Traitement des varices des membres inférieurs par radiofréquence : indications et limites. À propos d’une complication rare

Traitement des varices des membres inférieurs par radiofréquence : indications et limites. À propos d’une complication rare

Posters Conclusion La maladie cœliaque a un spectre de manifestations cliniques très larges pouvant associer des symptomes digestifs et extra digestif...

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Posters Conclusion La maladie cœliaque a un spectre de manifestations cliniques très larges pouvant associer des symptomes digestifs et extra digestifs, comme illustré dans notre observation. Son pronostic ne tient pas tant à la mal absorption mais aux complications qui restent toujours possibles, en particulier, la dégénéréscence maligne et les accidents thromboemboliques. Mots clés Maladie cœliaque ; Accidents thromboemboliques Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.069 P28

Vascularite rhumatoïde du sujet âgé A. Kefi , F. Daoud , Z. Aydi , L. Baili , B. Ben Dhaou ∗ , F. Boussema Service de médecine interne, hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Ben Dhaou) Introduction La vascularite rhumatoïde (VR) complique habituellement des années d’évolution de polyarthrite rhumatoïde (PR). Elle est rarement inaugurale et ses manifestations systémiques, souvent au premier plan, peuvent égarer le diagnostic surtout chez le sujet âgé. Observation Cette patiente âgée de 69 ans, hypertendue sous traitement, était hospitalisée pour bilan étiologique de nouures cutanées, de paresthésies avec sensation de brûlures et de cuisson au niveau des membres inférieurs d’évolution sub-aiguë, associées à un syndrome inflammatoire biologique évoluant dans un cadre d’altération de l’état général. Elle rapportait une polyarthrite chronique symétrique et distal évoluant depuis dix ans et prédominant aux mains et aux poignets associée à une xérostomie et une xérophtalmie. L’électromyogramme objectivait une atteinte neurogène sensitivomotrice axonale bilatérale asymétrique touchant les 4 membres à prédominance sensitive et aux membres inférieurs. L’étude histologique de la biopsie neuromusculaire concluait à une atteinte neurogène avec infiltrat périvasculaire compatible avec une vascularite. L’étude histologique de la biopsie cutanée objectivait une vascularite. Devant ce tableau, le diagnostic retenu était une polyarthrite rhumatoïde séropositive, destructrice et associée à un syndrome de Sjögren révélé par une vascularite rhumatoïde cutanée et neurologique périphérique. La patiente était traitée par une corticothérapie (3 boli de méthylprednisolone relayé par voie orale à la dose de 1 mg/kg/j), des antipaludéens de synthèse et du méthotrexate. Le recul actuel est de 3 mois avec bonne évolution clinico-biologique. Conclusion La VR reste une complication grave et méconnue de la PR, qui pose encore des difficultés diagnostiques, pronostiques et thérapeutiques. Mots clés Polyarthrite rhumatoïde ; Vascularite Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.070 p29

Vascularite neurologique et syndrome de Gougerot-Sjögren A. Kefi , Z. Aydi , F. Daoud , L. Baili , B. Ben Dhaou ∗ , F. Boussema Service de médecine interne, hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Ben Dhaou) Introduction Le syndrome de Gougerot-Sjögren (SGS) est une affection auto-immune caractérisée par une infiltration

325 lymphocytaire et une destruction des glandes salivaires et lacrymales. Près de 20 % des patients développent une atteinte neurologique centrale ou périphérique. Observation Cette patiente âgée de 44 ans, aux antécédents familiaux de maladies systémiques, était admise pour bilan étiologique de polyarthralgies d’allure inflammatoire des grosses et petites articulations, xérophtalmie, xérostomie associées à des paresthésies des deux mains. L’examen n’avait pas retrouvé d’anomalies hormis une hypoesthésie au niveau du territoire de la branche inférieure du nerf V droit. L’électromyogramme objectivait un syndrome du canal carpien bilatéral, sensitivo moteur à prédominance droite, discret à modéré de mécanisme axono-démyélinisant, associé à une atteinte axonale modérée du nerf péronier profond gauche. La biopsie neuromusculaire retrouvait un discret infiltrat inflammatoire périvasculaire avec épaississement de la paroi vasculaire. Une angio-IRM cérébro-médullaire était sans anomalies. Il s’agissait donc d’une vascularite du système nerveux périphérique isolée, sans atteinte centrale. Devant ce tableau, après avoir éliminé les causes toxiques, iatrogènes et infectieuses, une pathologie systémique était suspectée. Un SGJ était retenu devant un syndrome sec oculo-buccal objectif et subjectif (Break Up Time altéré à l’examen ophtalomolgique et un stade III à la BGSA) et des anti SSA, SSB positifs. Le diagnostic retenu était un SGJ avec vascularite du système nerveux périphérique. La patiente était mise sous corticothérapie : 3 boli de méthylprednisolone relayé par voie orale à la dose de 1 mg/kg/j. On a aussi démarré les boli de cyclophosphamide. Conclusion La diversité clinique des manifestations neurologiques du SGS peut fréquemment mimer une pathologie ischémique ou inflammatoire d’où la nécessité de trouver des marqueurs biologiques fiables. Par ailleurs, il est nécessaire d’envisager des protocoles thérapeutiques multicentriques contrôlés afin de mieux appréhender la prise en charge médicamenteuse de cette affection potentiellement invalidante. Mots clés Syndrome de Gougerot-Sjögren ; Vascularite neurologique Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.071 P30

Traitement des varices des membres inférieurs par radiofréquence : indications et limites. À propos d’une complication rare A. Abdi ∗ , C. Belghith , S. Ayechi , C. Abdelhedi , A. Sridi , K. Sassi , A. Chouchene Service de chirurgie générale, hôpital des forces de sécurité intérieure, La Marsa, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : aida [email protected] (A. Abdi) L’insuffisance veineuse chronique des membres inférieurs est une pathologie fréquente, affectant 30 à 40 % de la population générale. Le stripping est la méthode chirurgicale la plus radicale et la plus classique, mais depuis une dizaine d’années sont apparues les techniques endovasculaires qui détruisent la veine en certains points sans la retirer, telles que la radiofréquence, le laser et les produits sclérosants. Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 58 ans suivie depuis 1995 pour varices des membres inférieurs. Elle a eu un stripping de la veine saphène interne droite en octobre 2009. L’évolution était marquée par la récidive de sa symptomatologie à droite en rapport avec une incontinence ostiale et tronculaire de la saphène externe droite. Elle a eu une ablation de la saphène externe par radiofréquence. Les suites étaient marquées par l’apparition en

326 postopératoire d’une impotence totale des releveurs du pied droit nécessitant son hospitalisation dans notre service à deux reprises. L’examen neurologique montrait une atteinte de la sciatique poplitée externe. La radiofréquence se présente comme une technique alternative à la chirurgie conventionnelle des varices. Toutefois les données cliniques sur l’efficacité et la sécurité de cette technique restent à discuter. Mots clés Varices ; Radiofréquence Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.072 P31

Thromboses veineuses de siège inhabituel par hyperhomocytéinémie, à propos de deux cas N. Menasria ∗ , A. Bouaacha EPH Ibn Rochd, Souk Ahras, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Menasria) Introduction De nombreuses études ont montré qu’une augmentation modérée de la concentration plasmatique d’homocystéine constituait un facteur de risque indépendant de mortalité cardiovasculaire, de cardiopathie ischémique, d’artériopathie périphérique, et également, de thrombose veineuse. Objectif Nous rapportons 2 cas de thromboses veineuses de siège inhabituel par hyperhomocytéinémie (thrombose de la veine porte et de ses deux branches et thrombose de la veine centrale de la rétine). Observation Cas 1 : Un patient âgé de 41 ans consultait pour une baisse de l’acuité visuelle brutale de l’œil gauche, l’examen de fond d’œil montrait une occlusion de la veine centrale de la rétine confirmée par l’angiographie à la fluorescéine. Un bilan étiologique complet était réalisé ne montrant aucune anomalie cardiovasculaire et aucun signe biologique et clinique évoquant une maladie de système. Aucun trouble de la coagulation en dehors d’une hyperhomocytéinémie modérée à 18,11 ␮mol/L. Cas 2 : Une patiente âgée de 31 ans consultait pour une ascite isolée, l’écho-Doppler hépatique objectivait une thrombose semi-récente de la veine porte et de ses deux branches avec cavernome portal. L’examen clinique ne retrouvait pas de stigmates de maladie du système ni de facteurs de risque de maladie thromboembolique en dehors de la prise de contraception orale. Un bilan étiologique était réalisé, ne montrant aucun trouble de la coagulation ou de thrombophilie en dehors d’une hyperhomocytéinémie modérée à 14,86 ␮mol/L avec une légère carence en folates. Discussion La prévalence de l’hyperhomocytéinémie dans une population de malades présentant un premier épisode de thrombose veineuse est de l’ordre de 10 %. Il s’agit donc d’une anomalie fréquente susceptible de s’associer à d’autres facteurs de risque. Elle est souvent d’origine nutritionnelle par carence marginale en folates ou en vitamine B12. Conclusion Le caractère typiquement multifactoriel de la maladie thromboembolique incite à rechercher autant que possible les facteurs de risque de cette pathologie. Le dosage de l’homocystéine devrait faire partie du bilan, en particulier, dans les sites inhabituels. Mots clés Hyperhomocystéinémie ; Thrombose porte ; Thrombose de la veine centrale Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.073

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Syndrome de la traversée thoraco-brachiale traité chirurgicalement par double résection costale : à propos d’un cas C. Meddeb 1,∗ , G. Böge 1,2 , J.-P. Berthet 2 , J.-P. Laroche 1 , C.-H. Marty-Ané 2 1 Service de médecine vasculaire, hôpital Saint-Éloi, CHRU de Montpellier, Montpellier, France 2 Service de chirurgie thoracique et vasculaire, hôpital Arnaud-de-Villeneuve, CHRU de Montpellier, Montpellier, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Meddeb) Introduction La côte cervicale représente 3 à 30 % des étiologies du syndrome de la traversée thoraco-brachiale (STTB). La survenue de complications vasculaires et l’existence d’anomalie osseuse évidente, indiquent un traitement chirurgical. Observation Mlle V.C., âgée de 22 ans, sans antécédents pathologiques, consulte pour un syndrome algique cervico-brachial droit survenant essentiellement à l’occasion d’effort, parfois spontanément lors de position tenue, depuis six mois environ et intéressant l’épaule, le bras et l’avant-bras, sans irradiation dans la main. L’examen clinique objective la côte surnuméraire dans le creux sus-claviculaire droit, avec déclenchement d’une douleur et perception de l’artère sous-clavière positionnée en avant de la côte. Les manœuvres du chandelier et le test d’Allen sont positifs. L’EMG du membre supérieur ne montre pas de signes d’atteinte canalaire ni de signes électriques de plexopathie. L’écho-Doppler artériel des membres supérieurs objective un STTB droit en rapport avec un conflit osseux anatomique avec déviation vasculaire et ectasie débutante. L’angio-scanner des membres supérieurs retrouve une compression extrinsèque de l’artère sous-clavière droite entre l’arc antérieur de la première côte thoracique droite et la clavicule avec réduction de calibre de l’ordre de 75 %. Le traitement chirurgical a été pratiqué par voie sus-claviculaire avec résection combinée de la côte surnuméraire et de la première côte avec scalenectomie antérieure et moyenne et artériolyse sousclavière. L’évolution est marquée par une amélioration clinique avec la disparition des phénomènes de compression vasculaire dynamique à l’écho-Doppler artériel de contrôle à 2 mois postopératoire avec l’indication de poursuivre la kinésithérapie douce avec récupération des amplitudes articulaires. Discussion Le STTB représente une cause invalidante de paresthésies des membres supérieurs. Le traitement chirurgical est actuellement bien codifié et optimisé par la kinésithérapie mais les récidives après traitement sont fréquentes. La récidive serait de l’ordre de 10 % et l’efficacité du traitement à 18 mois ne dépasserait pas les 45 %. Conclusion L’efficacité de la chirurgie dans le STTB est liée à la pertinence de l’indication opératoire qui repose sur des critères morphologiques et hémodynamiques stricts. Mots clés Syndrome de la traversée thoracobrachiale ; Résection costale combinée Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.07.074