10 h 3 4
Durée : 10 minutes
10 h 4 6
Durée : 10 minutes
Résumé : Le diagnostic étiologique des rhumatismes du rachis cervical est basé sur l'analyse des cibles favorites des différents types ETUDE DE LA SYNOVIALE EN IRM : NOUVELLES de rhumatismes, principalement le tissu synovial et les enthèses. Les PERSPECTIVES clichés simples restent l'outil diagnostique globalement le plus efficace, secondés par la TDM pour une analyse plus fine des sites anaD LOEUILLE,A WATRIN, P GILLET, F WALTER, I CHARY-VALCKENAERE, tomiquement complexes, comme le rachis cervical supérieur. A BLUM-MOYSE L'apport essentiel de I'IRM est la visualisation directe du névraxe, - FRANCE NANCY du tissu synovial et des pannus, ainsi que de l'œdème intraosseux des territoires enthésiques. Ces techniques en coupe commencent actuelRésumé :Le gadolinium est un agent de contraste de 0,56 kDa qui se lement à être utilisées de façon dynamique. Les lésions rhumatoïdes diffuse rapidement à travers les cellules endothéliales infiammées. L'utise résument au niveau cervical supérieur en érosions de la dent, lisation de cet agent de contraste en imagerie ostéoarticulaire permet le ostéoarthropathies Cl-C2 latérales, et subluxations Cl-C2 de diffédiagnostic de pathologies d'origine néoplasique, infectieuse ou encore rents types. Au niveau du rachis cervical inférieur, les lésions élémeninflammatoire. Dans les rhumatismes inflammatoires, son utilisation vise taires constatées sont des discopathies, des arthrites zygapophysaires, à montrer un rehaussement de la membrane synoviale, de l'enthèse ou des remaniements des processus épineux, des glissements vertébraux encore de l'os trabéculaire. Cependant, la diffusion rapide à travers la de plusieurs types et une ostéoporose. Les lésions des spondylarthromembrane puis dans le liquide synovial n'autorise qu'une exploitation pathies affectent le rachis cervical supérieur (érosions, calcifications, qualitative réalisée immédiatement après l'injection. Une exploration quelques déstabilisations), la colonne discosomatique (syndesmophyd'une autre région anatomique est par conséquent impossible. Les agents tose ventrale, spondylodiscopathies) et les arcs neuraux (arthropathies de contraste de plus haut poids moléculaire (6,47 à 52 m a ) , à rémanence zygapophysaires, enthésopathies, calcifications ligamentaires.. .). Des vasculaire, avec ou sans élimination rénale, diffusent plus lentement à fractures macro ou microtraumatiques peuvent compliquer le tableau. travers la matrice extracellulaire et les cellules synoviocytaires.Les premières études réalisées sur des modèles expérimentaux d'arthrite chez le Mots clés : Articulations, inflammation lapin montrent un contraste tissulaire satisfaisant entre la membrane synoviale et les tissus avoisinants et une diffusion articulaire très lente. Certains de ces agents resteraient même piégés dans le compartiment 11 h l 0 Durée : 12 minutes synovial. L'utilisation de ces produits devrait permettre une exploration plus précise (quantitative) de l'état inflammatoire de l'articulation et QUELLE IMAGERIE DANS LE SUIVI DES PATIENTS ? même de plusieurs articulations au cours du même examen. Cette appro(QUELLE FREQUENCE ? QUELLES COMPLICATIONS che poly-articulaire laisse entrevoir de nouvelles méthodes d'évaluation CRAINDRE ?) pour le diagnostic et le suivi des rhumatismes inflammatoires. C CYTEVAL, J MOREL Mots clés : Articulations, inflammation MONTPELLIER - FRANCE
DIAGNOSTIC RADIOGRAPHIQUE D'UN RHUMATISME DES MAINS J-D LAREDO, V CHICHEPORTICHE PARIS- FRANCE
Résumé :L'objectif est de définir une méthode d'analyse reproductible et utilisable par les médecins séniors et juniors. Les images sont d'abord classées &nosseuses, articulaires ou mixtes. Les images articulaires sont réparties en quatre syndromes : - rhumatismal (défini par la présence d'érosions), - dégénératif (défini par l'absence d'érosions), - destructeur, - géodique et subluxant sans destruction. Au poignet, le pincement est, en règle générale, diffus dans les rhumatismes inflammatoires et localisé dans l'arthrose et dans les arthropathies métaboliques. Selon l'articulation atteinte, ce sont les érosions ou le caractère diffus ou localisé du pincement articulaire qui sont le meilleur critère d'orientation diagnostique. Les images osseuses sont réparties en lacunes (soufflantes ou non soufflantes), déminéralisation et acrostéolyse. Les images mixtes, à la fois osseuses et articulaires, sont le plus souvent dues à la goutte ou à la sarcoïdose. L'originalité de la méthode est d'utiliser non pas des signes élémentaires les uns après les autres, méthode lourde et non mémorisable, mais un groupe de signes (syndrome radiologique) et une arborescence simple. "'Mots clés :Articulations, inflammation
10 h 5 8
Résumé : La radiographie standard de face des mains et des pieds constitue la base du suivi d'une polyarthrite rhumatoïde. La surveillance doit être particulièrement étroite les 3 premières années (1" année : 1 cliché à 6 mois et à 1 an puis surveillance annuelle) car il existe une « fenêtre d'opportunité thérapeutique >> dans les premiers mois de la maladie qui permet de freiner son évolutivité ultérieure. La cotation des lésions se réalise selon le Simple Erosion Narrowing Score D (SENS) qui quantifie le nombre de pincements articulaires et d'érosions. Son évolution à deux visites successives est un facteur prédictif de sévérité qui fera envisager un traitement plus agressif. Actuellement de nombreuses équipes envisagent d'utiliser 1'IRM comme examen prédictif de l'apparition des géodes ou l'échographie pour les visualiser plus précocement. Les radiographies des autres articulations ne sont réalisées qu'en fonction du contexte clinique : gonflement persistant à 2 visites avec infiltration intra-articulaire envisagée, limitation ; -radiographie du rachis cervical devant des cervicalgies persistantes ou l'apparition de signes neurologiques faisant craindre une subluxation atloïdo-axoïdienne ;I'IRM permet alors de rechercher des lésions médullaires. La radiographie du thorax est systématique au début (recherche d'un syndrome para-néoplasique), elle sera ensuite demandée devant l'apparition de symptomatologie pulmonaire à la recherche d'un poumon rhumatoïde (nodule, syndrome interstitiel) ou d'une complication infectieuse. Cette radiographie est effectuée à titre systématique à la mise en place d'un traitement par anti-TNF alpha qui favorise les infections et en particulier la tuberculose. Mots clés :Articulations. inflammation
Durée : 10 minutes
DIAGNOSTIC RADIOGRAPHIQUE D'UN RHUMATISME DU RACHIS CERVICAL G MORVAN PARIS - FRANCE
Durée : 5 minutes
SYNTHESE B COMBE MONTPELLIER - FRANCE
Objectifs : Le but de cet exposé est de proposer une utilisation logique et rationnelle des techniques d'imagerie actuelles dans le diagnostic positif et différentiel, le bilan et le suivi des lésions rhumatismales du rachis cervical.
- , - .,."
suitede la séance page 1251