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i !ii~iiiiiliili: souris pourraient en 6tre responsables, tant il semble facile de confondre entre elles les differentes especes de Cimex. II pourrait etre interessant, quand c'est le cas, de contr61er les chauves-souris qui nichent dans I'environnement. A tout prendre, nos bonnes vieilles punaises domestiques etaient sans doute plus rassurantes que ces punaises venues d'ailleurs susceptibles de vehiculer toutes sortes de virus. Mais tr6ve d'inquietudes, le bon principe de precaution est pr6t & intervenir... Lancet357 (24/02/01) 604
Pancrdatite scldrosante et IgG4 • La pancr~atite scl(~rosante est une forme particuli6re de pancr~atite chronique qui se caract~rise par des crises douloureuses abdominales moins frequentes, un r6tr~cissement irr(~gulier du canal pancrdatique principal et une augmentation de volume du parenchyme pancr~atique. Elle est associ6e une inflammation lymphoplasmocytaire et une hypergammaglobulin(~mie. II en est fait mention dans la litterature sous diff~rents noms : pancr~atite inflammatoire primaire, pancrdatite scldrosante lymphoplasmocytaire, pancreatite auto immune, pancr~atite chronique avec r6tr~cissement irr~gulier du canal pancr~atique principal.., cette forme de pancrdatite est sensible & la corticothSrapie. Des ~tudes pr~liminaires avaient permis & Hideaki Hamado et al. de mettre en 6vidence & I'dlectrophor~se, chez des patients atteints de cette affection, une bande d'aspect monoclonal au niveau de la fraction la plus rapide des gamma globulines que I'immunopr~cipitation avait permis d'identifier comme une concentration 6levee de la sousfraction 4 des IgG. Parmi les quatre sous classes des IgG, I'lgG4 est, avec I'lgG3, celle
Traitement antibiotique des pyodermites superficielles L
es infections cutan~es superficielles tou. chant le follicule pilo-s~bac~ (furoncles ou anthrax) ou I'~piderme inter-fofliculaire (impetigo ou ecthyma) sont tr~s fr~quentes en m~decine de ville et leur ~volution est habituellement b~nigne. Les germes en cause sont essentiellement Staphylococcus aureus et dans le cas des imp~tigos ce peut ~tre aussi un streptocoque [J-h~molytique. Quand le recours ~ I'antibioth~rapie ser . . . . . ndcessaire, on utilise habituellement I'acide fusidique ou la pristinamycine. A. Claudy et le Groupe franqais d'~tude publient les r#sultats d'une ~tude qui av~.v~l,, pour but d'~valuer comparativement I'efficacit~, la tolerance, I'appr~ciation par les malades et le cogt d'un traitement par Fun ou I'autre de ces deux antibiotiques (traitement de 7,5 jours par I'acide fusidique ou de 10 jours par la pristinamycine). Cette ~tude multicentrique randomis~e aport# sur 334 patients, dont 128 femmes, dg~s de 38,2 + 15,9 ans. Les germes isol~s ~ jo ~taient, pour chacun des deux groupes, comme d~crits clans le tableau suivant. Les patients trait~s par I'acide fusidique ont connu moins d'effets ind~sirables que ceux trait~s par la pristinamycine. 22,8 % des patients du groupe AF et 39, 7 % des patients du groupe P o n t rapportd au moins un ~v~nemerit inddsirable. Le pourcentage de gu~rison
dont la concentration est habituellement la plus faible (3 a. 6 % des IgG). Des concentrations ~|ev6es d'lgG4 sont rarement observees. On les observe en particulier dans certaines dermatites atopiques, certaines infections parasitaires et le pemphigus vulgaris ou violaceus. C'est pourquoi ces auteurs ont voulu pr~ciser si cette ~ldvation des IgG4 ~tait sp~cifique de la seule pancr6atite sclerosante. IIs ont & cette fin effectu~ des dosages de cette immunoglobuline par immunodiffusion radiale et immunoabsorption enzymatique chez 20 patients atteints de cette affection et 154 patients atteints de cancer du pancreas, de pancr~atite chro-
RevueFrsnqaisedes Laboratoires,mars2001, N" 331
Germes
Groupe AC
Groupe P
Staphylococcus aureus
79
83
Streptococcus
18
16
Autres germes
69
54
GroupeAC = acidefusidique,groupeP = pristinamycine. observ~ au 1 le jour dtait de 79,7 % pour I'acide fusidique et de 76,1% pour la pristinamycine. Cette gu~rison ~tait confirm~e au 25 ejou r chez 92,6 % des patients du groupe AF et 90,4 % des patients du groupe R Au t..=n ~conomique, I'avantage revena# au traitement par I'acide fusidique avec un coCJtmoyen total de 443 F contre 545 F pour le traitement par la pristinamycine. ol,~taux de r~sistance ~ chacun de ces deux antibiotiques ~tait tr#s bas et comparables aux donn#es ~piddmiologiques et aux r6sultats . publi~s. Dans I'ensemble, les rdsultats sont comparables ~ ceux d'autres 6tudes. En conclusion, ces deux strategies de traitement se sont r#v~l~es peu diff6rentes quant leurs r~sultats. Mieux tol~r~ du point de vue digestif I'acide fusidique est mieux appr~ci~ par les patients et le coot du traitement, m(~ins long, est nettement inf~rieur pour I'acide fusidique. L'utilisation de ce dernier pendant 7,5 jours , est donc une alternative ~conomique et sgre au traitement de rdf~rence de 10 jours par la pristinamycin ,.
nique, de cirrhose biliaire primitive, d'angiocholite sclerosante primitive ou d'un syndrome de Sj0gren. IIs ont doses en m~me temps les immuncomplexes circulants et les IgG4 de ces immuncomplexes. Les concentrations s~riques moyennes d'lgG4 ~taient de 663 mg/dl (136-1 150) chez les patients ayant une pancrdatite scl~rosante alors que, chez les sujets normaux comme chez les sujets atteints d'autres affections, elles ~taient de 51 mg/dl (15-128). Par ailleurs, la concentration s~rique des immuncomplexes et des IgG4 li~es aux immuncomplexes dtait significativement plus dlev6e, avant corticotherapie que quatre
Presse Mc-~I.30 (03/03101) 364-368
semaines apr~s mise en oeuvre de ce traitement qui entratnait une r6mission clinique et une baisse significative de ces immuncomplexes. Les auteurs de cette 6tude en concluent que les patients atteints de pancr6atite scl6rosante pr6sentent des concentrations dlev~es d'lgG4 dont I'importance semble li6e & I'activit~ de I'affection et que le dosage de cette-sous classe d'lgG permet de diff~rencier les pancr6atites scl6rosantes des autres affections pancrdatiques. New Engl. J. Med. 344 (08/0301) 732-738 21