Néphrologie & Thérapeutique 15 (2019) 389–398
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Posters : transplantation
PO-T01
PO-T02
Utilisation de l’évérolimus en transplantation rénale : impact sur la survenue de la maladie thrombo-embolique veineuse
Le pyrophosphate : devenir d’un agent anti-calcifiant après transplantation rénale
Brasme 1,∗ ,
Dobosziewicz 2 ,
Candellier 2 ,
R. H. A. S.E.D. M. Maanaoui 3 , G. Choukroun 2 1 Centre hospitalier, Dunkerque, France 2 CHU, Amiens, France 3 CHU, Lille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (R. Brasme)
Zerkly 2 ,
Introduction L’évérolimus est un inhibiteur de la voie des mtor utilisé en transplantation rénale comme traitement antirejet. Son utilisation semble associée à un état biologique procoagulant. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’impact de l’utilisation d’évérolimus sur la survenue de maladie thrombo-embolique veineuse (MTEV) dans la population transplantée rénale amiénoise. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique évaluant la survenue de la MTEV dans une cohorte « Imtor+ » et une cohorte « contrôle » constituées à partir de la population de transplantés rénaux amiénois. Le diagnostic de la MTEV était retrouvé sur les courriers de bilan annuel. La période de suivi commenc¸ait à l’introduction de l’évérolimus pour le premier groupe, au moment de la greffe pour le deuxième et se terminait au dernier contact médical. Après une étape descriptive, une étape analytique a été réalisée. La survenue de l’évènement thromboembolique et la variable « exposition aux Imtor » a été étudiée à travers une analyse de survie (modèle multivarié à risques proportionnels de Cox, backward elimination et simulation bootstrap). Résultats obtenus ou attendus Cent-dix-sept patients ont été inclus dans le groupe « Imtor+ » et 234 patients dans le groupe « contrôle ». La MTEV était plus fréquente dans le groupe « Imtor+ » (12,8 % versus 5,9 % ; p = 0,028). En analyse multivariée, la survenue de la MTEV était indépendamment associée à l’IMC (HR = 1,079 ; IC 95 % [1,01–1,15] ; p = 0,023), aux antécédents de MTEV (HR = 7,14 ; IC 95 % [3,13–16,3] ; p < 0,0001) et à la prise d’Imtor (HR = 2,694 ; IC 95 % [1,025–7,078] ; p = 0,044). Conclusion Nous avons réussi à mettre en évidence une association indépendante entre la survenue de la MTEV et la prise d’Imtor. Ces résultats confirment les études associant une hypercoagulabilité avec l’utilisation des Imtor. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.304 1769-7255/
Audrey Laurain 1,∗,2,3 , Isabelle Rubera 1,2 , Christophe Duranton 1,2 , Flora Szeri 4 , Tamas Aranyi 5 , Laetitia Albano 6 , Vincent Esnault 1,2,6 , Georges Lefthériotis 1,2,3 , Guillaume Favre 1,2,6 1 Université Côte d’Azur, faculté de médecine, 28, avenue Valombrose, Tour Pasteur, 06000 Nice, France 2 CNRS-UMR 7370, laboratoire de physiomédecine moléculaire, 28, avenue Valombrose, Tour Pasteur, 06108 Nice, France 3 Centre hospitalier universitaire de Nice, service de médecine et d’explorations vasculaires, hôpital pasteur 1, pavillon I, 30, voie Romaine, 06000 Nice, France 4 Institute of enzymology, Research Centre for Natural Sciences, Hungarian Academy of Sciences, 1117, Budapest, Hungary 5 Department of dermatology and cutaneous biology, Sidney Kimmel Medical College, Thomas Jefferson University, Philadelphia, PA, États-Unis 6 Centre hospitalier universitaire de Nice, service de néphrologie, dialyses, transplantation, hôpital Pasteur 2, pavillon S, 30, voie Romaine, BP 1069, 06002 Nice, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Laurain) Introduction Le pyrophosphate (PPi) est un agent anti-calcifiant dont les concentrations plasmatiques ([PPi]pl) sont diminuées de moitié chez les patients hémodialysés par rapport aux sujets sains. Le PPi provient de l’ATP extracellulaire et de l’absorption digestive. Il est hydrolysé par les phosphatases alcalines (PAL) et/ou éliminé par les reins. Notre hypothèse est que l’augmentation de l’activité des PAL (aPAL) liée à l’ostéodystrophie rénale expliquerait la baisse des [PPi]pl en dialyse et que la greffe rénale augmenterait les [PPi]pl en normalisant aPAL. Méthodes Les marqueurs du métabolisme minéral ont été mesurés chez des sujets sains (T), des patients hémodialysés (HD) et des patients transplantés rénaux (TR). Les variables ont été exprimées en médiane et interquartiles [25e–75e] et comparées entre elles. Résultats obtenus ou attendus L’étude comportait 10 T, 10 HD, 10 TR 2 ± 1 mois et 9 TR 24 ± 3 mois après transplantation. Les [PPi]pl étaient abaissées chez les HD (1,05 [0,88–1,35] mol/L) et chez les TR 2 ± 1 mois (0,93 [0,66–0,98] mol/L) par rapport aux T (1,57 [1,31–1,72] mol/L ; p < 0,005). L’aPAL était plus élevée chez les HD (113 [74–160] U/L) et chez les TR 2 ± 1 mois (120 [84–142] U/L) que chez les T (64 [56–70] U/L, p < 0,05). Il existait