Table ronde

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l'importance de la collection, précise l'extension de l'épanchement et fournit une référence pour une éventuelle surveillance. L'échographie, même si ...

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l'importance de la collection, précise l'extension de l'épanchement et fournit une référence pour une éventuelle surveillance. L'échographie, même si elle reste performante dans l'analyse d'un épanchement purement liquidien de l'espace, garde de nombreuses limites : une analyse sectorielle insuffisante de la cavité abdominopelvienne et de ses confins des variations d'échogénicité ne facilitant pas l'identification des hématomes ou autres épanchements non liquidiens non purs, la difficulté d'identification, des infiltrations non collectées, diffusant dans le tissu cellulograisseux. Le scanner est la technique la plus utilisée pour le diagnostic et le bilan des épanchements ou infiltrations avec des avantages liés à sa large couverture thoracoabdominopelvienne, à sa résolution spatiale facilitant l'analyse topographique des collections et infiltrations et des rapports avec les organes de voisinage. L'importance des coupes tardives doit être rappelée pour le diagnostic d'urinome. L'IRM est intéressante pour mieux caractériser certaines collections en particulier hématiques et dans l'appréciation de modifications plus ténues de l'espace cellulograisseux rétropéritonéal et pelvien. "' Mots clés : Rétropéritoine, épanchement

16 h20

Durée : 7 minutes

LA FIBROSE RETROPERITONEALE : ASPECTS ANATOMO-RADIOLOGIQUES F JOFFRE (l), L EL HAJJ(l), S MEZGHANI (2), P OTAL (1) (1) TOULOUSE - FRANCE, (2) SFAX - TUNISIE Résumé : Sous le terme générique de fibroses rétropéritonéales (FRP) sont rassemblés l'ensemble des phénomènes pathologiques fibro-inflammatoires survenant au niveau de l'espace rétropéritonéal, parfois sans étiologie évidente, assez fréquemment attribuables à une atteinte bénigne réactionnelle à un processus de voisinage, ou maligne de cette région. Les conséquences de ce processus concernent principalement les voies urinaires, aboutissant à des phénomènes d'obstruction urétérale. Les étiologies de ces FRP sont beaucoup mieux connues grâce à l'imagerie en coupes moderne, ce qui a permis en particulier l'individualisation des FRP bénignes périvasculaires et des FRP malignes périurétérales, l'uretère étant un véritable pont lymphatique entre la cavité pelvienne et l'espace rétro-péritonéal. L'imagerie moderne a contribué également à faciliter le diagnostic et modifier la prise en charge du patient. Echographie, TDMH avec clichés urographiques etlou urographie reconstruite, IRM avec uro-IRM, conduisent en général à une prise en charge urologique au sein de laquelle l'uroradiologie interventionnelle joue un rôle important. Il n'en reste pas moins que le diagnostic de ces FRP peut rester difficile, en particulier pour déterminer la nature bénigne ou maligne de la lésion, le diagnostic étant le plus souvent réalisé par une large biopsie chirurgicale. -" Mots clés : Rétropéritoine, fibrose

16 h30

Durée : 7 minutes

ATTEINTE TUMORALE DU RETROPERITOINE : ASPECTS ANATOMO-PATHOLOGIQUES

Résumé : Le RP peut héberger pratiquement tous les types de proliférations tumorales. L'imagerie ne permet pas toujours d'apporter le diagnostic différentiel entre une lésion primitive ou secondaire (lymphome primitif versus métastase ganglionnaire, extension d'un carcinome de haut grade du rein, du pancréas, de la surrénale), ni entre une lésion bénigne ou maligne (ex fibrose retropéritonéale idiopathique ou carcinose). La sémiologie radiologique (mode développement, contenu) compte tenu de la fréquence des différentes tumeurs permet d'envisager un diagnostic de tumeur bénigne tel que lymphangiome kystique, neurofibrome ou paragangliome ou de tumeur maligne (liposarcome le plus fréquent). Mais il peut s'agir de tout autre type

de sarcome (leiomyosarcome, angiosarcome, synovialosarcome..), ou d'une prolifération conjonctive de pronostic incertain (tumeur fibreuse solitaire, angiomyolipome épithélioïde..). Une biopsie percutanée peut être très utile à condition qu'elle soit faite en concertation avec le pathologiste pour prévoir sur un matériel limité les études complémentaires utiles : imrnunohistochimie (marqueurs lymphoïdes, musculaires, neuroïdes..,), une étude génomique (recherche d'anomalies cytogénétiques ou de transcrit de fusion). Ceci nécessite que des prélèvements soient congelés ou communiqués frais au laboratoire de biologie moléculaire dans un milieu de transport (RPMI). " Mots clés : Anatomo-pathologie - Rétropéritoine

16 h40

Durée : 7 minutes

DIAGNOSTIC DES TUMEURS RETROPERITONEALES: PLACE DE L'IMAGERIE

Résumé : Le diagnostic des tumeurs rétropéritonéales, vaste groupe de lésions principalement malignes issues du rétropéritoine, reste souvent difficile. En imagerie, chez l'adulte, il repose principalement sur l'association scanner et IRM. Chez l'enfant, l'échographie reste essentielle. Le premier enjeu diagnostique est l'affirmation de la localisation au sein du rétropéritoine et leur non rattachement à un de ses organes (rein, uretère, vaisseaux, ganglions, ...) ; l'étude fine du déplacement des organes, et de leur intégrité est essentielle. Leur extension, souvent importante, est importante à évaluer le plus précisément possible afin de planifier une chirurgie. Enfin la mise en évidence d'éléments de caractérisation en faveur d'un type anatomopathologique particulier repose sur la recherche d'une composante graisseuse, des caractères de vascularisation, ou du mode de croissance et d'extension. La reconnaissance des tumeurs de petite taille reste un objectif, afin d'améliorer le pronostic, et de diminuer le risque de récidive. Le diagnostic différentiel inclut les processus lymphomateux, les tumeurs développées aux dépens d'organes rétropéritonéaux, et les processus non tumoraux, en particulier inflammatoires. "" Mots clés : Rétropéritoine, tumeur bénigne - Rétropéritoine, tumeur maligne

16 h 5 0

TABLE RONDE F JOFFRE (1), A DANA(2) (1) TOULOUSE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE

Durée : 10 minutes