Syndrome de déhiscence du canal supérieur : profil clinique et audiométrique des patients qui ne requièrent pas un traitement chirurgical

Syndrome de déhiscence du canal supérieur : profil clinique et audiométrique des patients qui ne requièrent pas un traitement chirurgical

Communications orales du lundi 14 octobre Conclusion.— En conclusion, la DMVE en utilisant l’interposition du muscle est la procédure la plus efficace ...

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Communications orales du lundi 14 octobre Conclusion.— En conclusion, la DMVE en utilisant l’interposition du muscle est la procédure la plus efficace pour la décompression du nerf trijumeau. L’emploi de l’endoscopie minimise l’incidence des conflits manqués ou mal traités. L’interposition musculaire est très efficace et son taux de récidive est très faible. Des cas récurrents survenant après avoir subi une DMV en utilisant un matériel en téflon doivent être réopérés en remplac ¸ant le Téflon et la fibrose par un muscle. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.286 220

Facteurs cliniques et audiométriques prédictifs d’une déhiscence du canal supérieur I. Saliba a , L. Benamira b,∗ , M. Alzahrani b a Université de Montréal, CHU Sainte-Justine, Montréal, Canada b CHU de Montréal, Montréal, Canada ∗ Auteur correspondant. But de la présentation/Hypothèses/Buts de l’étude.— Le syndrome de déhiscence du canal semi-circulaire supérieur (DCSS) est une entité clinique et radiologique récente pouvant se manifester par une gamme de présentations cliniques très variée. Ainsi, il peut être ardu pour le clinicien d’estimer adéquatement un index de suspicion clinique. Cela étant, un scanner haute résolution de l’os temporal est souvent utilisé comme méthode diagnostique. Le but de cette étude sera d’identifier les signes et symptômes spécifiques, ainsi que les facteurs audiométriques pouvant prédire un scanner positif. Cela aura pour fin d’améliorer la reconnaissance clinique de ce syndrome en plus d’éviter l’usage inutile d’imagerie radiologique. Matériel et méthodes.— Nous avons mené une étude rétrospective incluant tout les cas ayant subi un scanner de l’os temporal afin d’exclure une DCSS. Toutes les images ont été révisées et deux groupes ont été formés : scanner positif et scanner négatif. Une revue de dossier permettra de comparer parmi les deux groupes : les signes et symptômes, les seuils de conductions osseuses et aériennes, l’écart aérien-osseux (EAO), ainsi que les seuils des potentiels évoqués otolithiques myogéniques oculaires (PEOMo) et cervicaux (PEOMc). Résultats.— Cent-six patients avec suspicion de DCSS furent inclus : 62 avaient un scanner positif et 44 un scanner négatif. Le groupe avec scanner positif a démontré statistiquement plus de symptômes cochléaires que le groupe avec scanner négatif (4,3 vs 2,6) (p < 0,001), mais aucune différence quant au nombre de symptômes vestibulaires (2,16 vs 1,8) (p > 0,05). Vingt-trois pour cent des patients avec un scanner positif présentaient des vertiges induits par la manœuvre de Valsalva contre 2,3 % (p = 0,003). Similairement, les vertiges induits par un pneumoscope étaient présents chez 27 % des patients avec un scanner positif mais aucun patient du groupe négatif. Les seuils des PEOM dans les groupes positif et négatif étaient respectivement de 66 et 81 dB (p < 0,001) pour les PEOMc et 64 et 90 dB (p = 0,011) pour les PEOMo. Les EAO étaient significativement plus élevés dans le groupe positif à 250 Hz (15 dB), 500 Hz (13 dB) et 2000 Hz (5 dB) (p < 0,001, p < 0,001 et p = 0,007, respectivement). Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes quant aux seuils de conduction aérienne et osseuse. Conclusion.— Les seuils des PEOM sont un facteur clé dans le diagnostic du syndrome de DCSS et sont particulièrement abaissés par rapport à ceux des patients sans déhiscence. De plus, certains signes cliniques tels les vertiges induits par un pneumoscope ou une manœuvre de Valsalva augmentent la suspicion clinique de déhiscence. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.287

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Syndrome de déhiscence du canal supérieur : profil clinique et audiométrique des patients qui ne requièrent pas un traitement chirurgical I. Saliba a , L. Benamira b,∗ , A. Maniakas b , M. Alzahrani b a Université de Montréal, CHU Sainte-Justine, Montréal, Canada b CHU de Montréal, Montréal, Canada ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— Le syndrome de déhiscence du canal semicirculaire supérieur (DCSS) regroupe une constellation de signes et symptômes cochléovestibulaires causés par un défaut de couverture osseuse du toit du canal supérieur. Bien que l’oblitération de ce défaut soit le traitement de choix, certains patients ne requerront pas un traitement chirurgical. Le but de cette étude sera d’évaluer les caractéristiques cliniques, audiométriques et radiologiques des patients qui ne nécessitent pas de chirurgie et de les confronter aux caractéristiques préopératoires de patients opérés. Patients et méthodes.— Nous avons mené une étude rétrospective incluant tous les cas de DCSS entre 2007 et 2012. Deux groupes ont été formés : opérés et non-opérés. Nous avons relevé pour chaque patient les caractéristiques démographiques, les signes et symptômes cochléaires et vestibulaires présents à l’évaluation initiale, les seuils de conductions osseuses et aériennes, l’écart aérienosseux (EAO), ainsi que les seuils des potentiels évoqués otolithiques myogéniques oculaires (PEOMo) et cervicaux (PEOMc). Une comparaison systématique des deux groupes fut effectuée. Résultats.— Soixante-deux patients furent inclus dans cette étude ; 28 furent opérés et 34 non. Le groupe opéré avait en moyenne plus de symptômes cochléaires que le groupe non-opéré (6,6 vs 2,4) (p > 0,001), ainsi qu’une prévalence plus élevée pour chaque symptôme cochléaire, mis à part l’hypoacousie. Le nombre moyen de symptômes vestibulaires ne différait pas significativement entre les deux groupes (3,4 vs 1,1 ; opérés et non-opérés, respectivement) (p > 0,05). L’hyperacousie au bruit de pas et en mangeant était présente dans 57,1 % des patients opérés contre seulement 3,0 % des patients non-opérés (p < 0,001). L’oscillopsie à l’effort et en marchant fut retrouvée respectivement chez 50,0 % et 35,7 % des patients opérés, mais aucun des patients non-opérés (p < 0,001). Le fait d’entendre un diapason placé sur la malléole, ainsi que la présence d’un vertige induit par un pneumoscope ou une manœuvre de Valsalva étaient trois signes cliniques statistiquement plus prévalent chez les patients nécessitant une chirurgie (p < 0,001). Les valeurs de PEOMc et PEOMo, les seuils de conductions osseuses et aériennes et les EAO n’ont pas démontré de différence statistiquement significative entre les deux groupes. La taille moyenne de la déhiscence était de 4,68mm (2,00—8,00 mm) chez les patients opérés et 3,84 mm (1,30—7,65 mm) chez les patients non-opérés (p = 0,041). Conclusion.— Un canal supérieur déhiscent n’est pas toujours une indication chirurgicale. Le nombre de symptômes, la nature de ces derniers ainsi que les présences de signes spécifiques sont des éléments à considérer dans la prise en charge du patient. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.288