Transfert, dans 〈E. coli〉, de séquences de gènes de mammifères

Transfert, dans 〈E. coli〉, de séquences de gènes de mammifères

VIII J. Virol., I$, 659). Un vecteur capable de recevoir des fragments produits par EcoRl et porteur de 3 mutations ambre - - donc pr~sentant de meil...

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VIII

J. Virol., I$, 659). Un vecteur capable de recevoir des fragments produits par EcoRl et porteur de 3 mutations ambre - - donc pr~sentant de meilleures garanties de s~curitd ~ a ~t~ construit (Enquist et al, 1976, Nature, 255, 596). La recherche de vecteurs pour des cellules eucaryotes va bon train. L'emploi de g~nomes ddfectifs de SV40 est d~crit plus loin.

Transfert, dans (E. coil), de s~quences de gbnes de mammifbres II est difficile d'isoler un g~ne de mammif~re ~) partir du g&nome entier. I I est relativement plus facile - quoiqu'il faille voir I~ une prouesse d'enzymologiste m de recopier un RNA messager purifi~ en un segment de DNA int~grable dans un plasmide bactdrien, par exemple. Rougeon et al (1975, Nucl. Acids Res., 2, 2365) furent les premiers ~ r~ussir cette opdration. Le RNA messager de la globine de lapin servit de matrice pour la synth~se d'un DNA double brin qui fut accroch~ au plasmide pCR1 par I'interm~diaire d'extr~mit~s homopolymdriques coh~sives synth~tisdes ~ I'aide de la terminal-ddoxynucl~otidyl-transf~rase. Dans le protocole utilis~, les sites d'action de renzyme EcoR 1 sont reconstitu~s de chaque c6td de la s~quence int~grdedl~gant proc~dd qui permet, en principe, d'isoler facilement cette derni~re et de la transf~rer ~ d'autres rdplicons. Rabbitts (1976, Nature, 260, 221) ne tarda pas ~ r~ussir une experience semblable. Cette fois, c'est le plasmide, ouvert par EcoR1 et allong~ avec de I'oligo-dT, qui sert d'amorce dans la transcription r~verse (le plasmide-dT est appari& au polyA en 3" du RNA messager ; la transcriptase r~verse allonge le plasmide-dT en recopiant le RNA messager). La mdthode est, elle aussi, ~l~gante mais il est difficile d'&valuer la Iongueur de la copie r~verse. II est ~ noter que, dans tous les cas, I'introduction dans E. coil ne n~cessite pas la transformation par des doubles brins parfaits. Le colibacille fait peuve de bonne volont~ ; les enzymes de rdparation bact&riennes op~rent, au moment de la transformation, mieux que I"enzymologiste ne semble capable de le faire. II est notoire que la transcriptase r~verse ne transcrit que rarement la tota1976, 58, n ° 5.

lit~ du RNA messager substrat, en sorte que les travaux prdc~dents ne sauraient conduire qu'~ la synth~se d'une portion de g~ne. Cette affirmation m~rite d~sormais d'etre tempdrde : Efstratiatis et al, 1976, Cell, 7, 279) ont rapportd que les moldcules les plus Iongues synth~tis~es par la transcriptase r~verse portent en 3" une petite boucle. Profitant de ce repli inesp~rd qui lui sert d'amorce, la DNA polym~rase I peut synthdtiser le deuxidme brin. Hasard miraculeux, dira-t-on ? R i e n n'est moins s~r : II est possible qu'en 5" des RNAs messagers eucaryotes, ou du moins de certains d'entre eux, se trouve une dpingle ~ cheveux qui, soit aurait la vertu d'un signal propre au RNA ruessager (pour son transport ou sa traduction par exemple), soit serait le reflet d'un palindrome dans le DNA. Quoi qu'il en soit, la boucle de I'dpingle ~ cheveux synth~tis~e in vitro peut ~tre coup6e par la nucl~ase S l. Le double brin obtenu peut ~tre ensuite allong~ ~ I'aide de la terminal-d~oxynucl~otidyl-transf~rase et accrochd ~ un vecteur (plasmide ou phage) aux fins de clonage et d'amplification. Cette m~thode est probablement la meilleure, tant par sa relative simplicit6 que par le fait qu'elle engendre des recombinants porteurs de g~nes <( entiers )). La rumeur publique colporte d'autres succds obtenus par divers groupes, utilisant cette m~thode ou d'autres ( * )

Transfert, dans des cellules de mammifbres, de s6quences procaryotes. Au nombre des mutants d6fectifs du virus SV40, il existe une classe qui pr~sente d'intdressantes propri~tds ; le gdnome d~fectif est constitu~ d'un segment relativement petit (qui n~cessairement porte I'origine de la r~plication) r~it~r6 (*) La t~che de 1"6ditorialiste est, en de relies circonstances d61icate. II nous paraTt plus Iogique de citer uniquernent les travaux publi~s au jour od I'dditorial est r6digd, plut6t que de mentionner, sur la base de contacts personnels, des travaux non publi~s, au risque d'en ignorer cerrains. A titre d'exernple, la publicit6 faite p a r la grande presse amdricaine aux travaux d'Efstratiadis et al (¢ Harvard scores a first }), plusieur$ mois avant leur publication effective, et s a n s garantie que d"autres groupes n'avaient p a s atteint les rn~rnes objectifs, pouvait contribuer assurer injustement une priorit6 de fair #} I'~quipe de Harvard. Le suiet peut btre abord6 d'autant plus librement que cette dernidre ~tait effectivement en tbte.