Communications orales du samedi 13 octobre doit rendre très critique vis-à-vis de l’irradiation, quelle qu’en soit la modalité, pour ces lésions bénignes et non-menac ¸antes chez des sujets jeunes ou ceux fragilisés par une instabilité de l’ADN (NF2 ou NF1). Proposer une résection partielle suivie de traitement par GN dans les gros SV afin de réduire les séquelles fonctionnelles paraît risqué du point de vue carcinogénétique, car cumulant deux facteurs de cancérogenèse soulignés dans la littérature : la résection partielle et les radiations ionisantes. Elle est donc à proscrire. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.089
ORL pédiatrique Airway Pathologie cervicale 13 octobre 2012 14 h 30—16 h 00 Salle : 343 088
Topographie des microorganismes producteurs des biofilms au niveau des végétations adénoïdes chez les enfants atteints d’otites moyennes récurrentes ou chroniques V. Rinaldi ∗ , S. Torretta , P. Marchisio , L. Drago , L. Pignataro Fondazione IRCCS Ca’ Granda Ospedale Maggiore Policlinico, Milan, Italie ∗ Auteur correspondant.
But de la présentation.— Évaluer la présence d’éventuelles différences dans la topographie des biofilms entre les sous-sites des végétations adénoïdes, régions péritubaires (RPT) et voûte du cavum (VC), chez des enfants atteints de rhinopharyngite chronique associée à pathologie otologique infectieuse récurrente. Matériels et méthodes.— Dans une étude prospective monocentrique, des biopsies ont été réalisées au niveau des RPT et VC au cours de l’adénoïdectomie par voie endoscopique chez des enfants atteints de rhinopharyngite chronique associée à otite moyenne aiguë récidivante (OMAR) et otite moyenne séreuse (OMS). La recherche du biofilm bactérien a été effectuée par spectrophotométrie. Résultats.— Cent soixante biopsies consécutives des végétations ont été réalisées (105 RPT et 55 VC). L’identification des biofilms bactériens a été plus fréquente (p = 0,04) au niveau des RPT que au niveau de la VC, ainsi que des biofilms polybactériens (p > 0,05). Le S. doré a été le pathogène le plus fréquemment retrouvé au niveau des RPT et VC, suivi par M. Catarrhalis et S. Pneumoniae, sans différences significatives entre les deux sites. Conclusion.— Nos résultats confirment la présence des microorganismes producteurs des biofilms au niveau des végétations adénoïdes chez les enfants atteints d’une pathologie otologique infectieuse récurrente ou chronique, avec une prévalence plus élevée au niveau des RPT. Pas de différences significatives entre les deux sites pour la prévalence des microorganismes individuels principalement impliqués dans l’OMAR et l’OMS. Les résultats soutiennent le rôle des végétations, en particulier au niveau des RPT, comme un réservoir des microorganismes producteurs des biofilms responsable d’infections rhinopharyngées récurrentes et de la colonisation tubotympanique. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.090 089
Rôle de l’ORL dans la prise en charge prénatale des fœtus porteurs de hernie de coupole diaphragmatique par occlusion trachéale. À propos de 21 cas
A35 C. Nowak a,∗ , J. Nevoux a , M. Daval a , A. Benachi b , M. Senat a , M. Mokhtari a , S. Bobin a a Hôpital Bicêtre, AP—HP, Le Kremlin Bicêtre, France b Hôpital Antoine-Béclère, AP—HP, Clamart, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— La hernie de coupole diaphragmatique (HCD) touche un enfant né vivant sur 3000, aboutit à une insuffisance respiratoire et à une hypertension artérielle pulmonaire secondaire. Les HCD sévères ont un taux de mortalité proche de 40 %. Nous rapportons l’expérience de notre centre où les fœtus atteints d’une HCD isolée sévère sont traités par une technique d’occlusion trachéale temporaire par ballonnet, le but étant de maintenir à une certaine pression le liquide intrapulmonaire pour favoriser le développement du poumon. Matériels et méthodes.— C’est une étude prospective portant sur 21 fœtus. Toutes les occlusions de trachée ont été effectuées dans notre centre, les parturientes retournant ensuite dans leur région jusqu’à l’extraction du ballonnet. L’occlusion de la trachée est effectuée au cours d’une fœtoscopie par un gynécologue obstétricien entre 26 et 28 semaines d’aménorrhée (SA) et il retire le ballonnet à 34 SA. La principale complication est la rupture prématurée des membranes (RPM). Ce risque augmente après les deux procédures même s’il existe entre la pose et le retrait du ballon. Un ORL ou un endoscopiste pédiatre est associé à chaque procédure car en cas d’accouchement prématuré, il doit être immédiatement disponible pour retirer en urgence le corps étranger intratrachéal. Résultats.— Entre janvier 2010 et mars 2012, 21 occlusions de trachée par ballonnet ont été effectuées chez six fœtus ayant une HCD droite et 15 une HCD gauche. Les occlusions trachéales ont été effectuées entre 27 + 2 et 30 + 5 SA. Sur les 21 procédures, on dénombre deux échecs. Treize parturientes sont ensuite retournées dans leur région. Le retrait du ballon a été réalisé 17 fois en prénatal (15 dans notre centre et deux dans le lieu d’accouchement de la mère) et en perpartum dans deux cas entre 32 + 6 et 34 + 6 SA. Une RPM est survenue entre 29 + 2 et 39 SA, cinq fois (quatre, 13, 16, 20 et 49 jours) avant le retrait du ballon. Parmi les deux retraits en perpartum, un ballon n’a pu être retiré ayant entraîné le décès du nouveau-né. À la naissance, l’âge gestationnel moyen était de 34 + 6SA et le taux de survie était de 16 % pour les HCD droites et de 54 % pour les HCD gauches. Conclusion.— L’occlusion trachéale temporaire par ballonnet est une technique qui tente d’améliorer le pronostic des fœtus atteints d’HCD sévère même si celui ci reste réservé. Elle ne peut se faire sans la participation d’un ORL ou d’un endoscopiste pédiatre d’astreinte six semaines pour chaque procédure, étant le seul compétent pour extraire le ballonnet intra trachéal en cas d’accouchement prématuré. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.091 090
Modalités de prise en charge des difficultés respiratoires précoces chez l’enfant porteur d’une séquence Pierre-Robin : étude rétrospective sur dix ans S. Ayari-Khalfallah ∗ , D. Marie , A. Fleury , R. Pouyau , E. Javouhay , P. Froehlich Hôpital Femme-Mère-Enfant, Bron, France ∗ Auteur correspondant.
But de la présentation.— Évaluer l’importance des troubles respiratoires précoces présents chez le nouveau-né et le nourrisson porteurs d’une séquence Pierre-Robin et préciser les modalités de prise en charge de ces difficultés respiratoires.