Validation du score visuel prostatique en images SVPI dans l’évaluation des symptômes du bas appareil urinaire associés à une hyperplasie bénigne de la prostate (550 patients)

Validation du score visuel prostatique en images SVPI dans l’évaluation des symptômes du bas appareil urinaire associés à une hyperplasie bénigne de la prostate (550 patients)

Progrès en urologie (2017) 27, 176—183 Disponible en ligne sur ScienceDirect www.sciencedirect.com ARTICLE ORIGINAL Validation du score visuel pro...

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Progrès en urologie (2017) 27, 176—183

Disponible en ligne sur

ScienceDirect www.sciencedirect.com

ARTICLE ORIGINAL

Validation du score visuel prostatique en images SVPI dans l’évaluation des symptômes du bas appareil urinaire associés à une hyperplasie bénigne de la prostate (550 patients)夽 Validation of visual prostate symptom score, VPSS, in the evaluation of lower urinary tract symptoms associated with benign prostatic hyperplasia (550 patients) A. Descazeaud a, P. Coloby b,∗, J.L. Davin c,1, A. De La Taille d, G. Karsenty e, G. Kouri f, D. Rossi g, J.C. Pouteau h, M. Zerbib i a

Service d’urologie, CHU Dupuytren, 2, avenue Martin-Luther-King, 87042 Limoges, France Service d’urologie, centre hospitalier René-Dubos, 6, avenue de l’Île-de-France, 95300 Pontoise, France c Service d’urologie, clinique Rhône-Durance, chemin du Lavarin, 84000 Avignon, France d Service d’urologie, CHU Henri-Mondor, 51, avenue Mar de-Lattre-de-Tassigny, 94000 Créteil, France e Service d’urologie, APHM hôpital de la conception, 147, boulevard Baille, 13005 Marseille, France f Service d’urologie, polyclinique Francheville, 39, boulevard de Vesone, 24000 Périgueux, France g Service d’urologie, hôpital Nord, Aix-Marseille université, chem des Bourrely, 13015 Marseille, France h Laboratoires Bouchara-Recordati, 70, avenue du Général-de-Gaulle, 92800 Puteaux, France i Service d’urologie, hôpital Cochin, université Paris-Descartes, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75014 Paris, France b

Rec ¸u le 13 septembre 2016 ; accepté le 24 janvier 2017 Disponible sur Internet le 9 mars 2017 夽 ∗ 1

Ce travail a été soumis sous forme d’abstract pour une présentation lors du 109e congrès de l’AFU en novembre 2016. Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Coloby). Jean Louis Davin est décédé.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2017.01.002 1166-7087/© 2017 Elsevier Masson SAS. Tous droits r´ eserv´ es.

Score visuel en images pour les symptômes HBP

MOTS CLÉS Hyperplasie bénigne de la prostate ; Symptômes du bas appareil urinaire ; Échelles visuelles analogiques ; Scores prostatiques ; Qualité de vie

KEYWORDS Benign prostatic hyperplasia; Lower urinary tract symptoms; Visual analogue scales; Prostate scores; Quality of life

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Résumé Objectifs. — Notre objectif était de valider le score SVPI (score visuel prostatique en images) en langue franc ¸aise dans la détermination et le suivi des symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) associés à une hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) en pratique urologique. Méthodes. — Une enquête prospective observationnelle a été réalisée entre le 15 septembre 2014 et le 30 juillet 2015 auprès d’urologues. Les 4 premiers patients consécutifs de plus de 60 ans ayant des SBAU causés par une HBP et nécessitant une prescription d’un alpha-bloquant ont été inclus. Nous avons traduit et adapté en franc ¸ais un ‘score visuel prostatique en images’ (SVPI). À la première visite et à la visite de suivi, le patient remplissait 2 questionnaires : l’IPSS en franc ¸ais et le SVPI. Résultats. — Au total, 169 urologues ont inclus au moins un patient et renvoyé les informations ; 550 questionnaires ont été inclus dans l’analyse statistique. Les médianes des scores et sousscores IPSS et SVPI,et de la qualité de vie ont toutes diminué significativement (p < 0,0001) entre l’inclusion et la visite de suivi après 1 à 3 mois. Les corrélations entre IPSS et SVPI à l’inclusion, à la visite de suivi, et leur variation étaient toutes statistiquement significatives. Le SVPI total était significativement corrélé à l’IPSS total, de même que les sous-scores irritatifs, obstructifs et la qualité de vie évalués sur les pictogrammes correspondants. Conclusions. — Cette étude a montré que le SVPI était un outil simple et utile pour identifier et surveiller les SBAU associés à l’HBP. Niveau de preuve.— 4. © 2017 Elsevier Masson SAS. Tous droits r´ eserv´ es.

Summary Objectives. — Our objective was to validate the VPSS (visual prostatic symptom score) score in the French language for the identification and monitoring of BPH-related LUTS in urological practice. Methods. — A prospective observational survey was carried out between September the 15th 2014 and July the 30th 2015 in urology practices. The first 4 consecutive patients aged over 60 years, with BPH-related LUTS requiring prescription of an alpha-blocker, were enrolled. We translated a ‘‘visual prostatic symptom score’’ (VPSS) into French and adapted it slightly. At the first visit and follow-up visit (1—3 months after the first visit), the patient completed 2 questionnaires: the French language version of the IPSS and the VPSS. Results. — Of the urologists contacted, 169 enrolled at least one patient and returned information; 550 questionnaires were included in the statistical analysis. The median IPSS and VPSS total scores, subscores and quality of life scores all decreased significantly (P < 0.0001) between enrolment and the follow-up visit 1—3 months later. Correlations between the IPSS and VPSS at enrolment and the follow-up visit and their variation were all significant. Total VPSS was significantly correlated with total IPSS, as were the irritative, obstructive and quality of life subscores evaluated on the corresponding pictograms. Conclusions. — This study showed the VPSS to be a simple and useful tool for identifying and monitoring BPH-related LUTS. Level of evidence.— 4. © 2017 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Introduction Le comité des troubles mictionnels de l’homme de l’association franc ¸aise d’urologie (AFU) a recommandé l’usage des scores symptomatiques pour évaluer l’intensité des symptômes, la gêne et la qualité de vie lors du bilan

initial et du suivi de l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) [1]. Le score International Prostate Symptom Score (IPSS), auto-questionnaire structuré et validé en franc ¸ais, est le test de référence pour évaluer les symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) [2,3]. Il doit être rempli avant la consultation. Son utilisation peut être gênée par une

178 mauvaise compréhension des patients [4,5]. En pratique, ce score est peu utilisé par les urologues et encore moins par les médecins généralistes. Des échelles visuelles analogiques (EVA) pour évaluer les SBAU associés à l’HBP ont été proposées et testées chez 65 patients en urologie [6]. Une EVA a été testée en médecine générale. Les corrélations obtenues à l’inclusion entre les scores EVA et IPSS n’ont pas permis de valider, sur une large population, l’utilisation de cette EVA en remplacement du questionnaire IPSS [7]. Un score appelé Visual Prostate Symptom Score (VPSS) a été proposé par Van der Walt et al. en Afrique du Sud [8]. L’idée était d’avoir un score visuel afin que les patients non ou peu éduqués puissent répondre. Quatre questions du score IPSS (pollakiurie, nycturie, force du jet, qualité de vie) y étaient représentées par des pictogrammes. Ce score a été utilisé en Afrique du Sud, en Turquie, en Corée et aux États-Unis, mais il n’a pas été traduit, ni validé en langue franc ¸aise. S’inspirant de ce score de 4 pictogrammes, un score de 5 pictogrammes intitulé score visuel prostatique en images (SVPI) a été proposé en France. Son utilisation et son acceptation par des patients et médecins franc ¸ais n’avaient pas jusqu’alors été évaluées. Notre objectif était de valider ce score SVPI en langue franc ¸aise dans la détermination et le suivi des SBAU associés à une HBP en pratique urologique.

Méthodes Une enquête prospective observationnelle a été réalisée entre le 15 septembre 2014 et le 30 juillet 2015 auprès d’urologues dans toute la France, sous l’égide de l’association franc ¸aise d’urologie (AFU).

Sélection des urologues L’objectif était d’inclure 1000 patients avec 250 urologues (4 patients par urologue). Un tirage au sort a été effectué à partir de la liste de tous les urologues franc ¸ais. Une distribution ajustée à la densité de population IDREM a été observée. Compte tenu d’un taux d’acceptation prévisionnel de 40 %, un échantillon de 625 urologues a été sélectionné. La sélection a été équilibrée sur les 3 modes d’exercices (hospitalo-universitaire, hospitalier, libéral). Les urologues ont été contactés par la société Cenbiotech (Parc MazenSully, 21000 Dijon) en charge du monitoring de l’étude.

Sélection des patients Les 4 premiers patients consécutifs de plus de 60 ans ayant des SBAU causés par une HBP et nécessitant une prescription d’un alpha-bloquant ont été inclus. L’urologue proposait à ces patients d’utiliser le SVPI. Les patients ayant déjà un alpha-bloquant mais que l’urologue voulait changer pour une raison d’inefficacité ou d’effets indésirables ont été inclus. Deux critères de non-inclusion ont été suivis : • l’absence de SBAU ; • le traitement en cours avec un inhibiteur de la 5-alpharéductase.

A. Descazeaud et al.

Les scores prostatiques Nous avons utilisé l’auto-questionnaire IPSS [3]. Chacune des 7 questions donnait lieu à une réponse entre 0 et 5. Le score total de 0 à 7 caractérisait un trouble léger, de 8 à 19 un trouble modéré et de 20 à 35 un trouble sévère. La 8e question concernait la qualité de vie (cotée de 0 à 6). Un groupe d’urologues (auteurs de l’article), sous l’égide de l’AFU, a traduit et adapté le VPPS en franc ¸ais. Il l’a appelé ‘score visuel prostatique en images’ (SVPI). Les droits d’utilisation du pictogramme anglo-saxon n’ont pas été obtenus et un pictogramme en franc ¸ais a été développé. Un pictogramme sur l’urgenturie a été ajouté et la gradation du pictogramme sur la force du jet a été modifiée (4, 3, 2, 1, 0 du plus faible au plus fort pour le SVPI, versus 5, 4, 3, 2, 1 pour l’IPSS). Le visuel en couleur a été composé avec 5 pictogrammes. A chaque pictogramme, un score a été attribué sans le mentionner sur le visuel. Les 5 pictogrammes étaient : • combien de fois urinez-vous le jour (score de 0 à 5) ? • combien de fois urinez-vous la nuit (score de 0 à 5) ? • avez-vous des envies pressantes (score de 0 à 4) ? • quelle est la force du jet (réponse de 0 à 4) ? • urinez-vous de fac ¸on satisfaisante (score de 0 à 6) ? (Fig. 1). Le calcul du score total donnait une valeur entre 0 et 24. Le patient remplissait le SVPI. Il devait donner une appréciation globale du traitement (considérablement, beaucoup ou légèrement amélioré, aucun changement, légèrement, beaucoup, considérablement aggravé).

Protocole À la première visite et à la visite de suivi (entre 1 et 3 mois après la première visite), le patient remplissait 2 questionnaires : • l’IPSS en franc ¸ais (7 questions avec un score de 1 à 5 par question) ; • le SVPI. À la visite de suivi, l’appréciation globale du traitement par le patient était demandée. Le cahier de recueil remis au patient est en annexe électronique. L’urologue a rempli un questionnaire pour chaque patient avec des données socio-démographiques, l’ancienneté des SBAU, les traitements déjà pris, l’évaluation des troubles. L’urologue a décrit le traitement prescrit en fin de consultation. Les urologues devaient donner leur avis sur le SVPI en comparaison avec l’IPSS pour la rapidité d’utilisation, la facilité de compréhension pour le patient et leur éventuelle utilisation future du SVPI.

Critères de jugement L’objectif principal était de comparer le SVPI et la quantification des troubles avec l’IPSS à l’inclusion et lors de la visite de suivi. L’objectif était d’évaluer la capacité du SVPI pour décrire l’état du patient à un temps donné. La comparaison des changements entre la visite initiale et la visite de suivi permettait d’évaluer la capacité du SVPI pour

Score visuel en images pour les symptômes HBP

Figure 1.

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Les 5 pictogrammes du Score Visuel Prostatique en Images (SVPI).

détecter un changement de l’état du patient entre 2 visites. Les objectifs secondaires étaient : • d’analyser les variations des scores IPSS et SVPI perc ¸ues par le patient et l’urologue ; • de décrire les opinions des urologues sur l’intérêt du score SVPI ; • d’analyser l’impact de l’âge du patient sur la validation des scores.

qualitatives. Les analyses de corrélation ont été faites avec le calcul du coefficient de Pearson. Des courbes receiver operating characteristics (ROC) ont été faites pour évaluer les variations des scores et évaluer leur valeur prédictive. Les données ont été collectées, contrôlées par CenBioTech et analysées avec le logiciel SAS version 9.3.

Enregistrement du protocole et aspects éthiques

Méthodes statistiques Les caractéristiques socio-démographiques et cliniques ont été exprimées par leur moyenne, leur écart-type, leur médiane [extrêmes] pour les variables quantitatives, et la taille et le pourcentage pour les variables qualitatives. Leurs comparaisons ont utilisé les analyses de variance pour les variables quantitatives et les tests de 2 pour les variables

Compte tenu de la méthodologie de l’enquête, de la législation franc ¸aise et de la directive européenne, le protocole (KMD 3213-NIS-FR 0009) n’a pas été soumis à un comité éthique. Le protocole a été transmis au Conseil national de l’ordre des médecins avec les conventions financières proposées aux investigateurs. Une information orale des patients a été faite par les urologues, en les informant que toutes les

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A. Descazeaud et al.

mesures avaient été prises pour respecter l’anonymat des données.

Résultats Parmi les urologues contactés, 262 ont accepté de participer et 169 ont inclus au moins un patient et renvoyé les informations (liste en annexe). Les raisons d’absence d’inclusions n’ont pas été collectées. Leur âge moyen était de 49,5 ± 9,7 ans [IC 95 % 48,0 — 51,1] et 98,8 % étaient des hommes. Répartis sur toute la France, leur pratique était urbaine dans 75,2 % des cas. Sept cent trente-sept patients ont rempli le questionnaire d’inclusion et 550 ont été inclus dans l’analyse statistique : 187 questionnaires n’ont pas été inclus pour non-respect du protocole, parce que les données étaient incomplètes et/ou inexploitables. Les raisons de non-inclusions étaient (plusieurs raisons pour certains questionnaires) : • 5 pour absence de suivi ; • 3 pour absence de date d’inclusion ; • 48 qui avaient moins de 55 ans ou un âge non renseigné ; • 19 qui n’avaient pas eu de traitement à l’inclusion ; • 1 patient ayant eu un inhibiteur de la 5-alpha-réductase avec un alpha-bloquant à l‘inclusion ; • 9 patients n’ayant pas rempli le score visuel à l’inclusion ; • 1 patient n’ayant pas rempli toutes les questions de l’IPSS à l’inclusion ; • 61 patients dont le score IPSS à l’inclusion n’était pas supérieur à 8 ; • 25 car la date de suivi était manquante ; • 16 car les délais de suivi étaient trop courts ou trop longs ; • 41 n’ayant pas rempli le score visuel lors du suivi ; • 13 car toutes les questions de l’IPSS n’étaient pas remplies lors du suivi.

Tableau 1 Médianes et valeurs extrêmes des scores évaluant les symptômes du bas appareil urinaire entre l’inclusion et la visite de suivi (1 à 3 mois), chez 169 patients ayant une hypertrophie bénigne de la prostate. Toutes les comparaisons entre l’inclusion et la visite étaient significatives avec p < 0,0001. Inclusion

Après 1 à 3 mois

IPSS 17,0 [9,0—35,0] 10,0 [0,0—32,0] Sous-score obstructifa 10,0 [0,0—20,0] 6,0 [0,0—20,0] 7,0 [1,0—15,0] 4,0 [0,0—13,0] Sous-score irritatifb Qualité de viec 4,0 [1,0—6,0] 2,0 [0,0—6,0] SVPI 13,0 [4,0—23,0] 7,0 [0,0—21,0] 2,0 [0,0—4,0] 1,0 [0,0—4,0] Sous-score obstructifd Sous-score irritatife 7,0 [2,0—13,0] 4,0 [0,0—12,0] 4,0 [0,0—6,0] 2,0 [0,0—6,0] Qualité de vief a b c d e f

Questions 1, 3, 5, 6. Questions 2, 4, 7. Question 8. Question 4. Questions 1, 2, 3. Question 5.

Les médianes des scores et sous-scores IPSS et SVPI et de la qualité de vie ont toutes diminué significativement (p < 0,0001) entre l’inclusion et la visite de suivi après 1 à 3 mois (Tableau 1). Les corrélations entre IPSS et SVPI à l’inclusion, à la visite de suivi, et leur variation étaient toutes significatives (Tableau 2). Le test de cohérence interne du SVPI à l’inclusion était de 0,65 (coefficient de Cronbach alpha). Le SVPI total était significativement corrélé à l’IPSS total, de même que les sous-scores irritatifs, obstructifs et la qualité de vie évalués sur les pictogrammes correspondants (Fig. 2).

Opinion des urologues sur le score visuel Les 550 patients avaient un âge moyen de 68,8 ± 7,2 ans [IC 95 % 68,2 — 69,4] ; ils avaient des SBAU associés à une HBP depuis 3,2 ± 3,2 ans [IC 95 % 2,9—3,4] ; 387 (70,4 %) avaient déjà été traités pour des SBAU (25,6 % avec alphabloquant, 12,7 % avec inhibiteur de la 5 alpha-réductase, 66,1 % avec des extraits de plante, 2,8 % sans précision). Les traitements avaient été prescrits par des médecins généralistes dans 75,4 % des cas et avaient duré en moyenne 21,8 ± 20,6 mois [IC 95 % 19,7—23,9].

Cent quarante-deux urologues ont donné leur opinion sur le SVPI : • pour 23,0 % d’entre eux le SVPI était un petit peu plus rapide que l’IPSS pour le remplissage ; • pour 33,1 % plus rapide ; • pour 41,7 % d’entre eux le SVPI était beaucoup plus rapide ; • pour 2,2 % d’entre eux, il n’y avait pas de différence.

Tableau 2 Corrélations entre le SVPI et l’IPSS (coefficient de Pearson) chez 169 patients ayant une hypertrophie bénigne de la prostate.

Score total Sous-score obstructif Sous-score irritatif Qualité de vie

Inclusion r

p

Suivi [1 à 3 mois] r p

Delta changement r p

0,62 0,49 0,70 0,65

< 0,0001 < 0,0001 < 0,0001 < 0,0001

0,76 0,57 0,72 0,81

0,73 0,52 0,68 0,75

< 0,0001 < 0,0001 < 0,0001 < 0,0001

< 0,0001 < 0,0001 < 0,0001 < 0,0001

Sous-score obstructif : questions 1, 3, 5, 6 IPSS et 4 SVPI ; sous-score irritatif : questions 2, 4, 7 IPSS et 1, 2, 3 SVPI ; qualité de vie : question 8 IPSS et question 5 SVPI. Le coefficient de corrélation de Pearson mesure une corrélation linéaire entre deux variables. La corrélation est forte à partir de 0,70.

Score visuel en images pour les symptômes HBP

Figure 2.

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Corrélation entre SVPI et la détection d’une amélioration clinique (ROC).

En ce qui concerne, la facilité de compréhension pour le patient, les 142 urologues ont répondu : • beaucoup plus facile pour 44,6 % ; • plus facile pour 37,4 % ; • un petit peu plus facile pour 10,8 % ; • sans opinion 7,2 %. Pour les urologues, le SVPI était : • très bien perc ¸u par les patients (31,9 %) ; • bien perc ¸u (43,5 %) ; • assez bien perc ¸u (24,6 %). Il y avait 94,9 % des urologues qui souhaitaient continuer utiliser le SVPI : • 65,3 % à la place de l’IPSS ; • 34,7 % en plus de l’IPSS.

Impact de l’âge des patients sur la validation des scores L’analyse a été faite au sein de 3 groupes de patients. Au sein de chaque groupe, le coefficient de Pearson pour les scores totaux du SVPI et de l’IPSS étaient de 0,75 (240 patients entre 56 et 67 ans), 0,69 (214 patients de 68 à 75 ans) et de 0,69 (96 patients de plus de 75 ans). La valeur de p était inférieure à 0,001 pour les 3 groupes et il n’y avait pas de différence significative en comparant ces 3 groupes.

Discussion Cette étude a montré que le SVPI était un outil simple et utile pour identifier et surveiller les SBAU associés à l’HBP. Le SVPI était étroitement corrélé à l’IPSS. La bonne sensibilité au changement du SVPI, sa sensibilité et surtout sa spécificité dans la détection d’une amélioration clinique ont montré son intérêt potentiel dans le suivi des SBAU. Toutefois, l’analyse des sous-scores a montré une moins bonne corrélation pour les symptômes obstructifs qui justifierait une analyse complémentaire en fonction de la débitmétrie urinaire.

Intérêt du score visuel prostatique en images Le VPSS (4 pictogrammes dans les publications anglosaxonnes) a déjà été testé auprès de 96 hommes d’âge moyen 64 ans avec des niveaux d’éducation faibles. Le score VPSS a été rempli sans assistance par 82 % des hommes, versus 53 % pour l’IPSS. La corrélation avec l’IPSS a été évaluée comme satisfaisante [8]. Parmi ces 96 hommes, 93 ont eu une évaluation du débit urinaire. Le VPSS était équivalent à l’IPSS avec une bonne corrélation avec les débits urinaires Qmax et Qave [9]. Le VPSS a été comparé à l’IPSS chez 100 hommes de 48,8 ans de moyenne en Afrique du Sud [10]. Ils avaient une sténose de l’urètre. Le temps moyen pour remplir le VPSS était de 118 secondes à la première visite, versus 215 secondes pour l’IPSS ; ce temps moyen était de 80 secondes aux visites de suivi versus 156 secondes pour l’IPSS. La corrélation était satisfaisante entre le VPSS et l’IPSS, le débit urinaire maximal et le diamètre uréthral [10]. Le VPSS a été aussi comparé à l’IPSS chez 240 patients coréens d’âge médian 59,0 ans, avec un volume prostatique médian de 28 mL (ultrasonographie transrectale). Une bonne corrélation a été observée entre VPSS et IPSS pour les scores totaux, les symptômes obstructifs et irritatifs et la qualité de vie [11]. Le VPPS a été comparé à l’IPSS chez 191 patients turcs d’âge moyen 62,8 ans et dont le niveau d’éducation était sommaire. La corrélation observée était satisfaisante [12]. Ces scores ont été comparés aux États-Unis (San Francisco, Californie) chez 121 patients d’âge moyen de 54 ans. Outre la bonne corrélation entre les scores, le VPSS a montré son utilité avec les patients dont le niveau d’éducation était bas. Pour remplir le visuel, le VPSS nécessitait moins d’assistance que l’IPSS [13]. Nous avons confirmé les observations de nos collègues sud-africains et montré que les images avaient probablement des messages transculturels. Il n’y a pas besoin d’une traduction en franc ¸ais (pictogrammes), sauf pour les questions courtes (5 à 7 mots). Ceci est un avantage par rapport à l’IPSS qui nécessite la lecture attentive de questions plus longues (18 à 35 mots), et la réflexion pour cocher des cases correspondant à des fréquences. Nous avons confirmé la

182 rapidité de remplissage du SVPI par rapport à l’IPSS, comme observé en Afrique du Sud [10]. Si l’IPSS a l’aspect d’un interrogatoire, au contraire le SVPI est plus abordable et ludique pour exposer des troubles.

Force et limites de l’étude Il s’agissait d’un nombre important de patients observés simultanément dans une période courte (9 mois). Les urologues provenaient de toutes les régions de France et le monitoring a été suivi par une société de service qui a vérifié les données et analysé selon des procédures de type pharmaceutique. Le cahier de recueil auprès du patient était simple et a été bien accueilli, avec des pictogrammes faciles à comprendre. Une limite de l’étude concerne la noninclusion de patients par 93 urologues (262 moins 169). Les résultats pourraient être influencés par le fait que seuls des urologues motivés ont inclus des malades. Le nombre important d’investigateurs permet probablement d’atténuer ce biais. Une moins bonne corrélation du sous-score obstructif IPSS et de la question 4 du SVPI (Q3 VPSS) peut s’expliquer, car ces questions n’explorent pas exactement le même symptôme. Il faudrait mieux évaluer la corrélation du pictogramme sur la force du jet avec la débitmétrie. L’étude coréenne, pour les HBP avec un débit inférieur à 15 mL/sec, a montré une bonne corrélation entre le débit et le score Q3 du VPSS [11]. Compte tenu de la sous-utilisation de l’IPSS et de l’intérêt exprimé par les urologues, le SVPI pourrait être utilisé seul pour analyser les plaintes des patients. Le SVPI pourrait aussi être utilisé en médecine générale pour faciliter l’évaluation des troubles. Le médecin généraliste n’utilise pas ou peu l’IPSS. Le SVPI pourrait, par sa facilité d’utilisation, et par la bonne corrélation avec le score total IPSS, être utilisé en urologie et en médecine générale pour faciliter une évaluation plus rigoureuse et le suivi des SBAU.

Financement Cet essai a été supporté par Bouchara-Recordati, France.

Déclaration des liens d’intérêts Aurélien Descazeaud : consultant pour Bouchara-Recordati, Pierre-Fabre médicament, Lilly, investigateur pour Allergan, EDAP TMS, Takeda. Patrick Coloby : consultant pour Bouchara-Recordati, Ferring, Lilly, Mylan ; remboursements de frais par AMS, Astellas, Bouchara-Recordati, Edap TMS, Ferring, Ipsen, Janssen, Lilly, Pierre-Fabre, Olympus, Rotapharm. Alexandre de la Taille : consultant pour Astellas, PFM,Sanofi, GSK, MSD, Bouchara-Recordati, Storz, AMS, Olympus,Boerhinger. L’auteur Gilles Karsenty déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. Georges Kouri : consultant pour Bouchara-Recordati, Takeda. Dominique Rossi : Bouchara-Recordati, Astellas, Ipsen, Sanofi.

A. Descazeaud et al. Jean Charles Pouteau : employé de Bouchara-Recordati. Marc Zerbib : consultant pour Bouchara-Recordati, Ferring, Mylan. Jean Louis Davin est décédé.

Remerciements Nous remercions les investigateurs urologues ayant participé à l’évaluation du SVPI (liste en annexe) ; Cenbiotech pour le monitorage et l’analyse des données ; Hervé Maisonneuve pour la rédaction.

Annexe. Liste des investigateurs Abécassis R. (le Raincy) ; Adhoute F. (Draguignan) ; Albert P. (Marseille) ; Allard P. (Bordeaux) ; Alsahwi A. (Toulouse) ; Armand C. (St-Étienne) ; Augusti M. (St-Aubin sur Scie) ; Azancot H.M. (Longjumeau) ; Barat D. (St-Cyr-sur-Loire) ; Barbet S. (St-Martin-Boulogne) ; Barthélémy Y. (BourgoinJallieu) ; Battisti S. (Nantes) ; Bazin J.P. (la Roche-sur-Yon) ; Beaujon N. (Tarbes) ; Bellahouel S. (Levallois-Perret) ; Bellec L. (Saint-Jean) ; Benchetrit J. (Montauban) ; Benchikh el Fegoun A. (Versailles) ; Benoit N. (Angers) ; Benzaquin A. (St-Laurent-du-Var) ; Berdugo O. (Desertines) ; Berrogain N. (Toulouse) ; Best O. (Meudon-la-Forêt) ; Billaut N. (Pau) ; Blanchard J.M. (Lille) ; Blanchon de Fourmestraux A. (le Havre) ; Bocquillon V. (St-Nazaire) ; Bouchou F. (St-Cyr-sur-Loire) ; Boutemy R. (Arras) ; Boyer C. (Gap) ; Bracq A. (Royan) ; Bretheau D. (Marseille) ; Breton X. (Marseille) ; Bron J. (Olivet) ; Brucher P. (Pau) ; Bryckaert P.E. (le Mans) ; Bui F. (Rochefort) ; Burte R. (Draguignan) ; Cadi P.O. (Bourgoin-Jallieu) ; Calestroupat J.P. (Cabestany) ; CamposFernandes J.L. (Bourgoin-Jallieu) ; Candiau C. (Mougins) ; Cardot V. (Meudon-la-Forêt) ; Cariou G. (Paris) ; Casse C. (Cholet) ; Castagnola C. (Mougins) ; Cazin S. (Nantes) ; Chaffange P. (Lyon) ; Chauveau P. (Nantes) ; Chavrier B. (Lyon) ; Chevallier P. (Pau) ; Cicco A. (Cabestany) ; Claude R. (Desertines) ; Cleret J.M. (Rouen) ; Cloix P. (Nice) ; Coblentz Y. (Niort) ; Coffin F. (Manosque) ; Coloby P. (CergyPontoise) ; Combes F. (Toulon) ; Combes M. (Royan) ; Combes T. (Paris) ; Cordier G. (Aubervilliers) ; Corroy J.B. (Thionville) ; Crepel M. (Vannes) ; Cuvillier X. (Agen) ; Dabrowski A. (Blendecques) ; Dadoun D. (Mareuil-les-Meaux) ; Dahan M. (Tremblay en France) ; Dahmani L. (la Seyne-sur-Mer) ; Dargent F. (Cesson-Sévigné) ; Darracq-Paries (Pau) ; Davin J.L. (Avignon) ; De Graeve B. (Nimes) ; De La Taille A. (Paris) ; De Smet E. (Eprenay) ; Deffar N. (Auxerre) ; Delleur G. (Massy) ; Denis X. (St-Martin-Boulogne) ; Descazeaud A. (Limoges) ; Diab F. (Langon) ; Dubosq F. (Paris) ; Duchêne F. (St-Cyr-sur-Loire) ; Dufeuil P. (Montauban) ; Dupin P. (Sarcelles) ; Duquesne G. (Toulon) ; Elard S. (Osny) ; Eveno Auzanneau C. (Dinan) ; Faligna C. (Dinan) ; Fauchery A. (Roussillon) ; Fernandez F. (St-Raphaël) ; Ferroud V. (Lormont) ; Fouques Y. (Caen) ; Fournier .F (Bergerac) ; Fregevu O. (Cornebarrieu) ; Gabriele S. (Soyaux) ; Galliot I. (Rouen) ; Garcia F. (Aire-sur-l’Adour) ; Gaudez F. (Courbevoie) ; Gautier B. (St-Georges-de-Didonne) ; Gemayel T. (Livry-Gargan) ; Gérard C. (Vannes) ; Gérard T. (Ecully) ; Géraud M. (Compiègne) ; Gimel P. (Cabestany) ; Goldblatt L. (Montauban) ; Gonzalez R. (Royan) ; Gosseine P.N.

Score visuel en images pour les symptômes HBP (St-Martin-d’Hères) ; Grall J. (Dijon) ; Gremmo E. (Carpentras) ; Guérin Wallner J.G. (Caen) ; Guerrieri M. (Nice) ; Haffner J. (Bois-Bernard) ; Hazim N. (Montargis) ; Hode E. (Cucq) ; Hollard D. (St-Dié-des-Vosges) ; Humbert M. (Bayonne) ; Hurel J.P. (Caen) ; Jacob F. (Mareuil-lesMeaux) ; Jonca F. (Toulouse) ; Kanso C. (Rouen) ; Khedis M. (Cornebarrieu) ; Koenig P. (Marcq-en Baroeul) ; Kouri G. (Périgueux) ; Kozyreff P. (Cricqueboeuf) ; Labarthe P. (Muret) ; Lacroix P. (Neuilly-sur-Seine) ; Lagha K. (Nice) ; Lagrange L. (Melun) ; Lanoé M. (Limoges) ; Larroque J.M. (Muret) ; Larue S. (Nantes) ; Le Doze H. (Bayonne) ; Le Toquin Bernard S. (Caen) ; Lebret T. (Suresnes) ; Leclerc F.G. (St-Martin-d’Hères) ; Legraverend D. (Aubervilliers) ; Lefort J.M. (Lisieux) ; Lepelley M. (Auch) ; Lesur G. (Ploemeur) ; Letourneux H. (Pau) ; Lopez L. (Bordeaux) ; Loualalen A. (Cricqueboeuf) ; Ludot T. (Poitiers) ; Mahé P. (Grenoble) ; Maidenberg M. (Neuilly-sur-Seine) ; Maillet F. (Nantes) ; Maire J.P. (Nancy) ; Malespine T. (St-Lô) ; Mallick S. (Toulon) ; Marc B. (Boujan-sur-Libron) ; Martini S. (Marmande) ; Masson J. (Cannes) ; Menasse F. (Ajaccio) ; Mentine N. (Agen) ; Merlet B. (Vitry-sur-Seine) ; Metois P. (le Puy-enVelay) ; Mettetal P.J. (Bayonne) ; Michel A. (Echirolles) ; Milcent S. (la Rochelle) ; Misrai V. (Toulouse) ; Mollier S. (Echirolles) ; Monsaint H. (Vannes) ; Montaigne O. (Lille) ; Moreau J.L. (Nancy) ; Morin G. (Cesson Sévigné) ; Moulinier F. (Compiègne) ; Mouly P. (Cornebarrieu) ; Mouton D. (Lille) ; Mugnier C. (Bordeaux) ; Muller B. (Nantes) ; Murat F.J. (Ecully) ; Muyshondt C. (Grenoble) ; Nahon O. (Paris) ; Nehamia P. (Agen) ; Nivet J. (Poitiers) ; Normand G. (Tarbes) ; Notarantonio M. (Athis-Mons) ; Obadia F. (Nice) ; Ogiez N. (Pau) ; Onéa C. (Mulhouse) ; Ouakil E. (Evry) ; Ozaki M. (Bayonne) ; Pasquier G. (Rouen) ; Paulhac J.B. (Bourg-en-Bresse) ; Pédron P. (Brou-sur-Chantereine) ; Perez G. (Marseille) ; Peyret C. (Poitiers) ; Pfeifer P. (Limoges) ; Pierrevelcin J. (Reims) ; Poussot D. (Bordeaux) ; Pouch J.L. (Paris) ; Prost J. (Bourgoin-Jallieu) ; Prud’Homme B. (SteFoy-les-Lyon) ; Prunet D. (Royan) ; Rabut B. (Ploemeur) ; Radulescu M.F. (Forbach) ; Rebillard X. (Montpellier) ; Regin J.P. (Thionville) ; Renard O. (Bordeaux) ; Renouard C. (Lormont) ; Reveillard P. (Bayonne) ; Richard L. (Amiens) ; Richeboeuf B. (Bordeaux) ; Roche J.B. (Bordeaux) ; Roubach L. (Rouen) ; Rouffilange J.M. (Auch) ; Rouvellat Ph (Saint-Jean) ; Salé J.M. (Desertines) ; Salin A. (Toulouse) ; Schlosser J. (Thionville) ; Schouman M. (Drancy) ; Secco M. (Auch) ; Simon P. (Ploemeur) ; Soret R. (Tourcoing) ; Soulié R. (Cornebarrieu) ; Stéphaniak X. (Arras) ; Taillandier J. (Clermont-Ferrand) ; Tanneau Y. (Tarbes) ; Thébaut Y.M. (Courbevoie) ; Thenot P. (Brou-sur-Chantereine) ; Tollon C. (Toulouse) ; Treussard D. (St-Doulchard) ; Trackoen G. (Chalon-sur-Saône) ; Vasse N. (Tarbes) ; Vautherin R. (SteColombe) ; Vergnolles M. (Bayonne) ; Villamizar Vesga J. (Amines) ; Villey G. (St-Doulchard) ; Wagner B. (Haguenau) ; Wallerand H. (Bordeaux) ; Weber O. (la Roche-sur-Yon) ; Weidmann J.D. (Strasbourg) ; Wetzel O. (Nantes) ; Willaime J.P. (Pau) ; Zbida M. (Pezenas) ; Zini L. (Blendecques).

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Références [1] Descazeaud A, Robert G, Delongchamps NB, Cornu JN, Saussine C, Haillot O, et al. Bilan initial et suivi de l’hyperplasie bénigne de prostate : revue de littérature du CTMH de l’AFU. Prog Urol 2012;22:1—6. [2] Barry MJ, Fowler Jr FJ, O’Leary MP, Bruskewitz RC, Holtgrewe HL, Mebust WK, et al. The American Urological Association symptom index for benign prostatic hyperplasia. The Measurement Committee of the American Urological Association. J Urol 1992;148:1549—57. [3] Sagnier PP, Richard F, Botto H, Teillac P, Dreyfus JP, Boyle P. ¸aise du score internaAdaptation et validation en langue franc tional des symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate. Prog Urol 1994;4:532—8. [4] MacDiarmid SA, Goodson TC, Holmes TM, Martin PR, Doyle RB. An assessment of the comprehension of the American Urological Association Symptom Index. J Urol 1998;159(3):873—4. [5] Johnson TV, Abbasi A, Ehrlich SS, Kleris RS, Schoenberg ED, Owen-Smith A, et al. Patient misunderstanding of the individual questions of the American Urological Association symptom score. J Urol 2008;179:2291—5. [6] Teillac P, Rozet F, Terrier N, Mongiat-Artus P, Rambeaud JJ. Utilité d’une échelle visuelle analogique dans l’évaluation de la sévérité des symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). Étude pilote dans deux centres d’urologie. Prog Urol 2004;14:493—500. [7] Coloby P, Davin JL, De La Taille A, Descazeaud A, Karsenty G, Kouri G, et al. Validation d’une échelle visuelle analogique (EVA) en médecine générale, dans l’évaluation des symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) associés à une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). 108e congrès de l’AFU. Prog Urol 2014;24(13):789—90 [789-90, abstract no 0-012]. [8] Van der Walt CL, Heyns CF, Groeneveld AE, Edlin RS, van Vuuren SP. Prospective comparison of a new visual prostate symptom score versus the international prostate symptom score in men with lower urinary tract symptoms. Urology 2011;78(1):17—20. [9] Heyns CFC, van des Walt CLEC, Groeneveld AEA. Correlation between a new visual prostate symptom score (VPSS) and uroflowmetry parameters in men with lower urinary tract symptoms. S Afr Med J 2012;102:237—40. [10] Wessels SG, Heyns CF. Prospective evaluation of a new visual prostate symptom score, the international prostate symptom score and uroflowmetry in men with urethral stricture disease. Urology 2014;83:220—4. [11] Park YW, Lee JH. Correlation between the visual prostate symptom score and international prostate symptom score in patients with lower urinary tract symptoms. Int Neurourol 2014;18:37—41. [12] Ceylan Y, Gunlosoy B, Degirmenci T, Kozacioglu Z, Bolat D, Minareci S. Is new visual prostate symptom score useful as international prostate symptom score in the evaluation of men with lower urinary tract symptoms? A prospective comparison of 2 symptom scores in Turkish society. Urology 2015;85:653—8. [13] Selekman RE, Harris CR, Filippou P, Chi T, Alwaal A, Blaschko SD, et al. Validation of a visual prostate symptom score in men with lower urinary tract symptoms in a health safety net hospital. Urology 2015;86:354—8.