Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Chirurgie de la main 31 (2012) 376–436 Adhesion and inflammatory response were greater in the radiotherapy group (P < 0.001). Tendon healing in the radiation group was found to be more uniform and organized. However, this difference was not statistically significant. When individual variables of the Movin scale were evaluated separately, nuclei of the tenocytes in the radiation group showed a closer resemblance to normal tendon tissue when compared to control group (P = 0.007). Radiotherapy with 3 Gy X irradiation modulated the inflammatory response in favor of peritendineous adhesions. Another possible drawback of irradiation was suppression of the intratendineous healing response. However, healing tissue in the laceration zone was organized and uniform with preservation of the tenocyte nucleus architecture in the radiation group. Studies with different dosing regimens and higher number of animals are necessary to determine the ideal dose which will suppress the sinovial response without compromising tendon healing. http://dx.doi.org/10.1016/j.main.2012.10.106 CP106
Micro-anastomose vasculaire par voie endoscopique : étude de faisabilité sur deux avant-bras de cadavre E. Robert a , S. Facca b , P. Liverneaux b,∗ Hand Surgery Department, Strasbourg University Hospitals, Illkirch, France b Service de chirurgie de la main, hôpitaux universitaires de Strasbourg, Illkirch, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (P. Liverneaux) a
Mots clés : Micro-chirurgie ; Anastomose ; Endoscopie La taille des incisions des lambeaux musculaires libres est souvent très grande, source d’adhérences profondes et de cicatrices inesthétiques. Elle se justifie pour réaliser le temps micro-chirurgical confortablement. Pour la diminuer, le but de ce travail était d’étudier la faisabilité de micro-anastomoses vasculaires par voie endoscopique. Le matériel comprenait deux cadavres, un télémanipulateur, un clamp vasculaire démontable. La peau antébrachiale a été décollée puis distendue par insufflation de gaz. Quatre incisions de 1 cm ont permis d’installer quatre trocarts reliés à un télémanipulateur. L’artère a été disséquée (radiale ou ulnaire) et le clamp démontable a été introduit par un trocart sous la peau, puis installé sur l’artère qui a été sectionnée. L’anastomose a été réalisée avec des points de 10/0. L’anastomose a duré deux heures sous insufflation sans fuite. Les deux artères ont été repérées puis disséquées sans difficulté. L’anastomose a été réalisée dans de bonnes conditions. Le montage et démontage du clamp étaient chronophages. Les difficultés principales ont été causées par un fil trop long et une aiguille trop fragile. Nos résultats démontrent la faisabilité de micro-anastomoses vasculaires par voie endoscopique. Reste à réaliser le premier cas clinique par exemple sur un lambeau de latissimus dorsi. http://dx.doi.org/10.1016/j.main.2012.10.107
Communications orales – Traumatologie CP107
Traitement endoscopique de l’épicondylalgie du coude : suivi à long terme
V. Beauthier ∗ , C. Dumontier Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, SOS main, hôpital Saint-Antoine, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (V. Beauthier)
Mots clés : Épicondylalgie ; Arthroscopie ; Coude Introduction.– L’objectif de cette étude est de rapporter notre expérience dans le traitement sous arthroscopie des épicondylalgies d’origine tendineuse résistantes à un traitement médical bien conduit et les résultats au dernier recul.
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Matériel.– Sur une période de sept ans et quatre mois, 25 patients consécutifs ont été opérés par un seul chirurgien. Vingt-deux patients ont pu être suivis. On a relevé 26 interventions. Méthodes.– La technique utilisée a été endo-articulaire, avec section de la capsule latérale puis de l’insertion des muscles court extenseur radial du carpe et extenseur commun des doigts. L’âge moyen des patients était de 45 ans (36–55), cinq patients étaient pris en charge en accident de travail ou maladie professionnelle (un cas bilatéral), une patiente était suivie pour fibromyalgie. Les patients ont été évalués cliniquement, par un questionnaire de la fonction du coude de la Mayo Clinic, et sur la douleur au repos, lors des activités de la vie quotidienne et à l’effort. Résultats.– Le recul moyen était de 51 mois (17,6–88,7). La douleur au repos était de 0,38 (sur 10), de 0,81 dans la vie quotidienne, à l’effort de 4,11. Le score moyen fonctionnel était de 90 sur 100. Deux patients ont dû être réopéré. Seize patients (62 %) disaient aller « beaucoup mieux », 6 « mieux » (23 %) et 4 étaient identiques (15 %). Vingt-et-un patients étaient satisfaits (81 %), 23 redemanderaient l’intervention (88 %). On ne retrouve pas de différence statistiquement significative entre le sous-groupe en accident du travail et celui des autres patients pour le critère douleur de la vie quotidienne avec un p = 1,35 pour les douleurs au repos ; p = 0,51 pour les douleurs lors des activités de la vie quotidienne et p = 0,37 pour les douleurs à l’effort). Deux complications mineures (brûlure cutanée, sepsis sous-cutané) ont été observées. Discussion.– Les résultats montrent une amélioration des patients en postopératoire. La satisfaction du patient est corrélée aux résultats cliniques et du score fonctionnel de la Mayo Clinic. Le traitement des épicondylalgies rebelles est très débattu, plusieurs techniques chirurgicales ont été décrites avec des bons voire excellents résultats. Le traitement arthroscopique, inspiré des travaux de Kuklo a été adopté par différents auteurs : Baker, Owens, Jerosch. Nos résultats cliniques et fonctionnels sont équivalents. Un délai supérieur avant la reprise du travail pourrait s’expliquer par un nombre plus élevé de patients en accident de travail dans notre série. Conclusion.– La résection arthroscopique a des résultats satisfaisants, stables dans le temps, dans le traitement des épicondylalgies rebelles. Elle est une alternative au traitement chirurgical à ciel ouvert. http://dx.doi.org/10.1016/j.main.2012.10.108 CP108
Quelle position du coude permet de protéger le nerf radial dans les abords de la tête radiale ? Étude anatomique
E. David ∗ , L. Ferraz , C. Maes Clavier , V. Rotari , E. Havet Service d’orthopédie traumatologie, CHU Nord-Amiens, Amiens, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (E. David)
Mots clés : Nerf radial ; Tête radiale ; Fracture Introduction.– Les fractures de la tête radiale représentent un tiers des fractures du coude et jusque 6 % de l’ensemble des fractures. Leur traitement chirurgical expose au risque de paralysie du nerf radial. Ces dernières sont liées à des lésions d’étirement ou de compressions, soit par les structures anatomiques, soit par les daviers et les écarteurs. Par cette étude, nous avons cherché à préciser le cheminement du nerf radial près de l’extrémité supérieure du radius dans différents mouvements du coude, en flexion et en extension, puis en pronation et en supination. L’objectif était de préciser la position optimale du coude lors de ce type de chirurgie. Matériel et méthodes.– Nous avons disséqué 26 membres supérieurs de 14 cadavres embaumés (cinq hommes et neuf femmes). La dissection débutait dans la gouttière bicipitale latérale pour retrouver le tronc du nerf radial qui était ensuite suivi jusque son passage entre les faisceaux du muscle supinateur. Nous avons pris soin de préserver toutes les branches musculaires pour éviter une mobilisation accidentelle du nerf. Les deux branches sensitive et motrice ont été suivies. Différentes mesures ont été alors réalisées établissant des distances entre le croisement de la branche profonde du nerf radial au muscle supinateur et des repères anatomiques tels que l’interligne articulaire condylo-radial, la tête radiale, la tubérosité bicipitale, le croisement du nerf au tiers inférieur de l’humérus. Nous avons également mesuré l’épaisseur du faisceau profond du muscle supinateur qui sépare le nerf radial du col du radius.