Une cartographie proposée par la CnamTS : effectifs et dépenses remboursées pour différentes pathologies et traitements identifiables à partir du Sniiram

Une cartographie proposée par la CnamTS : effectifs et dépenses remboursées pour différentes pathologies et traitements identifiables à partir du Sniiram

S92 Colloque Adelf-Emois / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 62S (2014) S71–S92 supérieures à l’attractivité (2,5 %), excepté pour l’HAD (f...

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S92

Colloque Adelf-Emois / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 62S (2014) S71–S92

supérieures à l’attractivité (2,5 %), excepté pour l’HAD (fuite et attractivité à 0 %). Discussion/Conclusion.– Les patients ont des profils peu différents entre les trois systèmes, excepté en SSR. L’augmentation de l’HAD est cohérente avec les objectifs du programme de développement des SP 2008–2012. Cette étude sur les trois PMSI offre une vision globale pour mieux ajuster l’offre de soins, en tenant compte de l’évolution des besoins. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.01.066

Session G2 - Session REDSIAM G2-1

Une cartographie proposée par la CnamTS : effectifs et dépenses remboursées pour différentes pathologies et traitements identifiables à partir du Sniiram L. Pestel , J. Drouin , S. Tala , C. Gastaldi-Ménager , A. Fagot-Campagna , C. Gissot Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CnamTS), Paris, France Introduction.– Afin d’éclairer les débats sur les politiques de santé, la CnamTS a développé une cartographie des pathologies et traitements (fréquences et dépenses) en analysant la consommation de soins de 2010 à 2012. Méthodes.– L’identification de 55 groupes de pathologies et traitements fréquents et/ou graves et/ou coûteux est réalisée à partir des données médicalisées

présentes dans le Sniiram par algorithmes non exclusifs (diagnostics d’ALD, délivrances de médicaments et actes) et le PMSI pour les hospitalisations (DP, DR voire DA). Seules les dépenses rattachables individuellement à un assuré sont prises en compte. Sont présentés les effectifs pour le régime général de l’assurance maladie (86 % de la population), ainsi que les dépenses remboursées extrapolées tous régimes et calées sur l’Ondam. Résultats.– Parmi les 58,8 millions de personnes qui ont eu recours aux soins en 2011, 24,4 millions (42 %) ont au moins une des 55 pathologies ou traitements identifiés ou une maternité ou un épisode hospitalier ponctuel. Les 34,4 millions de personnes restantes (58 %) n’ont bénéficié que de soins qualifiés de courants. Les pathologies les plus fréquemment retrouvées sont : les pathologies cardiovasculaires (3,3 millions de personnes, 5,7 % des bénéficiaires), les maladies respiratoires chroniques (2,9 millions, 4,9 %), le diabète (2,8 millions, 4,7 %), l’ensemble des cancers (2,4 millions, 4,1 %). Parmi les 146 milliards d’euros de dépenses totales remboursées (en 2011, tous régimes, hors dépenses non rattachables à un assuré), 16 % concernent une pathologie psychiatrique (10 %) ou un traitement psychotrope (6 %), 10 % les cancers, 10 % les pathologies cardiovasculaires, 5 % le diabète, 6 % les traitements hypolipémiants et antihypertenseurs et 6 % la maternité. Les hospitalisations ponctuelles (sans rapport avec une pathologie chronique) représentent 29,9 milliards d’euros (21 %) ; les séjours pour chirurgies majeures orthopédiques et endoscopies digestives constituent les postes les plus importants. Discussion/Conclusion.– Ces résultats sont globalement cohérents avec ceux retrouvés dans la littérature. Des analyses par groupes de populations (incluant la polypathologie) et une déclinaison régionale ont été réalisées. Les évolutions en termes d’effectifs et de dépenses seront suivies pour chacune des pathologies ou traitements identifiés. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.01.067