Technique de pression négative

Technique de pression négative

sessions spéciales Session 3. Les nouvelles techniques en chirurgie des plaies SSP19 Technique de pression négative Franck Duteille1 1 Nantes, Fran...

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sessions spéciales

Session 3. Les nouvelles techniques en chirurgie des plaies SSP19

Technique de pression négative Franck Duteille1 1

Nantes, France

Le traitement par pression négative (TPN) a, de façon évidente, révolutionné la prise en charge des plaies. Il est utilisé dans la quasi-totalité des spécialités médicales et chirurgicales, aussi bien par le corps médical que paramédical. Il reste encore quelques zones d’incompréhension sur son mécanisme d’action intime, mais son efficacité et les services rendus ont permis sa diffusion. La dernière évolution a été la miniaturisation du TPN, autorisant une utilisation en dehors des centres hospitaliers pour aller vers l’hospitalisation à domicile (HAD) et gagner peu à peu la ville. Sa diffusion impose cependant de connaître ses indications, ses contre-indications et ses non-indications. Comme tout traitement thérapeutique, une utilisation à bon escient est nécessaire afin de potentialiser son efficacité, de limiter les dépenses de santé et d’obtenir une cicatrisation du patient. Déclaration de liens d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. SSP20

Avancées récentes en reconstruction des membres par lambeaux Michaël Atlan1, N. Stroumza1, R. Barthelemy1, Q. Qassemyar1 1

Paris, France

La chirurgie reconstructrice a fait de nombreux progrès en termes de choix d’épaisseur, de longueur, de plasticité des lambeaux, autant pédiculés que microchirurgicaux. L’évolution a lieu en faveur de lambeaux à la carte parfaitement adaptés à la zone à couvrir, mais, surtout, d’une diminution des séquelles cicatricielles et fonctionnelles suite à ce prélèvement tissulaire, grâce au prélèvement de lambeaux perforants et à des techniques innovantes, comme les lambeaux en hélice. De plus, le paradigme de la meilleure vascularisation de lambeaux musculaires, notamment en terrain infecté est remis en cause face aux lambeaux fasciocutanés. Les possibilités de reconstructions sont souvent locales ou locorégionales, mais la microchirurgie constitue aujourd’hui un outil majeur grâce à la réalisation de lambeaux hyperfins prélevés dans le plan du fascia superficialis, évitant les volumes excessifs de lambeaux plus anciens qu’il est souvent nécessaire de réopérer pour des raisons esthétiques.

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Après une synthèse bibliographique, nous aborderons ces différentes possibilités par une revue de cas cliniques : 1. couverture de membre de face antérieure de jambe par un lambeau antérolatéral de cuisse post-traumatique ; 2. sinus pilonidal opéré sans succès avec ostéite, réparé par lambeau perforant glutéal supérieur (SGAP) sans muscle ; 3. ostéonécrose sternale traitée par lambeau en hélice mammaire interne. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. SSP22

Revascularisations chirurgicales distales Francis Pesteil1, Hassan Houmaida1, Romain Chauvet1, Iléana Desormais1, Philippe Lacroix1 1

Limoges, France

Les patients atteints d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs présentant des douleurs ischémiques de repos et/ou des troubles trophiques nécessitent un geste de revascularisation afin de prévenir le risque d’amputation. Le sous-groupe de patients en ischémie critique présente un risque majeur d’amputation évalué à 40 % à 6 mois en absence de revascularisation. L’évaluation des patients diabétiques est difficile du fait de l’intrication fréquente des lésions ischémiques et infectieuses. La prise en charge chirurgicale repose actuellement sur les techniques de revascularisation endovasculaire, quels que soient l’étendue et le niveau lésionnel associés au débridement des lésions septiques. La chirurgie conventionnelle par pontages garde des indications chez ces patients, notamment en cas de lésions vasculaires extensives, d’atteinte des bifurcations artérielles à l’origine des voies naturelles de suppléance et de développement de la collatéralité, ou en cas d’échec des traitements endovasculaires. Les progrès de l’anesthésie locorégionale permettent de proposer ces interventions à des patients fragiles. Les techniques microchirurgicales permettent la réalisation de pontages au niveau des artères de la cheville ou du pied. La veine grande saphène reste le matériel de choix pour les pontages infrapoplités. L’évolution des substituts vasculaires, le recours aux allogreffes artérielles et l’association de la chirurgie ouverte et endovasculaire permettent de palier à l’absence de matériel veineux. Déclaration de liens d’intérêts Francis Pesteil déclare avoir un conflit d’intérêt : a participé comme expert au cours des Deuxièmes Rencontres chirurgicales organisées par le laboratoire Urgo Médical. H. Houmaida, R. Chauvet, I. Desormais, P. Lacroix : Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

Revue francophone de cicatrisation • Supplément au n° 1 • janvier-mars 2017 •