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JDP 2019
Conclusion Nous avons retrouvé un faible taux de complications sur tatouages chez les patients atteints de psoriasis. Nos résultats devraient être utilisés par les praticiens afin d’aider de manière objective les patients à décider s’ils veulent ou non se faire tatouer. Mots clés Phénomène de Koebner ; Psoriasis ; Tatouage Annexe A Matériel complémentaire Le matériel complémentaire accompagnant la version en ligne de cet article est disponible en ligne sur : https://doi.org/10.1016/ j.annder.2019.09.068. Déclaration de liens d’intérêts A.-C. Fougerousse est consultant pour Novartis, Abbvie, Pfizer, Lilly, Celgene, Janssen Cilag, N. Quiles-Tsimaratos est consultant pour Abbvie, Celgene, Janssen Pharma, Leo pharma, Lilly, Novartis, Pfizer, UCB, J.-L. Perrot est consultant pour Novartis, Abbvie, Pfizer, Leo Pharma, Janssen Cilag, H. Barthelemy est consultant pour Janssen Cilag, Novartis, Pfizer, Celgene, Lilly, Novartis, J. Parier est consultant pour Janssen Cilag, Novartis, Celgene, Leo Pharma, F. Maccari est consultant pour Abbvie, Janssen Cilag, Leo Pharma, N. Bénéton est consultant pour Abbvie, Celgene, Leo Pharma, Lilly, Janssen Cilag, Novartis, Pfizer, UCB, C. Boulard est consultant pour Novartis, Abbvie, Celgene, D. Thomas-Beaulieu est consultant pour Novartis, Abbvie, Janssen Cilag, Lilly, Celgene, L. Méry-Bossard est consultant pour Abbvie, Leo Pharma, Novartis, Celgene, Janssen Cilag, C. Girard est consultant pour Novartis, Abbvie, Leo Pharma, Lilly, Celgene, Janssen Cilag, A.-B. Duval-Modeste est consultant pour Novartis, Leo pharma, Pfizer, Abbvie, Janssen Cilag, J. Delaunay est consultant pour Abbvie, Léo pharma, Novartis, Janssen Cilag, M. Kemula est consultant pour Abbvie, Janssen, Leo pharma, Lilly, Novartis, UCB, H. Aubert est consultant pour Novartis, Abbvie, Lilly, Celgene, Janssen Cilag, E. Mahé est consultant pour Abbvie, BoehringerIngelheim, Janssen, Celgene, Leo Pharma, Lilly, Amgen, Novartis, Pfizer Les autres auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. 夽 Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : https://doi.org/10.1016/j.annder. 2019.09.068. 28 GEM Resopso.
Résultats Cinquante quatre dermatologues (F : 65 %) ont répondu à l’enquête ; 96 % avaient une activité hospitalière. Tous les médecins initiaient ou renouvelaient des biothérapies. Les scores définissant le plus souvent la rémission ou activité faible étaient : DLQI ≤ 3 (54 %), PASI ≤ 3 (48 %), PGA ≤ 1 (48 %), surface cutanée atteinte ≤ 1 % (46 %), PASI90 (46 %). Chez les patients avec un psoriasis d’activité faible ou en rémission, 50 % des dermatologues réalisaient une modification de traitement, après une durée de maintien de cette rémission le plus souvent de 12 mois (57 %). 33 % ne réalisaient jamais d’arrêt de traitement et 60,4 % parfois. En cas d’arrêt de traitement, aucun traitement n’était pris en relai dans 55 % des cas et un traitement local seul dans 33 % des cas. Un espacement des injections était réalisé « le plus souvent » ou « parfois » par 87,5 % des dermatologues. La stratégie d’espacement dépendait de la molécule (54 %) ou consistait à un espacement de semaine en semaine (21 %). Aucun traitement ou un traitement local n’était associé à cet espacement dans respectivement 57 % et 26 % des cas. Une stratégie d’espacement était réalisée pour toutes les biothérapies disponibles. Une diminution de la dose était proposée « parfois » dans 28 % des cas. Les éléments pris en compte dans la décision sont résumés dans le tableau 1. En cas de récidive du psoriasis après adaptation de posologie étaient réalisées : reprises des doses et fréquence selon l’AMM (57 %), reprise de la posologie précédente (15 %), reprise de la même biothérapie avec un schéma d’induction (18 %). Discussion Cette enquête de pratique permet de montrer que les stratégies d’espacement et de diminution de doses sont réalisées en pratique clinique même s’il n’existe pas de recommandation précise à ce jour et selon des modalités variables. Les motivations peuvent être : trouver la dose minimale efficace, économique, ou témoigner du souhait du patient. Conclusion Davantage de données seraient souhaitables pour préciser les modalités pratiques des stratégies d’adaptation de doses chez les patients en rémission ou d’activité faible. Il s’agit d’un enjeu économique (coût des traitements) et de santé publique (maintien au long court du traitement avec effets secondaires possibles). Mots clés Biothérapie ; Enquête de pratique ; Psoriasis
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Stratégie d’espacement et de diminution des doses de traitement par biothérapie dans le psoriasis cutané en rémission ou avec une faible activité : enquête de pratique夽 Aubert 1,∗ ,
Mahé 2 ,
Fougerosse 3 ,
Maccari 4 ,
H. E. A.-C. F. N. Bénéton 5 1 Dermatologie, CHU Hôtel-Dieu, Nantes 2 Dermatologie, CH d’Argenteuil, Argenteuil 3 Dermatologie, hôpital Begin, Saint-Mandé 4 Dermatologie, dermatologue libéral, Saint-Maur 5 Eermatologie, CH Le Mans, Le Mans, France ∗ Auteur correspondant.
Introduction Les biothérapies utilisées dans le psoriasis permettent le plus souvent un bon contrôle de la maladie. Nous manquons d’études pour évaluer les stratégies du traitement d’entretien. Dans cette étude, nous évaluons les stratégies d’adaptation des doses des biothérapies lors de l’obtention de la rémission du psoriasis. Matériel et méthodes Il s’agit d’une enquête de pratique menée via un questionnaire en ligne auprès des dermatologues membres du GEM Resopso. Les données démographiques et d’activité étaient recueillies ainsi que les stratégies d’adaptation des biothérapies en cas d’obtention de la rémission du psoriasis.
Annexe A Matériel complémentaire Le matériel complémentaire accompagnant la version en ligne de cet article est disponible en ligne sur : https://doi.org/10.1016/ j.annder.2019.09.069. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. 夽
Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : https://doi.org/10.1016/j.annder. 2019.09.069. https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.069 CO 058
Impact de l’obésité sur l’efficacité et la tolérance du premier biomédicament : analyse à partir de la cohorte nationale Psobioteq夽 F. Assan 1,∗ , C. Giboin 2 , M. Viguier 3 , M. Beylot-Barry 4 , A. Dupuy 5 , N. Bénéton 6 , P. Joly 7 , D. Jullien 8 , E. Mahé 9 , C. Paul 10 , M.-A. Richard 11 , H. Bachelez 12 , F. Tubach 2 , O. Chosidow 1 , E. Sbidian 1,13 1 Dermatologie, hôpital Mondor, Créteil 2 Centre de pharmaco-épidémiologie de l’AP—HP, hôpital Pitié-Salpétrière, Paris 3 Dermatologie-Vénéréologie, hôpital Robert Debré, Reims 4 Dermatologie, CHU de Bordeaux, Bordeaux 5 Dermatologie, CHU de Rennes, Rennes 6 Dermatologie, CHU du Mans, Le Mans