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671 Lésions périphériques du fond d’œil : apprentissage du traitement par simulateur
Périphérie du fond d’œil 671 Lésions périphériques du fond d’œil : apprentissage du traitement par simulateur. Treatment of peripheral retinal lesion: teaching by simulator. SANTERRE N*, PEUGNET F, ROULAND JF (Lille)
COMMUNICATIONS AFFICHÉES
Introduction : Les lésions rhegmatogènes périphériques du fond d’œil peuvent être à l’origine de décollements de rétine parfois dramatiques sur le plan fonctionnel. Un traitement spécifique et efficace existe grâce à la photocoagulation au laser argon. Cet acte couramment pratiqué n’est cependant pas dénué de risques liés à une mauvaise utilisation du laser. Traditionnellement, l’apprentissage des jeunes ophtalmologistes se fait directement sur le patient sous le contrôle d’un praticien expérimenté. L’évolution des matériels informatiques nous a permis de développer un simulateur de photocoagulation. Le but du simulateur étant de délivrer une formation rigoureuse afin de rendre l’étudiant autonome, capable de réaliser un traitement approprié sans la supervision d’un senior. Matériels et Méthodes : Le simulateur comprend une lampe à fente avec vision binoculaire du fond d’œil à l’aide d’un verre à 3 miroirs. Plusieurs réglages sont disponibles : taille du spot laser, intensité du laser, durée d’exposition. Des situations cliniques avec différentes lésions rhegmatogènes sont simulées en temps réel. Une comparaison a été effectuée entre ce nouvel outil d’apprentissage et l’enseignement traditionnel. Deux groupes d’étudiants étaient formés : un groupe en formation traditionnelle, un groupe avec formation sur simulateur exclusif. Un expert, ne connaissant pas le mode d’enseignement, validait au final le traitement réalisé sur un patient. Résultats : Il n’a pas été mis en évidence de différence dans l’efficacité du traitement en fonction des groupes de formation. Une progression plus rapide de l’autonomie a été constatée dans le groupe simulateur. On notait une équivalence dans le confort et la sécurité pour le patient. Discussion : Ce type d’enseignement de photocoagulation permet un apprentissage efficace. Le simulateur, disponible à tout moment, offre un accès facile et sans limite à l’entraînement. La courbe d’apprentissage peut ainsi être réduite rapidement tout en augmentant la sécurité pour le patient. Conclusion : Le simulateur de photocoagulation rétinienne est un outil séduisant pour la formation des étudiants. Il s’inscrit dans une ère nouvelle d’enseignement de techniques chirurgicales ophtalmologiques en plein essor actuellement avec l’apparition des simulateurs de phacoémulsification et de chirurgie vitréo-rétinienne.
1S199
Vol. 32, Hors Série 1, 2009
115 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie
COMMUNICATIONS AFFICHÉES
Introduction : Les lésions rhegmatogènes périphériques du fond d’œil peuvent être à l’origine de décollements de rétine parfois dramatiques sur le plan fonctionnel. Un traitement spécifique et efficace existe grâce à la photocoagulation au laser argon. Cet acte couramment pratiqué n’est cependant pas dénué de risques liés à une mauvaise utilisation du laser. Traditionnellement, l’apprentissage des jeunes ophtalmologistes se fait directement sur le patient sous le contrôle d’un praticien expérimenté. L’évolution des matériels informatiques nous a permis de développer un simulateur de photocoagulation. Le but du simulateur étant de délivrer une formation rigoureuse afin de rendre l’étudiant autonome, capable de réaliser un traitement approprié sans la supervision d’un senior. Matériels et Méthodes : Le simulateur comprend une lampe à fente avec vision binoculaire du fond d’œil à l’aide d’un verre à 3 miroirs. Plusieurs réglages sont disponibles : taille du spot laser, intensité du laser, durée d’exposition. Des situations cliniques avec différentes lésions rhegmatogènes sont simulées en temps réel. Une comparaison a été effectuée entre ce nouvel outil d’apprentissage et l’enseignement traditionnel. Deux groupes d’étudiants étaient formés : un groupe en formation traditionnelle, un groupe avec formation sur simulateur exclusif. Un expert, ne connaissant pas le mode d’enseignement, validait au final le traitement réalisé sur un patient. Résultats : Il n’a pas été mis en évidence de différence dans l’efficacité du traitement en fonction des groupes de formation. Une progression plus rapide de l’autonomie a été constatée dans le groupe simulateur. On notait une équivalence dans le confort et la sécurité pour le patient. Discussion : Ce type d’enseignement de photocoagulation permet un apprentissage efficace. Le simulateur, disponible à tout moment, offre un accès facile et sans limite à l’entraînement. La courbe d’apprentissage peut ainsi être réduite rapidement tout en augmentant la sécurité pour le patient. Conclusion : Le simulateur de photocoagulation rétinienne est un outil séduisant pour la formation des étudiants. Il s’inscrit dans une ère nouvelle d’enseignement de techniques chirurgicales ophtalmologiques en plein essor actuellement avec l’apparition des simulateurs de phacoémulsification et de chirurgie vitréo-rétinienne.
1S199
Vol. 32, Hors Série 1, 2009
115 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie