Communications
62s
prolifkration LGL Ctait associ& % une hyperlymphocytose (> 3 OOO/mm3)dans tous les cas et g une neutropknie inf&ieure g 1 500/mm3 dans cinq cas. Le phenotypage des LGL &it CD3+, CD4-, CD8+et CD16 dans les six cas &udiCs. L’Ctude du rt%rrangement des g&nes du r&epteur T (TCR), rkalis& dans quatre cas, ne montrait pas de r&rrangement clonal. La neutropCnie &it pr&ente avant tout traitement dans un cas. Dans les quatre autres cas, les patients recevaient des traitements potentiellement neutropCniant.5 comme le cotrimoxazole et/au la zidovudine. Ceux-ci ont Ctc?a&t& dans trois cas, saris correction de la neutropenie. La dur6e moyenne de suivi est de
23 mois. Des infections bactkiennes sont w-venues dans trois cas, sinusites (n = 2) et pneumonies (n = 2). Dans quatre cas, le taux des LGL a diminu& paralltlement g la baisse de la charge virale VIH en dessous du seuil de dttection (< 2,6 log/r&), sugg&ant le r81e de l’activation antigknique du VIH dans I’expansion des LGL. En conclusion : 1) la neutropbnie peut &tre secondaire B une proliferation LGL chez les patients VIH+ ; 2) l’expansion des LGL est polyclonale et semble corrt%e B la charge virale VIH. ‘Service des maladies infectieuses, *labori3toira H&e/-DieuJ-4035 Nantes ced8x 01, France
dn8mato/ogie,
CHlJ
Le rkepteur soluble p75 plasmatique du tumor necrosis factor a : un nouveau marqueur pronostique de I’infection par le VIH M SavBs’,
P Maria?, D Lacoste’,
E Peuchanf, F Djossou*,
G ChBne’, L Cougne’,
J Agbemenou2, N Leturque’,
L’implication du tumor necrosisfuctor a (TNF-a) dans la physiopathologie de I’infection VIH nous a conduits a &udier 1’Cvolution au tours du temps ainsi que la valeur prkdictive pour le passage au stade sida du taux plasmatique de cette cytokine et de la forme soluble de son recepteur ~75 (sTN a-R p75), reflet de son activite et de concentration plus stable. Une cohorte prospective de 113 sujets infect&s par le VIH 1 (non-sida, CD”+ entre 50 et 250/mm3) a CtCconstituee (mars 1995-mars 1996). Les cytokines plasmatiques Ctaient dosees par methode Elisa (Medgenix@). L’association entre les variations des cytokines et celles d’autres marqueurs plasmatiques (diff&ences entre taux au 12e mois et a l’inclusion) a Ctt Ctudike par le coefficient de corrklation de Spearman. Un modkle de Cox a estimC les effets des taux de cytokines sur I’incidence du sida jusqu’au 1 ge mois. A I’inclusion, les taux mCdians de CD4+, de TNF-a et de sTNF-a-R ~75 Ctaient de 176/mm3, 33 pg/mL et 5,5 ng/mL respectivement. Une corrClation negative a &tk observCe entre 1’Cvolution du taux des cytokines d’une part, et de CD4+ et d’albumine d’autre part : pour le TNF-a : r = -0,21 (r, < 0,05) et r = - 0,37
Tumeurs malignes associ&s P Debourdeau’,
C Cat-try’,
T Fagot’,
C Bigaillon-Berthelo?, C Nouts2, N Bernard’, MH Trainaud’, R Salamon’, J Beylof
(p < O,OOl), pour le sTNF-a-R ~75 : r = -0,26 @ < 0,05) et r = -0,33 0, < 0,Ol). I1 existait unecorrklation positive entre I’Cvolution des taux de TNFa et sTNF-a-R ~75 et de P,-microglobuline (respectivement r = +0,50 et r = +0,40 ; p < 0,001). Au 18” mois, 16 sujets avaient atteint le stade sida. Apr&s ajustement sur les taux de CD4+, Pz-microglobulineet albumine, le sTNF-a-R ~75 Ctait associC gl’incidence du sida (RR = 1,27 ; p = 0,03) alors que ie TNF-a ne l’ttait pas (RR = 0,97 ; p = 0,14). Dans le mod&le final, seuls les taux de CD4+ et de sTNF-aR ~75 Ctaient significativement associCs & la survenue du sida (respectivement RR = 0,98 ; p < 0,001 ; RR = I ,19 ; p = 0.02). L’tvolution des taux de TNF-a et de sTNF-a R ~75 est associCe ?Icelle de marqueurs pronostiques connus, et le taux de sTNF-a-R ~75 B l’inclusion est un facteur pronostique indkpendant pour le risque de sida. Les mesures de charge virale plasmatique 2 I’inclusion, do&e zi partir d’une plasmathkque, complCteront prochainement les donnCes de cette Ctude.
’ Insem, U 330, 2m6decine inlerne, cedex,
au VIH : Etude r4trospective C Couteau’,
La relation entre VIH, cancer (Kc) et virus pro-oncog?nes est bien &tablie pour les lymphomes malins non hodgkiniens (LNH) avec le virus d’Epstein-Barr et le cancer du co1 u&in (CCU) avec 1’HPV et probablement pour le sarcomede Kaposi (SK) avec I’HHV 8. Les autres tumeurs associCes au VIH sont moins bien connues. Le but de ce travail r&rospectif monocentrique est I’ttudedes caractkres des Kc autres que les LNH, SK et CCU. Trente-huit patients (35 hommes et trois femmes) ont CtC inclus. L’ige moyen est de 43.5 + 12.5 ans. Les modes de
3biochimi8,
CHU,
33076
Bordeaux
Franc8
D Farge3,
de 38 cas
JP Lotz2, M Housset“
contamination sont : sexuel (homo : 10, h&&o : 3), toxicomanie : 9, transfusion : 2. Le d&lai entre la dCcouverte du VIH et du Kc est de 36 + 30 mois (n = 31). Le Kc a rCvClC le VIH dans sept cas. Le taux moyen de CD4 au diagnostic du Kc est de 331 Z!Z297 (R = 28). Les Kc se repartissent en dix adCnocarcinomes (poumon : 4, prostate : 3, cblon : 3), huit carcinomes Cpidermoi’des (ORL : 4, poumon : 3, canal anal : I), huit tumeurs testiculaires (dont trois sCminomes), six carcinomes indifferencits (poumon : 3, saris primitif : 2, parotide : I), trois astrocytomes ct%Cbraux, deux tumeurs
RevMidhreme
1998 ; 19 Suppl 1
63s
Medecine inteme neuroendocrines pulmonaires et un thymome malin. Le Kc est localise dans 13 cas, localement avance dans 11 cas et mttastatique dans 14 cas. Avant le diagnostic de Kc, ont CtC notes : un seul SK mais aucun LNH (n = 24 et n = 25) ; deux atteintes neurologiques li&s au VIH et six infections opportunistes (n = 25). Sous traitement du Kc, les CD4 ont baisse neuf fois avec necessitt de traitement antiviral ou de prophylaxie primaire dans huit et 11 cas (n = 30) et dix infections sont survenues (n = 29). Sur 15 patients sous chimiothtrapie (CT), dix ont eu une cytopenie grade III-IV avec retard de traitement dam sept cas. Quatre toxicites inhabituelles ont CtCenregistrees : une neutropenie grade IV avec la radiotherapie (RT), une radiosensibilisation au DDI, une thromboptnie grade IV sous Fufol et une reactivation d’une hepatite B sous CT. Sous traitement antitumoral, une reponse
bolution
de la maladie
complete, par-belle ou une progression ont ttC not&s respectivement chez 14,s et 11 patients. La mediane de survie est de 13 mois a partir du diagnostic du Kc et de 71 mois 9 partir de la seropositivid. Sept patients sont d6cctdes de Kc, cinq de sida et deux de cause intercurrente (n = 19). Ce travail retrouve la predominance des adenocarcinomes, des Kc pulmonaires et testiculaires (mais saris majorit& de seminome pur). Le plus mauvais pronostic des Kc precedemment rapport& semble ici lie a la cytopenie du VIH qui limite la CT et la RT et au caracttre mttastatique initial plus frequent malgre une surveillance accrue des patients. ‘Service busse. hoppiral inteme, France
de mkfecine inteme 1. hopita/ Percy, 101, avenue Henri-Bar92140 Clamart ; 2service d’oncofogie, 4service de radiotherapie, Tenon, 10, NB de la Chine, 75020 Paris ; 3service de medecine hdpital Saint-Louis, 1, avenue Claude-Vellefaux, 75010 Paris,
de Kaposi apri?s traitement rbsultats B 12 mois
par trithbrapie
antiretrovirale
:
C DuPont’, E Vaaaeu?, A Beauche?, C Michon4, P de Truchis’, D Zucman’, P Saiag’, E Rouveix’ Depuis la mise en route des traitements par antiproteases, l’incidence de la maladie de Kaposi (MK) definissant un sida a diminue de 50 % (base de donnees nationales DMI 2). Afin d’tvaluer l’eflicacitt de ces nouveaux traitements sur l’evolution de la MK, nous avons mis en place une etude prospective au sein du CISIH 92 et du service de dermatologie de l’hbpital Ambroise-Pare : 3.5 patients, trait&s par antiproteases, ont ete suivis pendant 15,9 mois. Tous avaient une MK cutan~, cinq une MK visctrale et 13 des antecedents d’infections opportunistes. A j0, le taux moyen de CD4 Ctait 84 + 103/mm3 (mediane = 27/mm3) et la charge virale moyenne 220 000 + 436 400 copies/ml (mediane : 103 000 copies/ml). Seize patients avaient une chimiotherapie de MK : 12 monochimiotherapies (bleomycine, vinblastine ou doxorubicine liposomale), quatre polychimiotherapies (ABV). Six patients etaient trait& par cryochirurgie. L’Cvaluation de la MK a permis de classer les patients en quatre groupes : r&nission complete (RC), remission partielle (RP), stabilisation (S) ou progression (P). A 12 mois, on notait une amelioration (RC ou RP) de la MK chez 27 patients, une stabilisation chez cinq et une progression chez
Efficacitt? du do&axe1 prbsentant un sarcome
trois. L’augmentation des CD4 Ctait plus importante dans le groupe RC ou RP : CD4 285 + 202/mm’ que dans les autres groupes S ou P : CD4 147 + 123/mmi et ce de facon significative (p = 0,03). Quant a la charge virale, il n’a pas ettc mis en evidence de difference significative (effectifs trop faibles dam un des groupes). Par ailleurs, dans le groupe RC ou RP la chimiotherapie avait pu etre arretee ou espacc?echez 11 patients et aucun des patients initialement trait& par cryochirurgie n’avait necessite de nouveau traitement. L’amelioration de la MK, souvent obtenue a distance de l’initiation des antiproteases, semblerait done like a une restauration de l’immunitt. Ceci est zi rapprocherde l’evolution de la MK des sujets transplant& qui guerit en diminuant le traitement immunosuppresseur. ‘Service de medecine inteme 2, 2service de dermatologie, 3biostatistique, CHU Ambroise-Pare, 9, avenue Charles-de-Gaulle, 92104 Boutogne cedex, France ; 4service de m&de&e interne, CHU Louis-Moaner, 178, rue des Renouilters, 92701 Colombes cedex; %ervice de maladies infectieuses et tropicales, CHU Raymond-Poincare, 104. bd RaymondPoincare, 92390 Garches ; ‘service de modecine inteme, CMC Foch, 92151 Suresnes cedex, France
(Taxotere@) cher des patients infect& par le VIH de Kaposi antkieurement trait6 : essai ANRS 066
F Bouo’, G Zaikas’, R Lancar’, E Caumes’, C Lebbo’, B Milpied-Horns?, MP Schulle?, A Lebecq’, Groupe Kaposi de I’AC5’ Objectifs : Determiner l’efficacite et la toxicitt du do&axe1 en traitement de seconde ligne chez les patients infect& par le VIH porteurs d’un sarcome de Kaposi (SK). Mute’riel et me’thode: I1 s’agit d’une etude de phase II (ANRS 066) incluant des patients VIH+ avec des lesions cutaneomuqueuses et/au viscerales multiples anterieure-
Rev Midhferne
1998 ; 19 SUppl 1
W Rosenbaum’,
ment traitees par au moins une ligne de chimiotherapie. Le do&axe1 est administre a la dose de 60 mg/m* en perfusion de 1 heure tous les 21 jours avec du G-CSF (lenograstime) de j4 Bj 10. Cinquante patients &valuables doivent &tre inclus dans l’etude. Les interactions pharmacocinetiques entre le docetaxel et les antiproteases seront etudiees. La qualite de