Tuméfaction unilatérale de la glande lacrymale révélatrice de sarcoïdose

Tuméfaction unilatérale de la glande lacrymale révélatrice de sarcoïdose

Congrès SFNR 2017 / Journal of Neuroradiology 44 (2017) 88–122 Fig. 1 IRM cérébrale en coupe axiale pondérée T2 montrant une masse intraventriculaire...

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Congrès SFNR 2017 / Journal of Neuroradiology 44 (2017) 88–122

Fig. 1 IRM cérébrale en coupe axiale pondérée T2 montrant une masse intraventriculaire de signal hétérogène en T2 avec un liseré en hyposignal.

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l’imagerie permettant d’évoquer le diagnostic de sarcoïdose lacrymale et connaitre les principaux diagnostics différentiels. Observation Il s’agit d’une jeune femme de 34 ans, adressée pour exploration d’un œdème palpébral supérieur droit avec ptosis. L’examen clinique trouve une masse du coin supéro-externe de l’orbite droit, non inflammatoire et non adhérente au plan profond. La TDM orbito-cérébrale a objectivé un processus lésionnel de la glande lacrymale droite. Une IRM orbitaire a été réalisée et a objectivé une infiltration pseudo-tumorale de la glande lacrymale droite, en hyper signal T2, se rehaussant de fac¸on intense après injection de gadolinium. Les principaux diagnostics évoqués étaient l’atteinte granulomateuse ainsi que l’adénome de la glande lacrymale. Le bilan biologique et radiologique a permis de poser le diagnostic de sarcoïdose systémique avec atteinte orbitaire et pulmonaire qui a été confirmé à l’histologie par biopsie de la glande salivaire. L’évolution était favorable sous corticothérapie. Conclusion La sarcoïdose est une granulomatose multisystémique de cause inconnue, affectant préférentiellement les femmes jeunes. L’atteinte oculaire est retrouvée dans 25 à 60 % des cas. Les atteintes orbitaires sont plus rares. L’atteinte de la glande lacrymale en est la plus fréquente. L’imagerie joue un rôle important dans le diagnostic positif et le diagnostic différentiel ainsi que le bilan lésionnel local et général. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2017.01.072 EC-041

Les pseudotumeurs inflammatoires de l’orbite : à propos de 5 cas H. Bouchama 1,∗ , C. Tilfine 1 , M. El Yadari 2 , N. Ech-Cherif El Kettani 1 , M.-R. Elhassani 1 , M. Jiddane 1 , M. Fikri 1 1 Service de neuroradiologie, hôpital des spécialités, université Mohamed V, Rabat, Maroc 2 Service d’ophtalmologie B, hôpital des spécialités, université Mohamed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Bouchama)

Fig. 2 IRM cérébrale en coupe axiale pondérée T2* montrant un cavernome intraventriculaire en hyposignal T2* témoignant de son caractère hémorragique. Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2017.01.071 EC-040

Tuméfaction unilatérale de la glande lacrymale révélatrice de sarcoïdose H. Bouchama 1,∗ , C. Tilfine 1 , M. El Yadari 2 , N. Ech-Cherif El Kettani 1 , M.-R. Elhassani 1 , M. Jiddane 1 , M. Fikri 1 1 Service de neuroradiologie, hôpital des spécialités, université Mohamed V, Rabat, Maroc 2 Service d’ophtalmologie B, hôpital des spécialités, université Mohamed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Bouchama) Objectifs Rapporter un mode de révélation peu fréquent de la sarcoïdose systémique ; Préciser les éléments sémiologiques à

Objectifs Décrire et illustrer les principaux aspects en imagerie des pseudotumeurs inflammatoires (PTI) de l’orbite. Connaître les principaux diagnostics différentiels. Montrer l’apport de l’imagerie dans le diagnostic et la prise en charge thérapeutique. Matériels et méthodes Étude rétrospective portant sur 5 cas de PTI orbitaires, explorées dans notre formation par TDM orbitocérébrale, sans et avec injection de produit de contraste. Résultats Il s’agissait de 2 hommes et 3 femmes. L’âge était compris entre 17 et 65 ans. La symptomatologie était dominée par l’exophtalmie retrouvée dans 4 cas, la douleur oculaire (dans 3 cas), la baisse de l’acuité visuelle (2 cas) et l’œdème papillaire (3 cas). L’imagerie objectivait des masses orbitaires unilatérales, avec infiltration d’un ou plusieurs muscles oculomoteurs et de la graisse orbitaire. La biopsie a été réalisée chez 4 patients, objectivant un infiltrat inflammatoire non spécifique. Évolution favorable dans tous les cas sous traitement. Conclusion Les PTI sont des tumeurs bénignes assez rares et peu connues qui peuvent simuler à l’imagerie des tumeurs malignes. Leurs aspects sont à connaître afin d’évoquer le diagnostic et d’éviter ainsi des gestes chirurgicaux lourds. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2017.01.073