VitamFero, acteur français en vaccinologie parasitaire

VitamFero, acteur français en vaccinologie parasitaire

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générales

GÉNÉRALES I ACTEURS ÉCONOMIQUES I PRODUITS NOUVEAUX I LIVRES & AGENDA

VitamFero, acteur français en vaccinologie parasitaire

Cette protection concerne notamment une souche vivante atténuée de Toxoplasma gondii de seconde génération (PCT WO 2005/072754). VitamFero développe des vaccins pour la prophylaxie de maladies parasitaires. Cette souche constitue la base technologique de traitements protecteurs innovant, dont les titres de propriété appartiennent conjointement au CNRS, à l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) et à l’Université François-Rabelais de Tours. Depuis 2008, VitamFero en est le licencié mondial exclusif en vue de leur exploitation contre plusieurs parasitoses telles toxoplasmose ou néosporose, dont la prévention reste

DR

Brevets tous azimuts : VitamFero, biotech française implantée sur le bioparc Genopole®, annonce la délivrance de brevets princeps aux nouveaux vaccins antiparasitaires qu’elle a développés, et protégés aux États-Unis, au Japon, en Australie et en NouvelleZélande.

un important besoin médical non satisfait (le unmet medical need de l’OMS). Pour Pascal Breton, PDG de VitamFero, « ces quatre pays [ceux qui ont délivré les brevets] représentent des marchésclés pour VitamFero. Au-delà d’asseoir nos actifs, la délivrance de ces brevets souligne la valeur de notre technologie et de nos vaccins, elle ouvre aussi la voie

au développement de notre savoir-faire et de notre portefeuille de brevets ». Créé en 2005, VitamFero exploite les innovations brevetées par le CNRS, l’INRA et l’Université François-Rabelais de Tours dans le domaine des vaccins antiparasitaires. La biotech s’appuie sur une base scientifique solide et parfaitement validée, fondée sur le développement de souches (Toxoplasma gondii…) vivantes, atténuées par délétion ciblée et totale de gènes de virulence. Rappel : Genopole®, premier bioparc français, rassemble actuellement 20 laboratoires de recherche, 66 biotechs, des formations universitaires (Université d’Évry/Val-d’Essonne) et le transfert de technologies vers le secteur industriel, en soutenant des entreprises de biotechnologie. ■■ J.-M. M. (1) www.vitamfero.com. (2) www.genopole.fr.

Cancer du sein : Dans les pays occidentaux, de plus en plus de femmes font un service militaire. Après un temps de service parfois long, elles deviennent des anciennes combattantes, des militaires retraité(e)s. Aux États-Unis, on appelle ces militaires des vétérans, qui ont droit à la sollicitude d’un service de santé spécifique : le Department of Veterans Affairs (VA). Le VA s’est impliqué cette année dans le Breast Cancer Awareness Month, le mois de prise de conscience du cancer du sein, à l’intention des vétéranes. Message reçu par celles-ci 5 sur 5 : allez voir le médecin des VA pour un dépistage approprié, tel des mammographies régulières. Le secrétaire d’État aux Veterans Affairs Eric K. Shinseki « presse les femmes vétérans d’en parler à leur professionnel de santé (health care provider)

pour bénéficier de ce dépistage approprié (appropriate screening). Lequel Shinseki rappelle que femmes et hommes peuvent développer un cancer du sein, bien que le cancer du sein mâle soit rare. Pour cette raison, le département des ancien(ne)s combattant(e)s américain(e)s dispose de son propre programme de dépistage du cancer du sein. Le cancer du sein est la seconde cause de décès des femmes par cancer. Au cours de sa vie, une femme sur 8 en sera diagnostiquée. Le taux de survie à 5 ans après cancer du sein approche 90 % mais est proche de 99 % si le diagnostic est posé alors que le cancer est resté localisé au sein au moment du diagnostic. Le service médical des VA fait mieux en matière de dépistage que le secteur privé : 87 % des patientes éligibles ont une mammographie. Les médecins des VA sont à l’écoute des vétéranes : il suffit de

© Vojtech Soukup

appel aux vétéranes de l’US Army

cliquer sur va. gov/directory qui indique le médecin le plus proche… à partir de 40 ans, alors que le consensus actuel est de ne commencer à dépister qu’à partir de 50 ans. La population des vétéranes croît de façon exponentielle : sur 22,7 millions d’anciens combattants, il y a 1,8 million de femmes. En 2029, elles constitueront 10 % de la population des anciens combattants et 9,5 % des patients consultant la médecine des VA. ■■ J-M. M. Information : www.womenshealth.va.gov (clic sur Wellness & healthy living). www.cdc.gov/cancer/nbccedp

Revue Francophone des Laboratoires - Janvier 2012 - n°438 //

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