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Re ´sume ´s permettant en l’absence du MAO de diriger certaines pathologies be ´nignes vers la filie `re traumatologique souvent moins surcharge ´e. ´sultats.— Six mois apre Re `s la mise en place de ce fonctionnement, la dure ´e des consultations sans acte a diminue ´ de moitie ´, les patients ambulatoires et ceux du circuit court be ´ne ´ficient e ´galement d’une prise en charge acce ´le ´re ´e. La pre ´sence du MAO a e ´te ´e ´value ´e par une enque ˆte aupre `s des IOA et des me ´decins : ame ´lioration de l’e ´valuation de la gravite ´ des patients, sentiment de se ´curite ´ dans l’e ´valuation de la gravite ´ pour les me ´decins en zone de soins, meilleure orientation des patients avec possibilite ´s d’entre ´e directe vers des services ou consultations spe ´cialise ´es apre `s contact avec les me ´decins spe ´cialistes, diminution des appels te ´le ´phoniques dans les zones de soins, diminution de l’agressivite ´, les familles ayant acce `s a ` une information donne ´e par un me ´decin. Conclusion.— Ces re a la poursuite de l’expe ´sultats incitent ` ´rience et ` a la restructuration architecturale de l’accueil pour de meilleures conditions de travail, l’espace e ´tant trop exigu et le box de consultation peu facile d’acce `s. doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.254 413 ´ sur des Turnover des infirmiers, garantir la qualite ´cifiques missions spe C. Maillard-Acker, L. Nguyen, C. Pouliquen, A. Legouellec, V. Rolland, M.-A. Rioux, C. Rey ˆpital Ho ˆtel-Dieu, Paris, France Service des urgences, ho ´s. — Qualite Mots cle ´ ; Urgences me ´dicolegales ; Fiches techniques Introduction.— Mise en place des po ˆles, mutualisation de moyens, cette re ´organisation touche les personnels. Les personnels parame ´dicaux travailleront sur plusieurs unite ´s. Les urgences de l’Ho ˆtel-Dieu sont de ´ja ` dans ce type d’organisation. Cette structure est constitue ´e de plusieurs unite ´s : accueil des urgences ge ´ne ´rales, distinct de l’accueil des urgences me ´dicojudicaires, services d’hospitalisation attenants ; au total six unite ´s diffe ´rentes sont rattache ´es aux urgences. Les infirmiers y sont affecte ´s par roulement quotidien. Si la polyvalence apporte de multicompe ´tences, elle peut nuire ` a la qualite ´ par manque de maıˆtrise des particularite ´s. La prise en charge des patients aux urgences me ´dicojudicaires demande une bonne connaissance des proce ´dures judicaires. Nous sommes la ` les adjoints de la justice et travaillons a ` leur demande. Garantir la qualite ´ de la prise en charge tant en soins qu’en matie `re le ´gale demande une connaissance experte dans les proce ´dures et la lecture de document telle que la re ´quisition. Pour garantir les bonnes pratiques un outil est e ´labore ´. ´thode.— Un groupe de travail, constitue Me ´ d’infirmiers et de cadre, a repris la plupart des documents le ´gaux utilise ´s, a e a ces fiches ´labore ´ pour chacun une fiche technique. Face ` techniques le document annote ´ et commente ´ae ´te ´ joint. Ce travail a e ´te ´ valide ´ par un me ´decin le ´giste. ´sultat.— Un classeur a e Re ´te ´ mis en place. Il reprend le cadre d’exercice des urgences me ´dicojudiciaires, les de ´finitions du vocabulaire et des statuts judiciaires. En seconde partie se trouve les fiches techniques et les documents annote ´s.
Conclusion.— Ce classeur permet aux infirmiers de ve ´rifier la re a leur mission, il ´gularite ´ des documents indispensables ` permet de comprendre les limites de notre exercice dans le cadre de la me ´decine le ´gale. Il garantit la qualite ´ dans ce domaine spe ´cifique malgre ´ la pre ´sence irre ´gulie `re de chacun des infirmiers ` a ce poste. Discussion.— La polyvalence multiplie les compe ´tences mais ne permet pas de les approfondir. Les difficulte ´s rencontre ´es dans un service spe ´cialise ´ sont un miroir de ce qui peut se pre ´senter de fac¸on e ´pisodique dans un service d’urgence, des outils simples permettent de garantir un savoir-faire. doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.255 414 ´mergence d’un nouveau ro ˆle de l’aideFaciliter l’e ´ne ´fice de la qualite ´ des soins dans un soignante au be ´diatriques : du service d’accueil et d’urgences pe ´fe ´rentiel ` re a la formation interne P. Tairraz, D. Schmid, P. Mestre, S. Germain, P. Trovato, M. San Martin ´diatriques, ho ˆpitaux Service d’accueil et d’urgences pe `ve, Suisse, France universitaires de Gene ´s. — Aides soignantes ; Ro Mots cle ˆle professionnel ; Formation Introduction.— Notre service d’accueil et d’urgences pe ´diatriques (Saup) subit une augmentation significative du nombre de consultations journalie `res (+ 38 % en cinq ans). Il nous fallait trouver des solutions e ´conomiquement re ´alistes permettant la pre ´servation d’une qualite ´ des soins mise a ` mal par un flux patient s’intensifiant sans que les ressources infirmie `res soient renforce ´es. ` l’analyse, il nous est apparu que la re ´riel.— A Mate ´affectation des compe ´tences en pre ´sence s’imposait et notamment celles sous-estime ´es des aides soignantes. Leurs ta ˆches e ´taient trop confine ´es dans des ta ˆches me ´nage `res au de ´triment des soins aupre `s de l’enfant. Il s’agissait d’e ´largir leur champ d’actions autonomes et de collaboration avec l’infirmie `re. ´thode.— Le groupe de travail, compose Me ´ d’infirmier(e)s et d’aides soignantes, a de ´fini trois orientations d’actions afin de cadrer et faciliter l’e ´mergence dans les soins des aides soignantes. Premie `rement, nous avons fait e ´voluer le cahier d’activite a partir de l’analyse ´ de l’aide soignante au Saup ` d’un panel de situations de soins, de l’urgence relative ` a l’urgence vitale misant sur la collaboration avec l’infirmie `re et sur sa propre autonomie en fonction du niveau de complexite ´ de la situation de soin. Deuxie `mement, apre `s e ´valuation des besoins individuels, nous avons conc¸u et mis en place une formation interne de 40 heures impose ´e aux aides soignantes, permettant une actualisation et un de ´veloppement des connaissances the a ´oriques et pratiques en soins d’urgence ` l’enfant. Troisie `mement, nous avons cre ´e ´ un re ´fe ´rentiel exhaustif des « bonnes » pratiques soignantes au Saup que nous avons fait e ´voluer en un livret de poche. Discussion—conclusion.— Au gre ´ des nouveaux engagements, nous avons forme ´ a ` ce jour 80 % de l’effectif des aides soignantes. Celles-ci te ´moignent gra ˆce a ` ces trois actions, d’une plus grande autonomie dans les soins ` a l’enfant, d’une plus grande collaboration avec les infirmie `res conjointement a ` un sentiment de confiance re ´ciproque renforce ´. Il est inde ´niable que la rede ´finition du ro ˆle de l’aide soignante,