Virhostome et cibles thérapeutiques du carcinome à cellules de Merkel

Virhostome et cibles thérapeutiques du carcinome à cellules de Merkel

JDP 2016 du collagène III ont été visualisées. En outre, une réduction significative du diamètre des dermes a été mesurée après 4 jours de traitement, ...

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JDP 2016 du collagène III ont été visualisées. En outre, une réduction significative du diamètre des dermes a été mesurée après 4 jours de traitement, suggérant une accélération de la contraction. Discussion Dans cette étude, nous avons montré le potentiel in vitro du traitement à augmenter la production de SKPs-like et des marqueurs de multipotence associés. En parallèle, nous avons montré qu’en activant ces cellules souches incluses dans un modèle de derme reconstruit, les protéines de la matrice extracellulaire ainsi que la contractilité ont été significativement améliorées. Conclusion Finalement, nous pouvons conclure que nous avons développé avec succès un extrait dérivé de jasmin ciblant les SKPs qui peut aider à promouvoir un derme sain et donc, à terme, limiter le vieillissement cutané. Mots clés Cellules souches ; Derme ; Vieillissement Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.09.081

Session 5 CO30

Virhostome et cibles thérapeutiques du carcinome à cellules de Merkel Marion Ferte ∗ , Jérome Nicol , Yves Jacob , Caroline Demeret , Patricia Cassonnet , Pierre Coursaget , Antoine Touzé Biologie des infections à Polyomavirus, Inra UMR 1282, infectiologie et santé publique, université Francois-Rabelais, Tours, France ∗ Auteur correspondant. Introduction Le Polyomavirus à cellules de Merkel (MCPyV) est reconnu depuis 2012 par l’IARC comme l’agent étiologique du carcinome à cellules de Merkel chez l’Homme. Cependant, les mécanismes conduisant à l’infection puis à l’oncogenèse viroinduite sont peu connus. Nos travaux ont pour objectifs d’identifier les partenaires cellulaires des oncoprotéines (antigènes T et t) du MCPyV afin de caractériser son virhostome (virus-host interactome). Matériel et méthodes L’identification des interactions entre les partenaires cellulaires et les protéines virales est réalisée par l’utilisation de la technologie du double hybride en levures puis validée à l’aide d’un test de complémentation en cellules de mammifère (HT-GPCA, High-Throughput Gaussia Princeps Complementation Assay). Résultats Grâce à ces deux techniques, nous avons mis en évidence diverses interactions entre l’oncogène sT (small T) et des protéines cellulaires impliquées notamment dans le cycle cellulaire ou encore de la voie NF␬B. Par ailleurs, nous avons identifié une interaction entre cet antigène et la protéine phosphatase PP2A, connue pour son implication dans des voies de signalisation oncogéniques, ainsi qu’avec l’oncogène LT (Large T). L’effet biologique de ces interactions sur les voies de signalisation est en cours de caractérisation. Discussion Ces résultats pourront nous permettre de comprendre la biologie du virus et les étapes de l’oncogenèse viro-induite afin d’identifier de potentielles cibles thérapeutiques. Mots clés Carcinome à cellules de Merkel ; Thérapeutique ; Virhostome Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.09.082

S433 CO31

Implication de l’oncostatine M dans le développement de carcinomes épidermoïdes cutanés Marie Simonneau 1,∗ , Éric Frouin 1,2 , Jean-Franc ¸ois Jegou 1 , 1 1,2 Isabelle Paris , Vincent Huguier , Pierre Levillain 2 , Jean-Claude Lecron 1,2 , Franck Morel 1 , Laure Favot Laforge 1 1 LITEC 2 CHU de Poitiers, Poitiers, France ∗ Auteur correspondant. Introduction Les carcinomes épidermoïdes cutanés (CEC) sont les cancers de la peau les plus fréquents, leur physiopathologie reste mal connue et ils répondent peu aux traitements chimiothérapeutiques classiques. Pendant le développement tumoral, une réponse inflammatoire s’installe et un dialogue s’établit entre les cellules immunitaires et les cellules tumorales par le biais de la sécrétion de facteurs solubles tels que les cytokines. Ainsi, la présence d’interleukine (IL)-12 et d’interféron ␥ (IFN␥) est associée à une réponse antitumorale (type 1) alors que la production d’IL-4 est associée à une réponse pro-tumorale (type 2). La modification de cet équilibre cytokinique peut donc contribuer au développement ou à la suppression de la tumeur. Le LITEC étudie le rôle des cytokines dans les maladies inflammatoires cutanées (psoriasis, cicatrisation pathologique). Nos travaux montrent que l’oncostatine M (OSM) module la prolifération, la migration et la différenciation des kératinocytes normaux en culture et entraîne une hyperplasie épidermique chez la souris. Ainsi, nous faisons l’hypothèse que l’OSM pourrait également agir sur les kératinocytes tumoraux et être impliquée dans le développement des CEC. Matériel et méthodes Une étude ex vivo a permis d’établir les profils cytokiniques de CEC humains par RT-qPCR en étudiant l’expression des cytokines du micro-environnement tumoral. Une étude in vitro a permis de caractériser les effets de l’OSM sur les kératinocytes murins transformés de la lignée PDVC57. Enfin, nous avons étudié les profils cytokiniques de CEC murins in vivo obtenus après injection sous-cutanée des cellules PDVC57. Résultats L’OSM, l’IL-6 et l’IL-1␤ sont surexprimées dans les CEC humains, témoins d’un environnement pro-inflammatoire. L’expression des marqueurs de type 1, comme l’IL-12 et l’IFN␥, est aussi augmentée. In vitro, l’OSM exerce un effet direct sur les kératinocytes tumoraux PDVC57 en entraînant la phosphorylation des protéines ERK et STAT3. Elle induit leur migration, leur prolifération et augmente l’expression de gènes codant des marqueurs associés à la prolifération cellulaire comme la cytokératine 6. Enfin, nous avons mis en place un modèle murin de CEC et montré une surexpression d’OSM, d’IL-6 et d’IL-1␤ dans ces tumeurs, comme observé chez l’Homme. L’expression des cytokines de type 1 comme l’IFN␥ et de type 2 comme l’IL-4 est aussi augmentée. Discussion Nos résultats suggèrent que l’OSM jouerait un rôle direct sur les CEC, ce qui est en accord avec les études montrant l’implication de l’OSM dans le développement du cancer du sein ou de l’endomètre. Conclusion Pour confirmer le rôle de l’OSM, nous souhaitons analyser le développement de ces CEC chez des souris dont le gène codant pour l’OSM a été invalidé. À terme, connaissant l’efficacité des thérapies anti-cytokines dans le traitement des pathologies inflammatoires, nous espérons pouvoir utiliser ces mêmes approches pour le traitement des CEC. Mots clés Cancers cutanés ; Micro-environnement ; Oncostatine M Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.09.083