Un nouvel espoir

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SIDA Un nouvel espoir P our Ptre efficace, le vaccin tant espCrP contre le VIH doit induire une rgponse immunitaire spkifique, j la fois cellulaire...

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SIDA

Un nouvel espoir

P

our Ptre efficace, le vaccin tant espCrP contre le VIH doit induire une rgponse immunitaire spkifique, j la fois cellulaire et humorale. IA’approche classique utilisant une souche de VIH attPnuPe rkpond bien i ces critcres,

Virus du sida un lymphocyte

BIOLOGIE

mais n’icarte

pas le risque de dklen-

cher la maladie si le virus inject6 mute et retourne A une forme pathogenc. L’Pquipe de Jean D Borer de I’universitk de Pennsylvanic :1 l’hiladelphie vient d’analvser I’efficacitt; d’un IIOLIveau type de vaccination utilisant de I’ADN nu. I-es plasmides inject&s conticnnent les genes de protkincs du VIH : uric glycoprot&w de I’envcloppe (gplhO), ainsl que les protiines Gag/P01 et Env. Trois chimpanzks ont rec;u des injections de cette p¶tion. Le svstkme de transcription de leurs cellules a synthktis6 les protknes virales antiginiques, qui ont induit non seulement la production d’anticorps spkifiques mais dussi

une activaticm des lymphocytes T cvtotoxiques. La reponse immunitaire est cependant trts variable d’un anmal a l’autre. Des analyses par RTP<:R effect&es sur deux des animaux vaccink rivklent qu’ils ne prkentent aucune trace d’infection 48 semaines , apres muse en contact aver le virus, contrairement au sujet tknioin. Pour la premitre fois, une vaccination cmpiche done la rtplication ill Lkjo du virus chez des primates et semble les protigcr de manikre durable contre I’infection. Les auteurs restent cepcndant trks prudents quant ;i une Oventuelle utilisation thtrapeutique chez, I’homme. (JD Bayer et ~21[ 19971 Nat7m Metf 3, 5X-532) CL

s&r&S par T infect&

MOLiCLJlAlRE

Comment tuer les cellules immortelles

Q

u’y a-t-il de commun entre le vieillissement des cellules saints et la perpktuelle division des cellules tumorales ? L’implication dans ces dew Pvbnements d’une enzyme, la tklomtrase. Le vieillissement serait Ii6 2 la diminution de I’activite telomkrase, et la prolif6ration de certaines cellules tumorales i son maintien i un niveau 6levC. En effet, aprk chaque division cellulaire, la tklomPrase reconstruit le tklomke, un fragment d’ADN sit& aux extrkmit6s des chromosomes qui contribue i assurer leur rkplication, mais qui raccourcit i chaque cycle cellulaire. Depuis une dizaine d’annies, on sait que cette enzyme est composCe d’un brin d’ARN et de plusieurs

fin de compenser la faible efficacitb des tranferts de genes par microinjections, I’&yipe de Tatsuyuki Takada,

A

I

Children’s

Medical

la transcriptase inverse. Les cherchews ant ensuite montre que la partie proteique de la telomkrase d’euplote est homologue de la protkine Est2 de Sacdmwwyces cereljisiae, connue pour etre indispensable 1 I’intPgritC des t~lonikres. Une s&rie de tests hiologiques et g&nPtiques sur cette levure ont confirm6 que la tClomCrase ext bien une transcriptase inverse. Reste un probkme : on n‘a pas encore trouvk l’homologue de cette protkine dans les ttlomkases isod’autres organismes lees (Tetr‘7hymeNLI thernmphd~, rat, souris et homme). IJ Lingner et d [lY97] Science 276, 561-567) DC

GENIE GiNcTIQUE

Animaux transgkniques du National

chaines protkiques. L’ARX sert de modele pour le motif d’i\DN i synthi-tiser, mais on n’avait pas jusqu’ici reussi ?I attribuer de fonction j la partie prottique. C’cst ce clue viennent de rialiser les kquipes amkicaines de Thomas R Cech de I’universitt: du Colorado ( Boulder) et de Victoria Lubland du Baylor College of Medicine [Houston, Texas) associkes i des wentifiques du Laboratoire europeen de hiologie niolPculaire (Heidelberg, Allemagncl. IIs ont isol; les protkines de la tClomCrase d’un protozoaire &Ii&, Ezfplotes ddicr4lotus, puis clone le g&e correspondant. II prksente de fortes homologies de skquence avec des g&es connus de

?

Research

Center (Tokyo), vient de mettre au point une technique de s&&ion prboce des embryons transg&iques. Ce pro&d& consiste g assccier au g&e d’int&& celui d’une protbine fluorescente (GFP). Ainsi, les embryons apparaissant verts au microscope ant int+?grb le gene GFP et done le transghne. Avec cette methode, pr&s de 70 % des embtyons transfer& ti des m&es porteuses ont intbgr& le transghne, contre moins de 10 % avec la procedure habituelle. (T Takada et a/ [1997] Nature Biote~hflol n 15,456-461) CL

Une nouvelle protkine sur le march6 des kdulcorants

L

d monrlline, Line prottine dim& rique issue de la plante africaine I)ioscorephyllm cumnwzirii, possede un pouvoir sucrant 3 000 fois supirieur j celui de la saccharose, saris itre canc6rigkne. Ces deux qualitk feraient d’clle un excellent Pdulcorant alimentaire, n’kait I’instabilitk de sa structure et de sa saveur a haute temp@rature. L’bquipe de Keiji Kondo de la Kirin Brewery Corporation de Kanagawa (Japan) Gent de rkoudre ce prohl?me en reliant ses deux chaines polypeptidiques par un aclde amine supplknentaire, I,1 glycine. La molkule ainsi obtenue rcste stable X haute tenipPrature tout en conservant sa saveur originale. En we d’une pro-

duction industrielle. les scientifiques japonais l’ont fait surexprimer dans une levure alimentaire, Ci7ndidd utr/is. l-111 plasmidc contenant le gene de la monelline est introduit dans la Irvure et place sous le contrfile du promoteur du gene de la glyc&aldCh\deSphosphate dkarboxylase. Les chercheurs obtiennent ainsi de grandes quantitk de protkne recombinke, qu’ils purifient de manike efficace et peu cokeuse par une technique qu’ils ont mise au point. La monelline a d&jS Pt6 agrkke par la Food and Drug Administration (FDA). (K Kondo et .I/ [ 19971 i”lT~?tzfre Biotech;?ol 1.5, 4.53-4571 CL BIOFUTUR 168

l

noble c&age du monde, le cabernet sauvignon vient de livrer le secret de son origine : John E Bowers et Carol P Meredith, de I’universitk de Californie g Davis ont fait parler ses empreintes gBn& tiques. Comparant (par PCR) 30 des marqueurs gbnetiques (sbquences d’ADN microsatellite) du cabernet sauvignon avec ceux de 50 autres vari& t&s, ils ont montre que ce prestigieux cepage provient du croisement de deux varitites beaucoup moins rkputkes, le cabernet franc et le sauvignon blanc. AWore Genell6, 04-87

Une Bquipe mixte CNRS (h6pital Saint-Louis, Paris)-lnstitut d’h8matologie de Shanga’ia precise le mode d’action de I’arsenit, que la medecine (( traditionnelle bychinoise utilise comme traitement de la leucgmie aigiie promy8locytaire. Ce cancer est Ii4 2 une translocation entre les chromosomes 15 et 17, qui tusionne les ggnes PML et RARa. La proteine chimerique PML/RARa forme des h&rodim&es avec la proteine PML normale et I’empeche d’agir. En degradant la protbine chimbrique, I’arsenic restaure I’activit6 antiprolifbrative de PML sur les cellules leuc6miques. Carsenic et I’acide rktinoi’que, qui permet 2 RARa d’induire la dill& rencialion de ces cellules, sont a ce iour les seuls traitements agissant directement sur un oncog&e. (fWlS(1997194, 3978-3983)

Juin 1997

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