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www.sciencedirect.com Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence 60 (2012) 337–340
Article original
Vers une théorie du traumatisme en trois temps夽 Trauma theory to a three-step B. Golse Service de pédopsychiatrie, hôpital Necker–Enfants-Malades, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris, France
Résumé Les progrès de la médecine fœtale viennent aujourd’hui prolonger les hypothèses de Freud et les réflexions de Bion pour permettre de penser une certaine continuité entre la vie prénatale et la vie postnatale. La maturation séquentielle de la sensorialité fœtale donne une base à l’hypothèse reconstructive de Maiello sur l’existence d’un premier « objet sonore » prénatal. À partir de là, l’auteur propose une théorie du traumatisme en trois temps, incluant un temps prénatal et permettant alors de maintenir la théorie de l’après-coup dans le champ des traumatismes hyperprécoces. © 2012 Publié par Elsevier Masson SAS. Mots clés : Fœtus ; Objet sonore ; Sensorialité fœtale ; Théorie du traumatisme ; Trauma
Abstract Advances in fetal medicine are now extending the assumptions of Freud and reflections of Bion to allow continuity of thought between life prenatal and postnatal life. Sequential maturation of fetal sensory gives a basis for the reconstructive assumption of Maiello on the existence of a first “sound object” prenatal. From there, the author proposes a theory of trauma in three stages, including a prenatal time and making us able to maintain the theory of the deferred action in the field of very early traumas. © 2012 Published by Elsevier Masson SAS. Keywords: Fetal sensoriality; Fetus; Sound object; Trauma; Trauma theory
La théorie freudienne du traumatisme a joué comme la pierre angulaire de l’édifice psychopathologique mis en place par Freud et ses continuateurs au cours du xxe siècle. Il s’agit, on le sait d’une théorie du traumatisme en deux temps (un temps pré-pubertaire et un temps post-pubertaire) qui renvoie, de manière centrale, à la théorie de l’après-coup. Cette théorie de l’après-coup se doit, désormais, d’être revisitée par les acquis de la psychologie de du développement précoce, de la psychopathologie et de la psychiatrie du bébé, ce que nous avons tenté de montrer dans un travail précédent.
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Intervention faite dans le cadre de la table ronde intitulée « Y a til une clinique du traumatisme ? » (Président : P. Bizouard – discutant : P. Lenoir – Participants : B. Golse, J. Constant et J. Chambry), organisée dans le cadre des journées nationales de la Société franc¸aise de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et disciplines associées (SFPEADA) consacrées au thème : « La vie est-elle un traumatisme ? » faculté de droit et de sciences économiques, Limoges, le 27 mai 2011. Adresse e-mail :
[email protected] 0222-9617/$ – see front matter © 2012 Publié par Elsevier Masson SAS. doi:10.1016/j.neurenf.2012.03.001
Mais les progrès de la médecine fœtale nous invitent aujourd’hui à prendre en compte l’ontogenèse séquentielle de la sensorialité fœtale et partant, nous semblent ouvrir la voie à une théorie du traumatisme en trois temps (dont un temps prénatal). 1. De l’utérus à la vie postnatale C’est l’hypothèse d’une certaine continuité de la vie psychique entre l’avant et l’après de la naissance qui va tout d’abord être évoquée. 1.1. La césure de la naissance Notre réflexion part d’une citation de Freud [1] dans « Inhibition, symptôme et angoisse » en 1926 : « Il y a beaucoup plus de continuité entre la vie intra-utérine et la toute petite enfance que l’impressionnante césure de l’acte de la naissance ne nous donnerait à croire ».
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Il s’agit d’une citation que Bion avait déjà commentée en 1976, soit 50 ans plus tard, à Topeka, lors d’un colloque sur les états-limites [2]. L’argumentaire de Bion consistait au fond à remarquer qu’au-delà de la naissance, c’était la dimension archaïque du fonctionnement sensitivo-sensoriel du fœtus qui continuait, la vie durant, de constituer le socle ou les soubassements de l’activité traductrice de notre vie psychique ultérieure (fantasmatisation primaire et intellectualisation secondaire notamment) et cela, un peu dans la perspective des travaux de Aula gnier [3] sur la tripartition des processus psychiques (travaux qui ne sont pourtant jamais cités par Bion, alors que nous savons qu’il en avait connaissance). Autrement dit, l’acte de naissance proprement dit vaudrait plus comme « césure » du point de vue de l’observateur extérieur que du point de vue du sujet, ou du futur sujet, dont le travail, de part et d’autre de la naissance physique, c’est-à-dire à travers le passage de la vie amniotique à la vie aérienne, serait finalement d’organiser progressivement ses turbulences sensitives et sensorielles, ses remous et ses « vivances émotionnelles » en contenus de pensées de plus en plus complexes, mais toujours fondés par le registre originaire qui en forme la véritable matrice organisatrice (travail d’orientation, de traduction, de complexification et de stabilisation). Dans cette perspective, la césure de la naissance ne pourrait être qu’une illusion d’optique et nous employons ce terme à dessein pour faire la place, en quelque sorte, à la question du visuel. On sent donc qu’il n’y a pas de superposition facile et simple entre la question de la naissance physique et celle de la naissance psychique et un auteur comme Houzel [4] a souvent dit que lors de la naissance, le nouveau-né disposerait en lui de parties psychiques « déjà-nées », à côté de parties psychiques encore « non-nées ». Les parties non-nées du psychisme du fœtus seraient probablement celles qui n’ont encore été ni contenues, ni travaillées, ni transformées par le psychisme d’un autre (la mère en l’occurrence), alors que les parties nées de son psychisme seraient au contraire celles qui ont déjà pu être pensées par elle. Nous n’irons pas plus loin ici dans cette réflexion dans la mesure où ce que nous voulions faire sentir, c’est qu’il n’y a pas de modélisation possible d’un ancrage fœtal des processus de transmission transgénérationnelle sans la prise en compte d’un fonctionnement psychique prénatal et que les modèles de Bion ou de Aulagnier nous invitent, en réalité, à ce sujet, à un raisonnement non pas en termes d’états, mais bien plutôt en termes de processus, et notamment en termes de processus de complexification progressive et stratifiée.
1.2. L’objet sonore de Maiello comme préforme ou préfiguration de la question de l’absence ou de la présence de l’objet Cela nous amène donc à évoquer la question de la genèse de l’objet et plus spécialement, la question de la genèse prénatale de l’objet.
L’hypothèse proposée par Maiello [5] est tout à fait fascinante. Cet auteur suggère en effet que ce seraient les discontinuités de la voix maternelle qui, parvenant jusqu’au fœtus au travers de la paroi abdominale et la paroi utérine, lui fourniraient alors une préforme de la problématique ultérieure du couple absenceprésence de l’objet au cours de la vie postnatale. On sait en effet qu’au sein de l’utérus, le fœtus perc¸oit un certain nombre de sons dont il lui est probablement difficile d’éprouver s’il s’agit de sons du dehors ou de sons du dedans (d’autant que les sons du dehors parviennent également au fœtus par l’intermédiaire du corps de la mère). Les sons du dedans peuvent être réguliers (bruits du cœur de la mère, bruits vasculaires) ou irréguliers (bruits digestifs), alors que les sons du dehors sont principalement irréguliers et imprévisibles (bruits issus de l’environnement matériel extérieur, voix des adultes et notamment de la mère). En tout état de cause, l’irrégularité de la perception de la voix maternelle (intermittente, discontinue et imprévisible) préfigurerait en quelque sorte, selon Maiello, la problématique de l’absence et de la présence appelée à prendre forme après la naissance, quand l’enfant sera amené à prendre en compte l’existence de ses objets relationnels dans le cadre de son processus de différenciation extra-psychique. Cette hypothèse mériterait évidemment d’être discutée et ce d’autant que la problématique du couple absence-présence semble en fait devoir être précédée par celle de l’écart et de la différence et qu’on peut se demander s’il est véritablement légitime de privilégier de cette manière l’objet dit « sonore », alors même que d’autres objets sensoriels fœtaux pourraient également être envisagés dans cette perspective, tels que des objets tactiles, kinesthésiques, gustatifs, olfactifs. . . seul l’objet visuel paraissant devoir être exclu, compte tenu de la nuit utérine dans laquelle le fœtus se trouve incontestablement plongé. Quoi qu’il en soit, cette hypothèse très heuristique, bien que nettement fondée sur une perspective reconstructive, ouvre de fait la voie à la prise en compte de la théorie de l’après-coup dès la période prénatale, dans la mesure où ce seraient ainsi les inscriptions sensorielles prénatales qui constitueraient le premier temps d’un traumatisme constructif et structurant, premier temps en attente de la rencontre postnatale avec les irrégularités de la présence de l’objet externe, rencontre qui aurait alors valeur de second temps de ce traumatisme développemental, mais d’un second éventuellement pathogène dans certaines conditions. On voit bien dès lors comment cette hypothèse stimulante reprend en réalité la question de la tripartition des processus psychiques décrite par Aulagnier (tripartition allant des pictogrammes aux énoncés, en passant par les scénarios fantasmatiques), cette tripartition ayant été reprise récemment et autrement, par Ferro [6] en lien avec l’activité de narrativité. Il va de soi en effet que si la rencontre avec l’objet externe permet effectivement une retraduction des traces mnésiques pictographiques prénatales susceptible de faire émerger l’idée de l’objet et de la discontinuité de sa présence, cela n’est en réalité possible que du fait de l’activité psychique de l’objet et cela, sur le fond de la « situation anthropologique fondamentale » chère à Laplanche [7] et qui modélise la mise en vis-à-vis réciproque,
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mais dissymétrique, de deux psychés, celle de l’enfant en cours de structuration et celle de l’adulte dores et déjà instaurée. 1.3. Conscience thétique et non thétique Est-ce à dire finalement que le fœtus pense ? Si l’on entend par « penser », le simple processus d’inscription psychique des stimulus sensitivo-sensoriels, alors on peut peut-être dire que le fœtus pense mais au sens où la pensée s’organise également dans le règne du vivant non humain (animal ou végétal), soit au niveau d’une conscience que les philosophes taxeraient de non thétique. En revanche, si l’on entend par « penser », non seulement une activité d’inscription psychique des perceptions, mais aussi, voire surtout, une activité réflexive du type de « se penser pensant » (cela renvoyant au travail d’auto-théorisation de la psyché qui se donnerait très tôt, à elle-même, une représentation de son propre fonctionnement), alors il est difficile d’imaginer ce qu’il peut en être pour le fœtus, une telle vision du travail de penser supposant en effet l’accès à une conscience thétique, soit à un niveau de conscience d’un sujet capable de se penser à la première personne. La question, aujourd’hui, ne peut bien sûr que demeurer ouverte et chacun se trouvera sans doute, ici, confronté, à ses propres croyances, voire à ses propres idéologies. . . Ce qui nous importe cependant, du point de vue du traumatisme, du trans-générationnel et de la question de l’après-coup sur laquelle nous terminerons maintenant, c’est que cette hypothèse d’une vie psychique prénatale, fût-elle seulement du niveau d’une inscription psychique non réflexive, représente bel et bien un présupposé fondamental et nécessaire, sans lequel la réflexion sur la place de la vie intra-utérine au sein de la théorie de l’après-coup n’a même pas lieu de se poser. 2. La place de la vie intra-utérine dans la théorie de l’après-coup 2.1. Pour une théorie du traumatisme en trois temps Au point où nous en sommes et si nous voulons nouer les concepts de trans-générationnel et d’après-coup dans le champ de la vie fœtale, il se pose alors deux questions centrales. 2.1.1. Première question Les inscriptions sensorielles fœtales peuvent-elles véhiculer quelque chose de la problématique psychique des parents ? Bergeret [8] attire notre attention sur le fait que certaines violences physiques ou psychiques vécues par la mère pendant la grossesse peuvent être enregistrées comme telles par le fœtus, mais de manière latente et comme en attente de mise en sens par l’intervention beaucoup plus tardive de la narrativité d’un tiers. On se situe là dans le registre de la violence, mais d’une violence plus ou moins chaotique et inorganisée et qui ne semble pas forcément porteuse, par elle-même, d’une histoire immédiatement significative de la filiation de l’enfant. Violence-épisode, plutôt que violence narrative, en quelque sorte.
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Quand bien même, l’enfant aurait, grâce au tiers, accès à une reconstruction de l’histoire parentale dont ces violences prénatales avaient été le fruit, cette histoire semble davantage accessible par le récit du tiers que par le contenu même de ces traces mnésiques dont la prise de conscience rétrospective ne ferait, en fait, qu’ouvrir l’enfant à un sentiment de plausibilité de l’histoire rétro-dite par le tiers. Reste alors à savoir si certaines inscriptions pré-psychiques prénatales peuvent être elles-mêmes porteuses d’une histoire transgénérationnelle. Si l’on admet en effet que les racines de l’attachement et de l’accordage affectif peuvent peut-être s’organiser en prénatal via le système des interactions fœto-maternelles, comportementales ou biologiques (ce que les techniques haptonomiques semblent mettre à profit par la mise en œuvre du fameux contact affectif psycho-tactile entre le fœtus et ses parents), alors les violences vécues par la mère pendant sa grossesse, ou les violences à fœtus exercées par le biais de violences à la mère sont sans doute susceptibles de venir désorganiser ces racines de l’attachement et de l’accordage affectif en transmettant au fœtus, sous la forme de signifiants encore très primordiaux et archaïques in-sensés, des informations sensorielles plus ou moins anarchiques. Pour parler ici de trans-générationnel, il nous faudrait encore admettre que ces précurseurs de l’attachement et de l’accordage affectif puissent fonctionner comme de véritables opérateurs narratifs venant « raconter » au fœtus, sur un mode analogique, l’histoire du style interactif de ses parents et donc l’histoire de leur propre ontogenèse. Cela n’est pas impossible, mais demeure toutefois encore quelque peu imprécis et, jusqu’à plus ample informé, nous nous garderons bien de trancher cette délicate question. La chose importante, nous semble-t-il, est que celle-ci puisse seulement être posée et qu’elle le soit en des termes nouveaux grâce aux formidables avancées de la psychiatrie du bébé et de la psychiatrie dite fœtale. 2.1.2. Seconde question La rencontre postnatale avec l’activité psychique de l’objet peut-elle constituer le second temps d’un traumatisme structurant dont le premier temps serait, précisément, l’inscription sensorielle prénatale de traces en attente de traduction et de mise en sens ? Cette vision d’un traumatisme développemental dont le premier temps serait prénatal et le second postnatal, paraît recevable à la condition de considérer comme un tout le système topique constitué par l’ensemble des deux psychés de l’enfant et de l’adulte qui en prend soin, en référence aux notions « d’unité originaire » de Perez-Sanchez et Abello [9], ou de néo-topique primordiale. Il importe cependant de remarquer que cette vision des choses décale encore d’un cran l’hypothèse proposée par Diatkine [10] dans son formidable article sur « Le psychanalyste et l’enfant avant l’après-coup, ou le vertige des origines », hypothèse grâce à laquelle Diatkine avanc¸ait l’idée que le premier temps des traumatismes précoces était constitué par l’insuffisante « capacité de rêverie » de la mère qui rendait potentiellement traumatique toute rencontre de l’enfant avec des
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évènements ultérieurs porteurs de rupture et de discontinuité, du fait, précisément, de l’absence d’intériorisation d’une activité de liaison suffisamment efficace. Ici, l’activité psychique maternelle représente en effet déjà le second temps d’un traumatisme dont le premier temps se jouerait pendant la vie intra-utérine, premier temps lié à l’inscription pré-psychique de traces mnésiques sensitivo-sensorielles, non immédiatement pathogènes ou structurantes, mais qui peuvent le devenir lors de la rencontre avec l’objet relationnel postnatal. C’est donc bien une théorie du traumatisme en trois temps qui se profile ici. 2.1.3. Premier temps Inscription de traces mnésiques sensitivo-sensorielles pendant la vie fœtale (traces porteuses de l’histoire de la grossesse et peut-être de l’histoire de sa filiation dans son ensemble, via les interactions fœto-maternelles qui sous-tendent l’organisation des précurseurs de l’attachement et de l’accordage affectif). 2.1.4. Deuxième temps Rencontre avec le travail psychique de l’objet maternel qui va aider le bébé à primariser ces signifiants archaïques. 2.1.5. Troisième temps Enfin, mais qui est évidemment contingent : rencontre avec des évènements relationnels ultérieurs qui pourront être, ou non, métabolisés en fonction de la qualité du travail psychique intériorisé. Il est intéressant de noter que ce schéma pourrait valoir autant pour le normal que pour le pathologique. 3. Conclusions On dit parfois que le bébé n’est pas « psychanalytique » parce qu’il ne se situerait pas dans l’après-coup. On voit à quel point cette critique ne tient pas, car le bébé est d’emblée dans l’après-coup, via le fœtus qui l’inscrit dans l’histoire de sa filiation.
D’une certaine manière, les pistes ouvertes par Maiello sur la question de l’objet sonore et celles ouvertes par Diatkine à propos des traumatismes hyperprécoces nous seront certainement fort utiles, à l’avenir, pour éclairer notre réflexion en matière de vie psychique fœtale. Ce chapitre nous paraît d’autant plus important qu’en médecine somatique, comme en médecine psychique, les prochaines années auront sans doute à être en partie consacrées aux efforts à faire pour démêler le génétique de l’acquis hyperprécoce, et notamment, in utero. Déclaration d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. Références [1] Freud S. Inhibition, symptôme et angoisse. 5ème éd. Paris: P.U.F; 1975 [1926, Coll. « Bibliothèque de Psychanalyse » ?]. [2] Bion WR. À propos d’une citation de Freud. Rev Fr Psychanal 1976:1263–70 [1989, LIII, 5 (« Bion »)]. [3] Aulagnier P. La violence de l’interprétation – Du pictogramme à l’énoncé. 1ère éd. Paris: P.U.F; 1975 [Coll. « Le fil rouge »]. [4] Houzel D. L’aube de la vie psychique – Études psychanalytiques. Paris: ESF; 2002 [Coll. « La vie de l’enfant »]. [5] Maiello S. L’objet sonore – Hypothèse d’une mémoire auditive prénatale. J Psychanalyse de l’Enfant 1991:40–66 [2O (« Le corps »)]. [6] Ferro A. La psychanalyse comme œuvre ouverte – Émotions, récits, transformations. Ramonville Saint-Agne: Erès; 2000. [7] Laplanche J. Entretien avec Jean Laplanche (réalisé par Alain Braconnier). Le Carnet-PSY, 2002, 70, 26-33. [8] Bergeret J., Soule M., Golse B. (sous la direction de). Anthropologie du fœtus. Dunod, Coll. « Inconscient et Culture », Paris, 2006. [9] Perez-Sanchez M, Abello N. Unité originaire (Narcissisme et homosexualité dans les ébauches de l’œdipe). Rev Fr Psychanal 1981;4:777–86 [XLV]. [10] Diatkine R. Le psychanalyste et l’enfant avant l’après-coup ou le vertige des origines. Nouvelle Rev Psychanal 1979:49–63 [19 (« L’enfant »)].