U - 17 Porencéphalie traumatique chez un boxeur Suzuki M., Nagai C., Miyazaki S., Iijima M., Uchiyama S., Iwata M.
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Service de Neurologie — Université médicale pour femme de Tokyo — 162-8666 Tokyo — Japon.
SEP pseudo-tumorale et AVC ischémique : un diagnostic différentiel parfois difficile
Introduction. La boxe peut provoquer des troubles neurologiques variés. Nous rapportons le cas d’un boxeur professionnel qui a présenté une baisse progressive de la vision en rapport avec une porencéphalie acquise. Observations. Un boxeur japonais professionnel de 23 ans, sans antécédent particulier, s’est plaint de trouble visuel. Il avait fait en tout douze combats, battu aux poings, sans perte de connaissance lors des deux derniers. Quatre mois après son dernier combat, il notait une limitation progressive du champ visuel. Il consulta deux mois plus tard. Son état général était normal. L’examen neurologique révéla une hémianopsie latérale homonyme droite. Son MMSE était à 30/30. La biologie standard était normale. L’IRM cérébrale révéla des fentes bilatérales communiquant avec les ventricules latéraux, une rupture du septum et un amincissement localisé de la partie postérieure du corps calleux. Le SPECT montra des anomalies du débit sanguin pariétal et occipital gauche. Le scanner cérébral du patient était normal à l’âge de 18 ans. Il n’avait pas de notion d’autre traumatisme cérébral ni de souffrance néonatale. Nous concluâmes à une porencéphalie traumatique de la boxe responsable d’une hémianopie. (n° 22381305) Discussion. Si la rupture du septum est connue, par ailleurs une porencéphalie est très rare chez les boxeurs. La porencéphalie apparaît en général par anoxie néonatale ; néanmoins, il existe quelque cas acquis chez les enfants « secoués » et au décours d’accidents de la circulation. La porencéphalie reflète des mécanismes de cicatrisation et de réparation du cerveau en développement. Conclusion. Nous rapportons un cas d’une hémianopsie tardive avec porencéphalie traumatique chez un boxeur professionnel.
Strauss M. (1), Klapczynski F. (1), Cauquil C. (1), Faillot T. (2), Stefanizzi S. (1), Ameri A. (1) (1) Service de Neurologie, Hôpital de Meaux, 77100 Meaux, France. (2) Service de Neurochirurgie, Hôpital Beaujon, 92110 Clichy, France.
Introduction. La Sclérose en Plaques (SEP) pseudo-tumorale peut se présenter sous différentes formes cliniques et paracliniques. Nous rapportons un cas avec un mode d’installation et un aspect IRM pseudo-vasculaire. Observation. Une femme de 70 ans, gauchère, hypertendue et dyslipidémique, présenta brutalement une ataxie et une négligence de l’hémicorps gauche. L’IRM montra une lésion pariétale droite en hypersignal homogène T2, Flair et diffusion avec diminution du coefficient apparent de diffusion (ADC), épargnant le cortex attenant. Devant une aggravation progressive de la symptomatologie, une seconde IRM fut pratiquée. Elle montra une extension pseudo-tumorale de la lésion apparaissant en hyposignal T1, hypersignal T2, atteignant les fibres en U mais respectant le cortex, avec prise de contraste périphérique discontinue. On nota l’absence d’œdème périphérique et un hypersignal hétérogène en diffusion avec ADC augmenté. Un bilan exhaustif infectieux, inflammatoire et carcinologique se révélant infructueux, une biopsie cérébrale stéréotaxique fut effectuée et confirma une démyélinisation aiguë. La patiente reçut 5 bolus de solumédrol (1 g/24 h). Il s’en suivit une amélioration partielle clinique et une évolution cicatricielle sur l’IRM réalisée un mois plus tard. Le diagnostic de SEP pseudo-tumorale fut donc retenu devant l’imagerie, l’histologie, l’absence d’autres causes et l’évolution sous traitement. Discussion. Les formes pseudo-tumorales de SEP peuvent avoir une présentation clinique pseudo-vasculaire trompeuse, surtout si la symptomatologie débute chez une personne âgée avec des facteurs de risque cardio-vasculaires. L’imagerie initiale avec un hypersignal homogène en diffusion et un ADC diminué n’est pas classique dans la SEP et se verrait à la phase très précoce. Les autres diagnostics différentiels seront discutés. Conclusion. La SEP pseudo-tumorale peut se présenter sous forme d’un tableau trompeur, dont celui d’accident vasculaire cérébral ischémique, avec un aspect en IRM notamment en diffusion qui peut faire égarer le diagnostic.
U - 18 Étude en imagerie cérébrale par morphométrie et tenseur de diffusion dans la maladie de Parkinson et l’atrophie multisystématisée forme parkinsonienne Tir M. (1), Delmaire C. (2), le Thuc V. (2), Destée A. (1), Pruvo J.-P. (2), Defebvre L. (1) (1) Service de neurologie et pathologie du mouvement, Hôpital Roger Salengro, CHRU 59037 Lille, France. (2) service de neuroradiologie, Hôpital Roger Salengro, CHRU 59037 Lille, France.
Introduction. L’utilisation combinée de la morphométrie voxel à voxel (VBM) et du tenseur de diffusion (DTI) opti-
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Conclusion. L’ostéosarcome de la base du crâne est une tumeur rare mais qui constitue un diagnostic à évoquer devant une lésion osseuse lytique agressive.
Résumés des communications affichées
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