicroplaque nous a permis de d6tecter et d'identifier parfaitement les 30 anti HPA-la, 50 anti HPA-5b, trois anti HPA-lb, trois anti HPA-5a et trois anti HPA-3a d'un panel de r6fdrence. Dans la majorit6 des cas les DO obtenues 6taient supdrieures ~t celles trouvdes avec des plaquettes fralches. Les courbes de dilution de sera de r6f6rences r6v~lent des performances 6gales ou sup6rieures aux plaquettes fra?ches. De plus en utilisant des P-Lyo issus de donneurs ~t forte expression de la rnoldcule CD 109 nous avons correctement identifi~ les cinq anti HPA-15 (2 anti 15a et 3 anti 15b) de r6f6rence en gagnant un titre de dilution par rapport aux plaquettes fraiches. Enfin dans une 6rude r~trospective portant sur 1000 sera issus de sujets thrornbopdniques ou de femrnes enceintes nous avons trouv6 24 sera ayant un anticorps anti HPA-15. En conclusion les P-Lyo repr6sentent un nouveau moyen pour standardiser et arn~liorer les performances de l'irnmunologie plaquettaire.