Sensibilisation aux acariens chez les enfants suivis pour allergie respiratoire en milieu tropical africain

Sensibilisation aux acariens chez les enfants suivis pour allergie respiratoire en milieu tropical africain

Affiches discussion Déclaration de liens d’intérêts P. Devillier, C. Ghasarossian, P. Terrioux déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. M. Schiratti...

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Affiches discussion Déclaration de liens d’intérêts P. Devillier, C. Ghasarossian, P. Terrioux déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. M. Schiratti déclare les liens d’intérêts : employé de Takeda France. E. Leutenegger déclare les liens d’intérêts : liens d’intérêts avec Takeda France. Référence [1] SPLF. Rev Mal Respir 2005:58—66. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.632 50

Sensibilisation aux acariens chez les enfants suivis pour allergie respiratoire en milieu tropical africain G. Agodokpessi 1,∗ , S. Dossou-Yovo 1 , C. Bigot 1 , T. Hountohotegbe 2 , G. Sagbo 1 , S. Ade 3 , P. Wachinou 3 , B. Awanou 3 , A. Bigot 2 1 Faculté des sciences de la santé, université d’Abomey Calavi, Cotonou, Bénin 2 Service d’immuno-hématologie, CNHU-HKM, Cotonou, Bénin 3 Centre national hospitalier universitaire de pneumo-phtisiologie, Cotonou, Bénin ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (G. Agodokpessi) Introduction En milieu tropical africain, la sensibilisation allergénique des enfants suivis pour allergie respiratoire n’est pas documentée. L’objectif de ce travail était d’évaluer par deux méthodes diagnostiques, la sensibilisation aux acariens chez des enfants suivis pour allergie respiratoire à Cotonou. Méthodes Le prick-test cutané et le dosage d’IgEs par REAST test à 3 acariens Dermatophagoïdes pteronyssinus (Dp), Dermatophagoïdes farinae (Df), Blomia tropicalis (Bt) ont été réalisés chez des enfants de 3 à 15 ans suivis pour asthme et ou rhinite allergique. Le prick-test était positif lorsque le diamètre de la papule était ≥ à la moitié de celui du témoin positif ou lorsque le diamètre de la papule était ≥ 3 mm de celui du témoin négatif. Pour le dosage, un niveau d’IgEs ≥ 0,35 UI/mL était considéré comme positif. Les résultats des deux méthodes ont été comparés. Résultats Des 130 (100 %) enfants inclus, tous étaient éligibles pour le dosage et 119 (91,5 %) pour le prick-test. L’âge moyen était de 7 ± 1 an, la tranche d’âge [3—7[était la plus représentée avec 68 sujets (52,3 %), suivie de la tranche [7—11[avec 38 sujets (29 %) ; le sex-ratio était de 1,6 en faveur des garc ¸ons. L’association rhinite et asthme était la plus fréquente 72 (55,4 %). Les fréquences de sensibilisation pour le prick-test et le dosage étaient respectivement : 79 % vs 34,6 % pour Dp, 38,7 % vs 37,7 % pour Df et 71,4 % vs 36,2 % pour Bt. Les fréquences augmentaient significativement en fonction des tranches d’âge. Une corrélation statistiquement significative entre les diamètres moyens de la papule et les niveaux moyens de concentration des IgEs était observée. Conclusion La sensibilisation aux acariens chez les enfants est fréquente, et croissante avec l’âge. Le prick-test présente une meilleure sensibilité que le test biologique pour Dp et Bf. Mots clés Enfants ; Acariens ; Sensibilisation ; Prick-test ; IgE spécifiques ; Cotonou Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.633 51

« Asthme au quotidien, asthme en questions ». Un vécu contrasté selon les profils de patients C. Rolland 1,∗ , L. Barthelemy 2 , A. Unger 3 Association asthme & allergies, Boulogne-Billancourt, France 2 Institut Ipsos, Paris, France

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Boehringer-Ingelheim, Paris, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Rolland)



Introduction Menée sur le web et en vie réelle, cette enquête identifie 4 profils de patients selon les critères de niveaux de contrôle, d’acceptation de la maladie, d’observance des traitements et d’impact sur le quotidien. Un programme présenté par asthme & allergies et l’institut IPSOS avec le soutien de BoehringerIngelheim et Pfizer France. Objectif Évaluer l’impact de l’asthme chez les patients et identifier les différents vécus pour mieux comprendre les enjeux auxquels ils sont confrontés et identifier leurs besoins. Méthodes Webethnographie, examen des discussions relatives à l’asthme sur le web social en France. Analyse basée sur une sélection de 200 mentions parmi 48 588 messages indexés entre le 1/06/2013 et le 1/09/2014. Enquête quantitative : 506 patients d’âge > 18 ans interrogés par Internet entre le 24/10 et le 3/11/2014. Résultats Quatre profils de patients ont été identifiés : — les maîtrisés (29 %) : patients concernés par leur asthme, ayant le sentiment de le maîtriser (97 %) et sont effectivement contrôlés (62 %). Observants, ils adoptent une attitude positive et préventive ; — les dominés (10 %) : patients écrasés par la maladie et ses symptômes. Une observance liée à la peur de la maladie et de ses manifestations sans pour autant réussir à la maîtriser ; — les insouciants (34 %) : patients peu concernés par leur asthme du fait de sa forme légère. Une observance aléatoire selon les manifestations de la maladie, 79 % ne prennent leur traitement que lorsqu’ils ne se sentent pas bien ; — les réfractaires (26 %) : patients qui ont des connaissances sur l’asthme mais refusent de les appliquer : 12 % ne sont pas convaincus par les conseils de leur médecin. Ils vivent leur maladie comme une contrainte (66 % sont impactés dans leurs relations aux autres). Conclusion Le contrôle de l’asthme est un objectif difficile à atteindre. Trop souvent les patients sont résignés face à des signes de non contrôle qui pourraient être limités par une meilleure prise en charge tenant compte de leur profil. Déclaration de liens d’intérêts C. Rolland déclare les liens d’intérêts : étude réalisée dans le cadre d’un partenariat avec le laboratoire Boehringer-Ingelheim. L. Barthelemy déclare les liens d’intérêts : réalisation de l’étude financée par Boehringer-Ingelheim. A. Unger déclare les liens d’intérêts : salariée de BoehringerIngelheim. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.634 52

Augmentation de la prévalence de l’asthme chez l’enfant M. Delmas 1,∗ , B. Leynaert 2 , C. Marguet 3 , C. Fuhrman 1 Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France 2 UMR 1152, Inserm, université Paris-Diderot Paris-7, Paris, France 3 Unité de pneumologie pédiatrique, CHU de Rouen, hôpital Charles-Nicolle, Rouen, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Delmas)

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Introduction Les données sur les tendances de la prévalence de l’asthme chez l’enfant en France sont rares. Une augmentation de la prévalence a été observée chez les élèves de classe de CM2 et de troisième entre 2003 et 2008 [1]. L’objectif de l’étude est d’estimer les tendances de la prévalence de l’asthme chez le jeune enfant (enfants scolarisés en grande section de maternelle). Méthodes Les données proviennent de l’enquête nationale de santé en milieu scolaire qui est effectuée en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer, alternativement en grande section de maternelle, en classe de CM2 et de troisième.