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Art6rite
de Takayasu avec stc5nose des art&es pulmonaires traitement chirurgical par patch d’hlargissement S Abgrall’,
AM Piette’,
J Bachet’,
Mme L, n&e en 1964, est suivie depuis 1982 pour une arterite de Takayasu (AT) r&Cl&e par une aortite 2 cellules g&mtes sow-r&ale et traitCe par prothttse aortobifemorale et corticothCrapie jusqu’en 1991. II existe, de faGon inkdite, une chondrite tracheale associCe. saris autre signe de polychondrite. Jusqu’en 1995, la patiente est asymptomatique et m&ne trois grossesses saris probl&me. I1 apparait alors une dyspnCe. une hCmoptysie puis des hCmipar&ies transitoires r&vClant : une oblitCration du tronc artCrie1 brachiocCphalique, de la carotide primitive (CP) et de la carotide interne droite, un vol sous-clavier droit, une stCnose ZI50 % de la CP gauche ; une hypertension arterielle pulmonaire (HTAP) sCvbre avec st& nose des deux art&es pulmonaires (AP) ?I 6.5 % et 80 %. Toute l’iconographie a pu ctre fournie saris exploration invasive. Le scanner spiral& s’Ctant rCvClC tres contributif. Apr&s une reprise d’ 1 mois de la CorticothCrapie, la patiente a subi un pontage aorto-sowcla\,ier droit et un patch pCri-
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S Qanadl?,
:
0 Bktry’
cardique d’Clargissement de I’AP et de ses deux branches. En dehors d’une hCmorragie des zones de dCcollement dans les suites immediates, l’intervention a CtC un succ~s avec disparition de I’HTAP et des signes neurologiques. Des lesions (anCvrismes ou stCnoses)de I’AP ou de ses branches proximales ou distales sont retrouvCes. lors d’angiographies systCmatiques, dans 50 c/o des cas d’AT, mais elles n’ont qu’exceptionnellement, comme ici: un retentissement clinique (4 % des patients). Le traitement mCdica1 semble insuffisant. En cas de &nose proximale s&&e, quatre types d’intervention ont et6 proposCs : l’angioplastie percutanCe, I’endartCriectomie, les pontages en Dacron et la greffe d’Clargissement sur les AP, choisie ici en raison des l&ions bilatCrales. tr?s proximales. ‘Service de m8decine interne, 2.servfce de chirurgie cardiovasculaire, CMC FOCH, 40, rue Worth, 92151 Suresnes : 3serv!cede radiologgie, h@tal Ambroise-Par.+ 9, avenue de Gaulle, 92104 Boulogne, France
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Syndrome
lupique
P Blanche,
paran6oplasique
P Beuzeboc,
Si la prCsence de facteurs antinuclkaires associCs ?I des tumeurs solides n’est pas exceptionnelle [I]. il est rare d’observer un tableau de lupus paranCoplasique [2]. M H, 55 ans, est hospitalisC en avril 1994 pour une polyarthrite fkbrile avec pleur&sie gauche lymphocytaire exsudative saris hypoglycopleurie Cvoluant depuis 2 semaines, ayant perdu 10 kg depuis 3 mois. VS : 130, CRP : 35 mg/L et prCsence d’anticorps antinuclkaires (ANA) : 115 000’ saris spCcificitC. L’angiographie pulmonaire est normale. L’Pvolution est incomplktement favorable sous prednisone (60 mg/j). En juillet 1994, I’apparition d’une adknopathie sus-claviculaire gauche permet de porter le diagnostic de carcinome peu diff&enciC dont l’origine restera indCtermirite. Le patient bCnCficiera de six cures de chimiotherapie h base de cisplatine. 5-FU et navelbine puis d’une radiothkrapie. La prednisone est interrompue en mars 1995, le syndrome lupique s’Ctant totalement amend& En mars 1996, I an apr&s la fin de tout traitement. apparait une pleurksie droite non tumorale lymphocytaire exsudative et un vesper-
D Sicard
tilio. saris reapparition de polyarthrite, a\‘ec ANA au l/2 OOO’, alors qu’ils Ctaient nCgatifs 4 mois plus t6t. Les marqueurs tumoraux, peu perturb& en 1994 (CYFRA mais aussi ACE), restent normaux. L’apparition d’une adCnopathie spinale gauche, 2 mois plus tard, au-dessus du champ d’irradiation. permet de diagnostiquer une rechute tumorale. Une radiothkrapie est dCbutCe saris traitement adjuvant. Deux mois aprtts lafin de celle-ci, IapleurCsie a disparu. Les ANA sent au l/200”. Notre observation rCpond B tous les criteres d’un syndrome paranCoplasique. k l’inverse de la dermatomyosite et plus rarement de la sclCrodermie, il est exceptionnel qu’un lupus Cvolue parall&lement h une tumeur solide, exception faite de certain!, syndromes de Raynaud souvent multifactoriels [3]. I
RJ Ablin.
Ltrncrt
1972:2: 12533
Z B Freundlich ef ul. Ann If&m Med 1988; IO9;295-7 3 0 Fain et al. Ann Mrd hrerw 1991; l-12:486-504 Serwe
de mkdecine
interne, CHU Cochin,
75679 Park cedex 14, France