ou DMARDs : Analyse de la base de données déclarative de la pharmacovigilance nationale française

ou DMARDs : Analyse de la base de données déclarative de la pharmacovigilance nationale française

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UntitledBook1.book Page 140 Thursday, November 10, 2016 12:20 PM

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Communications orales / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A81-A162

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O.101

Uvéites sous biothérapies et/ou DMARDs : Analyse de la base de données déclarative de la pharmacovigilance nationale française

Étude de l’obésité comme facteur d’échec thérapeutique aux biothérapies : à propos de 159 cas de rhumatisme inflammatoire chronique

L. Cabane (1) ; N. Tieulie* (1) ; B. Baldin (2) ; S. Baillif (3) ; V. Breuil (4) ; L. Euller Ziegler (5) (1) Rhumatologie, C.H.U de Nice, Nice ; (2) Pharmacovigilance, C.H.U de Nice, Nice ; (3) Ophtalmologie, C.H.U de Nice, Nice ; (4) Rhumatologie, CHU de Nice et CEA / UNS, Nice ; (5) Service de Rhumatologie, C.H.U. L’archet, Nice *Auteur correspondant : [email protected] (N. Tieulie)

S. Jradi* (1) ; I. Mahmoud (1) ; I. Sfar (2) ; R. Tekaya (1) ; S. Rekik (3) ; O. Saidane (1) ; M. Elleuch (3) ; Y. Gorgi (2) ; L. Abdelmoula (1) (1) Rhumatologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie ; (2) Immunologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie ; (3) Rhumatologie, CHU La Rabta, Tunis, Tunisie *Auteur correspondant : [email protected] (S. Jradi)

Introduction. – Face à la survenue d’une uvéite chez les patients traités par biothérapie et/ou DMARDs, les rhumatologues doivent en préciser rapidement l’origine pour une prise en charge optimale. Nous rapportons ici les cas déclarés à la pharmacovigilance en France entre 2000 et 2015. Matériel et Méthodes. – Nous avons interrogé la Base de Données Nationale Française de Pharmacovigilance sur les déclarations d’uvéites chez les patients traités pour une maladie inflammatoire rhumatologique, digestive ou une connectivite par DMARDs et/ ou biomédicaments (antiTNFα, anti-IL1, IL6, CD20, abatacept, methotrexate (MTX), leflunomide, azathioprine, antimalariques, corticostéroïdes) entre 2000 et 2015. Tous les types d’uvéites ont été inclus : antérieures (UA), intermédiaires (UI), postérieures (UP) et panuvéites (panUV). Résultats. – 32 cas ont été rapportés (42 yeux atteints) chez 15 hommes et 17 femmes d’âge moyen de 44 ans [19-70], 14 SPA, 9 PR, 3 MICI, 1 psoriasis, 1 lupus, 3 rhumatismes inflammatoires inclassés et 1 goutte. Deux patients recevaient un DMARD seul et 30 étaient sous biothérapie dont 6 en association avec un DMARD (17 etanercept, 6 infliximab, 2 adalimumab, 1 golimumab, 3 tocilizumab et 1 anakinra). Nous avons retrouvé 19 UA (dont 8 bilatérales), 1 UI unilatérale, 5 UP et 2 panUV. Dans 5 cas l’origine infectieuse a été identifiée : 2 toxoplasmoses (panUV chez une PR sous infliximab ; UP bilatérale chez un goutteux diabétique sous anakinra + MTX + corticoïdes), 2 infections herpétiques (pan UV chez une PR diabétique sous etanercept + MTX + corticoïdes ; UP unilatérale chez une PR sous tocilizumab +MTX) et une tuberculose (UP bilatérale chez une SPA sous etanercept). Dans les autres cas, les données ne permettaient pas de définir si les uvéites étaient liées à la maladie ou au traitement (dont 5 déclarations trop incomplètes pour être analysables). Attitude thérapeutique : rotation de la biothérapie pour un autre biologique (9 cas), arrêt définitif (8 cas), interruption puis reprise après résolution de l’épisode oculaire (5 cas). Le traitement a été poursuivi à l’identique sans interruption chez 4 patients (1 SPA sous adalimumab et 2 sous etanercept, 1 RP sous infliximab). La Base ne permet pas de préciser finement l’évolution ultérieure. Discussion. – La répartition du type d’uvéite de notre population est identique à celle de la population générale. Sur 5 uvéites formellement étiquetées infectieuses, 2 sont liées à la toxoplasmose, première cause d’uvéite postérieure en Europe et 2 sont formellement liées à l’herpès, première cause d’uvéite antérieure. Cependant, le caractère déclaratif et non exhaustif de la description dans ce type de registre représente une limitation importante de ce travail, notamment pour les UA où la description ophtalmologique enregistrée n’est pas suffisante pour établir un diagnostic étiologique définitif. Les données sont insuffisantes pour analyser le rôle propre du médicament. Conclusion. – La présence d’une uvéite sous biothérapie ne doit pas faire seulement évoquer un échappement thérapeutique, surtout si la manifestation oculaire est isolée. L’origine infectieuse favorisée par la biothérapie doit être discutée systématiquement. L’identification de l’étiologie d’une uvéite survenant sous biothérapie est cruciale pour la prise en charge, souvent multidisciplinaire, du patient. Conflit d’intérêt. – aucun

Introduction. – Les biothérapies constituent une révolution de la dernière décennie dans le traitement des rhumatismes inflammatoires chroniques. Mais cette thérapeutique n’est pas toujours bénéfique et elle est susceptible à l’échec thérapeutique. Le but de notre travail était de démontrer l’intérêt du calcul de l’indice de masse corporelle (IMC) et de chercher une corrélation avec la réponse thérapeutique dans la PR et la SPA. Patients et Méthodes. – Étude multicentrique rétrospective sur des patients atteints soit de PR soit de SPA mis sous biothérapie depuis au moins 6 mois. Le poids et la taille des patients ont été relevés avec les scores DAS28, la réponse EULAR et le score BASDAI. Le surpoids et l’obésité se définissent selon l’OMS. Résultats. – Il s’agit de 88 patients suivis pour PR (dont 75 femmes et 13 hommes) et de 71 patients suivis pour SPA (dont 24 femmes et 47 hommes) d’âge moyen de 52,31 ans pour la PR et de 43,05 ans pour la SPA. Pour la SPA, les patients était suivis pour spondylarthrite ankylosante dans 46 cas, rhumatisme psoriasique dans 13 cas et rhumatisme des entérocolopathies dans 12 cas. Pour la PR, le facteur rhumatoide était positif dans 63 cas et les anti CCP étaient positif dans 29 cas. Quarante patients étaient sous etanercept (SPA n = 22, PR n = 18), 40 patients sous adalimumab (SPA n = 27, PR n = 13), 40 patients sous infliximab (SPA n = 22, PR n = 18) et 39 patients PR sous rituximab. Soixante quatre patients étaient sous DMARDs associés dont 54 cas sous méthotrexate. La réponse EULAR était bonne à modérée dans 61 cas de PR et le DAS28 à l’inclusion était en moyenne de 4,46. Le score BASDAI était en moyenne de 3,41. Dans 28 cas le score BASDAI était ≥ 4. L’IMC moyen était de 26,74. Cinquante neuf patients étaient en surpoids et 31 patients obèses. Il n’a pas était noté de corrélation entre l’IMC, la réponse EULAR (p = 0,908), le score DAS28 (p = 0,323) et le score BASDAI (p = 0,823). Il n’y avait pas de corrélation, non plus, entre le score IMC ≥ 30, le score DAS28 (p = 0,513) et le score BASDAI (p = 0,366). Conclusion. – Selon la littérature l’obésité est un facteur prédictif de réponse thérapeutique aux biothérapies mais cette relation n’a pas été retrouvée dans notre étude. Conflit d’intérêt. – aucun O.102

Évaluation du maintien d’efficacité du tocilizumab lors de son passage de la voie intraveineuse à la voie sous-cutanée dans la polyarthrite rhumatoïde J. Darloy* (1) ; N. Segaud (1) ; JH. Salmon (2) ; C. Chopin (2) ; T. Cardon (3) ; P. Coquerelle (4) ; X. Deprez (5) ; M. Draou (6) ; V. Goeb (7) ; MH. Guyot (8) ; E. Houvenagel (9) ; L. Marguerie (10) ; F. Maury (11) ; RM. Flipo (1) ; G. Baudens (12) (1) Rhumatologie, Centre Hospitalier Régional Universitaire de Lille, Lille ; (2) Rhumatologie, Centre Hospitalier Universitaire de Reims, Reims ; (3) Rhumatologie, Cabinet médical, La Madeleine ; (4) Rhumatologie, Centre Hospitalier de Béthune, Beuvry ; (5) Rhumatologie, Centre Hospitalier de Valenciennes, Valenciennes ; (6) Rhumatologie, Cabinet médical, Cambrai ; (7) Rhumatologie, Centre Hospitalier Universitaire d’Amiens, Amiens ; (8) Rhumatologie, Centre Hospitalier de Roubaix, Roubaix ; (9) Rhumatologie, Hôpital SaintPhilibert, Lomme ; (10) Rhumatologie, Institut Calot, Berck ;