Traitement endoscopique endonasal mini-invasif de la neuropathie optique réfractaire dysthyroïdienne : rationnel et résultats

Traitement endoscopique endonasal mini-invasif de la neuropathie optique réfractaire dysthyroïdienne : rationnel et résultats

Disponible en ligne sur ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 77 (2016) 286–288 SFE Bordeaux 2016 Communications orales et pr...

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Disponible en ligne sur

ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 77 (2016) 286–288

SFE Bordeaux 2016 Communications orales et présentations orales de poster

Thyroïde : actualités diagnostiques et thérapeutiques夽

CO-051

neuropathie optique dysthyroïdienne réfractaire à la corticothérapie. Une étude prospective en cours comprenant plus de patients sur une période de suivi plus longue devrait permettre de confirmer ces données et d’affiner le processus de sélection des patients éligibles.

Traitement endoscopique endonasal mini-invasif de la neuropathie optique réfractaire dysthyroïdienne : rationnel et résultats (Dr) a,∗ ,

(Dr) b ,

(Dr) a ,

M. Berhouma C. Vartin-Vardanian T. Jacquesson L. Du Pasquier (Dr) c , F. Borson Chazot (Pr) d , E. Jouanneau (Pr) a , C. Bournaud Salinas (Dr) e a Service de neurochirurgie B, hôpital Pierre-Wertheimer, hospices civils de Lyon, Lyon, France b Service d’ophtalmologie, hôpital Pierre-Wertheimer, hospices civils de Lyon, Lyon, France c Centre hospitalier national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts, Paris, France d Service d’endocrinologie, hôpital Louis-Pradel, hospices civils de Lyon, Lyon, France e Service de médecine nucléaire, hôpital Louis-Pradel, hospices civils de Lyon, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Berhouma) Introduction La neuropathie optique est une complication redoutable de l’orbitopathie Basedowienne avec une incidence estimée entre 3 à 5 %. La décompression chirurgicale demeure une solution efficace en cas de menace visuelle. Les solutions chirurgicales classiques par voies maxillo-faciales et ORL connaissent des limitations particulièrement en termes de décompression du canal optique proprement dit. La voie endoscopique endonasale permet une décompression intégrant le canal optique et la paroi médiale de l’orbite. Matériels et méthodes Les patients porteurs d’une neuropathie optique réfractaire dysthyroïdienne réfractaire à la corticothérapie ont été sélectionnés sur des critères neuro-ophtalmologiques lors d’une consultation multidisciplinaire dédiée. Tous les patients ont été explorés en pré-opératoire et post-opératoire immédiats puis à 3 mois par un bilan neuro-ophtalmologique (champs visuel, acuité visuelle, fond d’œil, OCT, exophtalmométrie, bilan oculomoteur, vision des couleurs et score d’activité), une imagerie orbitaire ainsi qu’une évaluation endocrinienne. Résultats Onze patients présentant une neuropathie optique dysthyroïdienne réfractaire ont été sélectionnés sur 12 mois. Seize canaux optiques ont été décomprimés. La morbidité et la mortalité opératoires sont nulles. Dix patients (90,9 %) ont été améliorés dès l’évaluation post-opératoire immédiate. Aucune dégradation post-opératoire ne fut notée. Discussion La décompression endoscopique endonasale du canal optique et de l’apex orbitaire constitue une solution simple et efficace dans la gestion de la

夽 Résumés présentés lors du 33e congrès de la société franc ¸ aise d’endocrinologie Bordeaux 2016.

0003-4266/$ – see front matter

Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.131 CO-052

Orbitopathie basedowienne et rituximab : résultats préliminaires du recueil rétrospectif franc¸ais M. Flamen-D’Assigny a,∗ , J.-B. Deltour a , L. Giovansili (Dr) b , P. Pierre-Renoult (Dr) c , I. Raingeard (Dr) d , B. Cariou (Pr) e , P. Caron (Pr) f , L. Pierre (Dr) e , D. Drui (Dr) e a CHU de Nantes, Nantes, France b Roschild, Paris, France c CHU, Tours, France d CHU, Montpellier, France e CHU, Nantes, France f CHU, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Flamen-D’Assigny) Contexte Éfficacité du rituximab (RTX) dans l’orbitopathie basedowienne (OB) cortico-dépendante/cortico-résistante (CDR) controversée. Objectifs Évaluer la réponse clinique au RTX chez les patients présentant une OB CDR. Méthode Étude rétrospective nationale (sous l’égide GRT) chez des patients traités par RTX 1gx2 (sauf n = 1 [donnée manquante]) pour OB CDR. Patients classés en fonction du type d’atteinte initiale : inflammatoire (CAS > 3), oculomotrice (Diplopie/Lancaster) et/ou neurologique (AV < 5/10 et/ou œdème papillaire). Réponses inflammatoires, oculomotrices et neurologiques évaluées à 3 & 6 mois. Patient considéré comme répondeur si amélioration de tous les paramètres ou non répondeur si amélioration d’aucun ou seulement une partie des paramètres. Résultats 19 patients (14 femmes, 5 hommes), âgés de 46 (28–68) ans, Basedow (n = 16) ou Hashimoto (n = 2). Dose cumulée moyenne glucocorticoïdes intraveineuse (GCIV) : 6,75 g. Tabagisme : 5 actifs, 6 sevrages. 11/19 (57 %) répondeurs. Réduction inflammation : 12/16. Réduction signes neurologiques : 9/11. Pas d’efficacité sur les formes oculomotrices pures. CAS initial élevé associé à meilleure réponse : 4,45 ± 1,00 chez répondeurs vs 2,38 + –1,08 chez non répondeurs (p < 0,001). Pas d’effet indésirable sévère du RTX. Discussion Résultats préliminaires confirmant l’efficacité du RTX dans les formes inflammatoires. Poursuite du recueil en cours (47 patients espérés). Limites de l’étude : rétrospective avec population hétérogène. Perspective :