Tout sur le CUP en 1 heure et 3 temps

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408 Posters / Transfusion Clinique et Biologique 17 (2010) 404–434 Problématique.– La législation impose à l’ensemble des établissements de santé de...

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Posters / Transfusion Clinique et Biologique 17 (2010) 404–434

Problématique.– La législation impose à l’ensemble des établissements de santé de disposer d’un dossier transfusionnel conforme (cf. circulaire du 15 décembre 2003). Les professionnels de l’institut Jean-Godinot, CLCC de Reims, sont conscients de cette exigence et appliquent les règles et procédures mises en place. Cependant des écarts sont constatés par l’unité d’hémovigilance, lors des contrôles de trac¸abilité avant retour d’information à l’EFS. Méthode.– Le groupe des référents d’hémovigilance des unités de soins a validé la proposition du correspondant d’hémovigilance d’impliquer la totalité des infirmiers diplômés d’état (IDE) transfuseurs de l’établissement dans la révision a posteriori de la conformité de la totalité des dossiers des patients transfusés au moins une fois en 2009. Les IDE de l’établissement ont étudié chacun des dossiers ; ils les ont non seulement reclassés mais ont également notifié tous les documents manquants sur la grille de recueil créée par l’assistante médicale en hémovigilance. Résultats et retour d’expérience.– Grâce à l’analyse des données de la grille, un plan d’action d’amélioration a été validé. La démarche s’est avérée très enrichissante en termes d’investissement de l’ensemble des professionnels et de cohésion des équipes. Cette démarche est en parfait accord avec celle initiée au niveau national dans le cadre de l’étude HAS-IPAQSS relative à l’évaluation de la qualité de la tenue des dossiers des patients. Perspectives.– Les professionnels ont décidé de pérenniser cette démarche en prospectif en poursuivant la vérification des dossiers transfusionnels, notamment par une participation active en continu des équipes de nuit. doi:10.1016/j.tracli.2010.09.056 P-014

Résultat d’une évaluation des pratiques transfusionnelles (EPP) centrée sur la trac¸abilité de la prise de constantes pendant l’acte transfusionnel J. Boutin a,∗ , C. Lods a , E. Maurice a , B. Lamy b Centre hospitalier, Joigny, France b ARS Bourgogne, Dijon, France

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∗ Auteur correspondant. E-mail: [email protected] (J. Boutin). Objectifs.– Un audit a été décidé suite à un incident au mois de mars 2009 où nous avons constaté que la température n’était tracée qu’à la pose du produit sanguin labile (PSL). En l’absence des données au moment de l’incident, il était difficile de déclarer cet incident en effet indésirable receveur (EIR). Afin d’améliorer la prise en charge des patients au centre hospitalier de Joigny, nous avons décidé de réaliser une EPP par audit de dossiers transfusionnels. Cette étude à pour but d’améliorer la trac¸abilité des constantes lors d’une transfusion de PSL. Méthode.– Audit clinique ciblé sur la trac¸abilité des constantes. Champ d’application.– Tous les services de soins ayant transfusé en mars 2010. Outil de mesure.– Lors de la réactualisation du référenciel du dépôt de sang, nous avons créé une fiche « enregistrement de l’acte transfusionnel » E/HEMO/11. Elle prévoit un suivi et un enregistrement des constantes, de fac¸on programmée tout au long de la transfusion du PSL. Ce document a été testé au deuxième semestre 2009 et officialisé par le groupe des référents en hémovigilance (04 décembre 2009). La grille d’audit est réalisée conformément aux recommandations énoncées dans la circulaire du 15 décembre 2003 relative à la réalisation de l’acte transfusionnel ainsi que dans le référentiel interne. Le recueil des données est fait au moyen d’une grille par produit transfusé. Analyse des résultats.– Saisie des données et leur restitution est faite par outil informatique Sphinx. Les résultats présentés dans un tableau montrent que l’enregistrement des données est satisfaisant pour un maximum de dossier (détail dans la communication). Plan d’action : – exposé des résultats aux référents ; – modification du document d’enregistrement ; – diffusion et information des personnels transfuseurs par les référents dans chaque unité de soins ; – lors des formations individuelles à la réalisation du contrôle ultime, rappel de l’importance de la trac¸abilité en transfusion ; – évaluation a posteriori : suivi des EIR, nouvel audit en décembre 2010.

doi:10.1016/j.tracli.2010.09.057

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Évaluation du dossier transfusionnel au CHU de Clermont-Ferrand B. Le Corvaisier a,∗ , E. Ducher a , M. Chartier b CHU, Clermont-Ferrand, France b EFS Auvergne-Loire, Clermont-Ferrand, France

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∗ Auteur

correspondant. E-mail: [email protected] (B. Le Corvaisier). Introduction.– Le dossier transfusionnel (DT) papier, distinct du dossier médical, a été mis en place en 2001. Il est ouvert par le service qui réalise la première transfusion, suit le patient lors de ses transferts au sein du CHU, est retourné en hémovigilance à la sortie, excepté pour les polytransfusés. Lors d’une ré-hospitalisation le dossier transfusionnel doit être demandé en hémovigilance. Il est à noter qu’il n’existe pas de dossier médical unique actuellement. Méthode.– Analyse des dossiers transfusionnels des patients ayant eu une première transfusion ou un nouvel épisode transfusionnel du 01 au 31 janvier 2010 (polytransfusés exclus). Les critères retenus concernent le circuit du dossier transfusionnel, ses éléments constitutifs dont la carte de groupe (87,46 % des patients ont eu une carte à l’EFS avec édition en deux exemplaires). Résultats.– Trois cent trois patients entrent dans l’étude, 289 dossiers transfusionnels ont été rec¸us. Circuit du dossier transfusionnel : – dix patients ont au moins deux dossiers transfusionnels, 26 aucun ; – sur les 62 patients ayant déjà un dossier transfusionnel en hémovigilance, neuf ont été demandés ; – six dossiers transfusionnels sont revenus en hémovigilance après relance dans les services. Eléments constitutifs du dossier transfusionnel : – identification du patient : complète pour 273 dossiers, incomplète pour 13, erronée pour deux, absente pour un ; – sérologies pré-transfusionnelles : tracées sur 24 dossiers ; – trac¸abilité de l’information pré-transfusionnelle : notée sur deux dossiers, le document destiné au patient est retrouvé dans 256 dossiers ; – double des ordonnances : présent dans 265 dossiers ; – double des bordereaux de délivrance : présent dans 277 dossiers ; – carte de groupe : présente dans 139 dossiers (18 dossiers ont deux cartes ou +), absente dans 150 dossiers. Dans 30 dossiers, la carte destinée au patient est retrouvée en plus ; – résultats de recherche d’agglutinines irrégulières : présents dans 201 dossiers. Dix-huit dossiers ont des documents sans lien avec la transfusion, 33 des cartes de contrôle ultime au lit du malade. Conclusion.– Si l’ouverture d’un dossier transfusionnel est bien intégrée, les dysfonctionnements relevés dans le circuit comme dans l’usage montrent que les IDE n’ont pas bien perc¸u ni l’intérêt ni la finalité de ce doocument. Par ailleurs, cette étude objective que le document d’information pré-transfusionnelle n’est quasiment jamais donné au patient. doi:10.1016/j.tracli.2010.09.058

Thème 05 : formation P-016

Tout sur le CUP en 1 heure et 3 temps I. Plantin Hôpital de Quimper, Quimper, France E-mail: [email protected]. Introduction.– Dernier verrou sécuritaire avant la transfusion, le CUP est une étape obligatoire et capitale aux modalités définies dans la circulaire DGS/DHOS/Afssaps no 3–582 du 15 décembre 2003, fiche technique no 4. Simple dans son principe, l’objectif est de s’assurer de la compatibilité immunohématologique entre le receveur et les produits sanguins labiles (PSL) transfusés. Dans le cadre d’une démarche permanente d’amélioration de la qualité, des

Posters / Transfusion Clinique et Biologique 17 (2010) 404–434 séances de formation sont proposées aux IDE et sages-femmes du centre hospitalier de Quimper. Ces ateliers, enrichis de supports et plaquettes d’information, se décomposent en trois phases : – rappels règlementaires : - qui contrôle ? - ou ? - quand ? - comment ? Le contrôle ultime de concordances pour tous les PSL utilise tous les documents disponibles : bordereau de délivrance, ordonnance PSL, étiquette PSL, carte groupe ABO, le contrôle de compatibilité immunologique ABO (CGR) ; – contrôle de compatibilité immunologique ABO : les dispositifs présents sur le marché répondent aux critères définis par l’Afssaps. La safety card Diagast est utilisée au centre hospitalier. Trois zones d’identification, de manipulation d’interprétation et de décision y sont individualisées. Les conditions de conservation du carton et les principales difficultés d’interprétation ou causes d’erreur sont abordées ; – contrôle des connaissances : les connaissances, avant et après la séance, sont évaluées sur le logiciel « Blood Quizz » outil informatisé pédagogique interactif et ludique. Conclusion.– Une des causes majeures de mortalité transfusionnelle est l’erreur d’attribution ABO. Le contrôle ultime prétransfusionnel, ultime verrou sécuritaire doit être pratiqué par un personnel soignant formé, entraîné et qualifié incitant à renforcer la formation en vue d’une interprétation fiable et non ambiguë dans toutes les situations. Récemment mis en place, 72 IDE et sages-femmes ont, à ce jour, participé à cet atelier. doi:10.1016/j.tracli.2010.09.059 P-017

Un outil d’évaluation sur Internet des connaissances et pratiques en transfusion C. Hadrzynski a,∗ , S. Lefrant b , Groupe Réhal réseau hémovigilants Aquitaine-Limousin, Bordeaux, France, réseau hémovigilants Aquitaine-Limousin, Limoges, France a Agence régionale de santé, Bordeaux cedex, France b Télésanté Aquitaine, Bordeaux, France ∗ Auteur correspondant. E-mail: [email protected] (C. Hadrzynski). Le groupe de travail, réseau des hémovigilants Aquitaine Limousin (Réhal) a souhaité mettre à disposition des établissements de santé (ES) transfuseurs, un outil informatique utilisable par voie Internet pour l’évaluation des connaissances et pratiques en transfusion. Vingt-sept questions, jugées incontournables, sur les 157 du questionnaire initial ont été sélectionnées. L’outil informatique créé par Télésanté Aquitaine a permis la publication en ligne du questionnaire. Chaque référent d’ES a déterminé le nombre de participants à l’auto-évaluation afin d’obtenir les liens de connexion (jetons) correspondants 15 jours avant la période d’évaluation retenue par l’ES. Chaque utilisateur a pu se connecter individuellement et anonymement pendant les 20–30 minutes nécessaires à la saisie des réponses aux 116 items du questionnaire ; il a bénéficié d’une restitution en temps réel de ses résultats avec affichage personnalisé des bonnes réponses et de son score. Au terme de la période d’évaluation, chaque ES a rec¸u un fichier Excel permettant une analyse statistique. Cinquante-six ES de l’inter-région AquitaineLimousin ont participé : 1673 jetons sur les 4530 demandés, soit 37 %, ont été utilisés malgré l’accès limité aux outils informatiques dans certains ES. Les utilisateurs se sont répartis comme suit : infirmier(e)s 86,5 %, médecins 8,8 %, sagesfemmes 1,9 %, étudiants en soins infirmiers 1,5 %, étudiants en médecine et internes 1,4 %. Le score général de bonnes réponses aux 116 items a été de 79 %. Afin de mener à bien cette étude un bon accompagnement et suivi des acteurs a été nécessaire : courrier adressé aux directeurs des ES pour proposer l’utilisation de ce questionnaire de manière anonyme et gratuite, présentation en Commission de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilance et en CME et enfin auprès du référent, des cadres et des médecins, dont l’implication a garanti la motivation et la participation des personnes évaluées. La restitution des résultats en temps réel a été très appréciée. L’ensemble des ES souhaitent renouveler cette évaluation.

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Réalisation d’un dépliant résumant l’acte transfusionnel selon les recommandations de la circulaire du 15 décembre 2003 : expérience d’un groupe de travail essentiellement composé d’infirmier(es) B. Bellik Centre hospitalier de Versailles, Le Chesnay, France E-mail: [email protected]. Introduction.– Plusieurs moyens sont utilisés par l’unité d’hémovigilance pour veiller à la sécurité transfusionnelle dans notre établissement : formations institutionnelles, informations/sensibilisations, mise à disposition de documents (procédures, conduites à tenir, diagrammes décisionnels. . .) ou en utilisant l’intranet (film et quizz sur le contrôle ultime avec l’aimable autorisation de la société Diagast et prochainement module sur l’acte transfusionnel piloté par la société FormaDirect). Afin de renforcer ce système, nous avons soumis début 2008, l’idée de mettre en place un groupe de référents essentiellement composé d’infirmier (es) ayant pour mission de travailler sur la conception d’un document d’aide à la réalisation de l’acte transfusionnelle (conforme aux recommandations de la circulaire du 15 décembre 2003) simple et facile d’utilisation par les infirmier(es). Après avoir approuvé le projet, la direction qualité et gestion des risques et la direction des soins infirmiers ont collaboré avec nous à la mise en place de ce groupe transversal. Buts fixés.– Appropriation des étapes de contrôle par les membres du groupe puis par leurs collègues dans les unités de soins respectives, participation à la réalisation de questionnaires, finalisation et diffusion du document et enfin évaluation de son apport en sécurité transfusionnelle. Résultats (quelques indicateurs d’efficacité du travail mené par les IDE du groupe).– Finalisation et diffusion du document (dépliant) dans tous les services ; amélioration du pourcentage de bonnes réponses aux trois questionnaires diffusés entre 2008 et 2009 avant mise à disposition du dépliant (35, 40 puis 66 %, Fig. 1), diminution du taux de non conformités des fiches de délivrance (8,21 % en 2008 versus 5,23 % en 2009). Conclusion.– Ces résultats nous permettent d’encourager ce type d’initiative. En effet le rôle bénéfique sur le terrain d’un tel groupe transversal nous parait évident dans un système d’hémovigilance.

Fig. 1. Analyse des réponses aux trois questionnaires diffusés entre 2008 et 2009. doi:10.1016/j.tracli.2010.09.061 P-019

Suivi de l’évaluation des connaissances et des pratiques médicales transfusionnelles H. Gouëzec a,∗ , A. Bazin b , É. Berger c , V. Bergoin-Costello d , V. Betbezé e , V. Bourcier f , A. Damais g , S. Ducroz h , P. Fialon i , I. Hervé j , C. Huchet k , B. Lassale l , S. Léo m , V. Lovi n , C. Leniger o , S. Moron p , P. Renom q , V. Turmel a