Un hémothorax compliquant une dissection de l’aorte abdominale

Un hémothorax compliquant une dissection de l’aorte abdominale

Résumés des communications libres 78 Formes rares de tuberculoses extrapulmonaires (à propos de 47 cas) F. Loudadsi, M. El biaze, A. Bakhatar, N. Yas...

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Résumés des communications libres

78 Formes rares de tuberculoses extrapulmonaires (à propos de 47 cas) F. Loudadsi, M. El biaze, A. Bakhatar, N. Yassine, A. Alaoui-Yazidi, A. El meziane, A. Bahlaoui Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd, Casablanca, Maroc.

La tuberculose extra-pulmonaire inclue toute infection à Mycobacterium tuberculosis touchant un organe autre que le poumon. Elle est en constante augmentation. Tous les organes peuvent être touchés. Nous rapportons une étude rétrospective de 47 cas de localisations rares de tuberculoses extrapulmonaires durant les années 2002 et 2003 au centre de santé spécialisé de la tuberculose (Bin Elouidane/Casa Anfa). La moyenne d’âge de nos patients est de 38 ans (4-94 ans), avec une nette prédominance féminine dans 28 cas (59,5 %). La localisation cutanée est retrouvée dans 12 cas (25,5 %), sous forme de placard, de gommes cutanées ou sur cicatrice de laparotomie ; elle est confirmée par biopsie dans 10 cas. La localisation cérébrale dans 7 cas (15 %), est confirmée par biopsie chirurgicale dans 1 cas. La tuberculose sur fistule anale confirmée par biopsie anale est notée dans 7 cas (15 %). La localisation osseuse isolée retrouvée dans 6 cas (13 %), est confirmée par la biopsie osseuse dans 5 cas. La localisation intestinale notée dans 5 cas (11 %), est confirmée après biopsie chirurgicale pour un syndrome occlusif dans 2 cas et pour une tumeur colique dans 3 cas. Une atteinte nasosinusienne est confirmée par la biopsie d’un nodule nasale dans 2 cas (4 %). On note 2 cas de tuberculise génitale confirmés par biopsie, sous forme d’un nodule épididymaire et une atteinte testiculaire dans un cas chacune. Les autres localisations confirmées par biopsie sont laryngée, mammaire, hépatique et hypophysaire confirmées dans 1 cas chacune. Une myélite retenue sur des arguments de présomption est retrouvée dans 1 cas. Le bilan à la recherche d’une comorbidité est négatif. Ces localisations extra-pulmonaires sont associées à une atteinte pulmonaire dans 5 cas (11 %). Le traitement anti-bacillaire préconisé est le régime 2RHZ/4RH dans 25 cas (53 %), 2SRHZ/7RH dans 19 cas (41 %) et le régime 2SRHZ/4RH dans 3 cas (6 %). L’évolution est bonne dans 41 cas (87 %), 5 malades sont perdus de vue. Nous déplorons un seul décès. Nous insistons à travers cette étude sur l’intérêt d’évoquer la tuberculose dans notre contexte même devant des localisations rares et la nécessité de la confirmer.

Nous avons demandé à la patiente de revenir dans deux mois pour refaire l’IDR, surprise c’est 18 mm d’induration, RX normal et CRP normal; elle refuse le traitement anti-tuberculeuse et revient après deux mois pour épanchement, douleur thoracique et fièvre, d’où mise sous traitement anti-tuberculeuse pour six mois débutant le 15 Sep. Guérison totale. Conclusion : Le virage tuberculinique reste crucial pour le diagnostic de la tuberculeuse, la biopsie pleurale est la plus utilisée dans les pays en cours de developpement, la pleuroscopie n’est pas la routine.

80 Un hémothorax compliquant une dissection de l’aorte abdominale C.H. Aichaouia, M.R. Ben Mefteh, G. Krid, A. Bérrais, M. Khadhraoui, R. Cheikh. Service de Pneumo-Allergologie, Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie.

La dissection aortique est une affection très grave souvent mortelle et qui est révélée par des symptômes variés dont les plus fréquents sont les douleurs thoraciques, les signes de choc et les déficits neurologiques. Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 68 ans hypertendue et connue porteur de multiples anomalies vasculaires à type d’anévrysme de 8 cm de l’aorte abdominale thrombosé avec une sténose serrée de l’artère mésentérique et de l’artère iliaque primitive gauche, ayant subit en 1986 un remplacement de la valve aortique et porteur d’un rein ectopique. Il a été admis dans notre service pour exploration d’un épanchement pleural droit. L’examen du patient trouve une polypnée, une fièvre et une TA à 8/6. La ponction pleurale a ramené un liquide hématique, un scanner thoracique pratiqué en urgence a permis d’objectiver la rupture de l’anévrysme de l’aorte abdominale dans la plèvre. L’évolution a été marquée par l’installation progressive d’un état de choc ; la chirurgie n’était pas possible vu l’importance des lésions vasculaires. Le patient est décédé dans un tableau de choc hémorragique. Cette présentation particulière d’une rupture d’un anévrysme de l’aorte avec épanchement pleural hémorragique fait que certains auteurs proposent d’inclure le diagnostic d’une dissection d’un anévrysme de l’aorte parmi les diagnostics à évoquer devant tout épanchement hématique même en l’absence de symptômes habituels évocateurs.

79 Un cas de pleurésie tuberculeuse recurrente J. Zahra Hôpital Zahi Azrak, Lattaquié, Syrie.

Le risque d’acquérir une primo-infection tuberculeuse dépend de contact avec d’autres malades, environ 90 % des sujets infectés ne developperont pas secondairement la maladie. La mise en évidence de bacille dans les crachats est dans 60-70 % des cas, la réaction cutanée tuberculinique peut être négative malgré une infection tuberculeuse réelle dans différente circonstances, le virage tuberculinique se définit comme le passage de l’état d’anergie à l’état d’allergie entre deux date connues, il affirme la survenue d’une primo-infection pendant ce délai. En absence de traitement ces primo-infections ont 50 fois plus de risque dans l’année suivante. Notre cas : Patiente de 19 ans, douleur thoracique gauche, toux sèche et fièvre. La RX le 8-5-2005 montre un épanchement pleural gauche avec infiltrat de sommet gauche, la ponction ramène un exsudat lymphocytaire et la biopsie pleurale est négative.Le LBA est négative pour BK, l’IDR à la tuberculine était négative. La malade refuse de refaire la biopsie. Apres une évacuation de deux litres, la malade continue son traitement par Moxifloxacine et ceftriaxone et apparaît comme guérit cliniquement et radiologiquement. © 2006 SPLF, tous droits réservés

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