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Posters : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 15 (2019) 301–332
Méthodes Il s’agit d’une étude observationnelle multicentrique nationale incluant tous les patients dialysés quels que soient leurs âges et leurs genres. On a exclut ceux ayant une insuffisance rénale aiguë et les vacanciers. L’objectif : déterminer la prévalence de l’hépatite C chez les patients dialysés, calculer le taux de séroconversion HVC et identifier les facteurs de risque de séroconversion. Résultats obtenus ou attendus Nous avons inclus185 centres dont 176 centres d’hémodialyse(HD) et 9 centres de dialyse péritonéale(DP) avec un nombre total des patients à 11238, un nombre des patients HVC + à 402, un nombre des machines fonctionnelles à 3139. L’âge moyen des patients était à 55,6 ans (extrêmes : 18–65), sexe ratio à 0,9. La prévalence des patients HVC + est de 3,6 %, elle est plus élevée dans les centres privés avec une moyenne de 2,7 par rapport à 1,18 aux centres publics avec une différence significative (p à 0,009). La prévalence des patients HVC + était significativement plus élevée : dans les centres d’HD par rapport aux centres de DP, dans les centres où le nombre des générateurs était supérieur à 15 et lorsque le nombre des patients par centre est supérieur à 70. Cent cinquante six patients ont séroconverti après la mise en dialyse soit une prévalence de séroconversion à 1,3 % avec un délai moyen de 6,052 ± 5,3 ans. Conclusion Notre étude montre une prévalence de séroconversion de l’HVC inférieure à celle rapportée dans la littérature ceci impose la réalisation d’une enquête nationale en homogénéisant les kits de diagnostic virologique et de traiter les patients infectés pour pouvoir éradiquer cette infection chez les patients dialysés. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.143 PO-D55
Troubles anxio-dépressifs chez les patients en dialyse péritonéale I. El Meknassi 1,∗ , Y. Guedri 1 , M. Chouchène 2 , S. Mrabet 1 , A. Azzabi 1 , M. Ben Rejeb 2 , W. Sahtout 1 , A. Fradi 1 , D. Zellama 1 , A. Achour 1 1 Département de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie 2 Département de prévention et de sécurité de soins, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (I. El Meknassi) Introduction Les troubles anxio-dépressifs (TAD) sont fréquents parmi les patients en dialyse péritonéale (DP) mais leur impact clinique reste incertain. Méthodes Nous avons mené une étude transversale incluant 50 patients en DP dans notre département afin d’évaluer la prévalence de ces troubles et d’identifier leurs facteurs de risque ainsi que leur impact clinique. Les TAD étaient évalués selon l’échelle HAD (Hospital anxiety and depression). Ont été collecté les données démographiques, cliniques et biologiques des patients, la qualité de la dialyse, la qualité du sommeil et l’observance thérapeutique et hygiéno-diététique. Résultats obtenus ou attendus L’âge moyen était 42,6 ± 12,9 ans. L’ancienneté de la dialyse était 3 ans en moyenne. Trente six pourcent des patients avaient une douleur chronique et 42 % se plaignaient de crampes musculaires. Quarante pourcent des patients ont perdu leur travail après le démarrage de la dialyse. La moitié de nos patients avaient un support familial et seulement 22 % avaient un support social. Quant au choix de la méthode de dialyse, 40 % des patients étaient vus par un psychologue et 94 % d’entre eux ont accepté la méthode de DP. Vingt quatre pourcent des patients avaient des symptômes anxieux certains avec un score moyen de 5,4 ± 3,94 et 12 % des patients avaient des symptômes dépressifs certains avec un score moyen de 7,32 ± 4,45. Les facteurs de risque identifiés étaient la présence d’une douleur chronique (p = 0,004) et de crampes musculaires (p = 0,009). Par ailleurs, la
présence de l’anxiété et/ou de la dépression a affecté l’adhérence au régime hygiéno-diététique (p = 0,04) ainsi que la qualité de la dialyse. L’anxiété était aussi associée à une qualité pauvre du sommeil (p = 0,015). Conclusion Les troubles anxio-dépressifs sont des facteurs prédictifs de la survie de la technique de DP. La détection précoce et le traitement de ces troubles peuvent aider à améliorer la qualité de vie de ces patients. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.144 PO-D56
Les troubles du sommeil chez les patients en dialyse péritonéale I. El Meknassi 1,∗ , M. Chouchène 2 , Y. Guedri 1 , A. Azzabi 1 , M. Ben Rejeb 2 , S. Mrabet 1 , W. Sahtout 1 , A. Fradi 1 , D. Zellama 1 , A. Achour 1 1 Département de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie 2 Département de prévention et de sécurité de soins, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (I. El Meknassi) Introduction Les troubles du sommeil sont fréquents chez les patients dialysés chroniques et peuvent contribuer à une mauvaise qualité de vie et une mortalité accrue chez ces patients. Cependant, il existe peu d’études sur leurs facteurs de risque. Méthodes Nous avons mené une étude transversale incluant 50 patients en dialyse péritonéale (DP) afin d’évaluer la qualité de sommeil chez ces patients et de déterminer les éventuels facteurs de risque. La qualité du sommeil a été évaluée en utilisant l’index de qualité de sommeil de Pittsburgh (PSQI). Les troubles anxiodépressifs ont été évalués selon l’échelle HAD (Hospital anxiety and depression). Ont été collectés les données démographiques, cliniques et biologiques des patients, la qualité de dialyse, la qualité du sommeil ainsi que la qualité de vie. Résultats obtenus ou attendus L’âge moyen était 42,6 ± 12,9 ans. L’ancienneté moyenne de la dialyse était 3 ans. La majorité des patients ont été en dialyse péritonéale continue ambulatoire. Trente six pourcent des patients avaient une douleur chronique et 42 % se plaignaient de crampes musculaires. Dix huit patients étaient en surpoids. Une mauvaise qualité de sommeil était rapportée chez 19 patients. Le PSQI moyen était 5,66 ± 3,36. Ces patients ont rapporté des difficultés d’endormissement. La fatique diurne était fréquente. La dépression était objectivée chez 24 % des patients et 12 % des patients avaient une anxiété. Nous avons identifié comme facteurs de risque : l’anxiété (p = 0,015), la douleur chronique (p = 0,025), la dysthyroïdie (p = 0,007), la DP automatisée (p = 0,04), l’hypoalbuminémie (p = 0,04) et la perte d’une fonction rénale résiduelle (p = 0,048). Conclusion Les troubles de sommeil sont prévalents chez les patients en DP. Notre étude a permis d’identifier comme facteurs de risque l’anxiété, la douleur chronique, la dysthyroïdie, la DP automatisée, l’hypoalbuminémie et la perte d’une fonction rénale résiduelle. Une prise en charge de ces facteurs peut améliorer ces troubles et ainsi la qualité de vie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.145