Alemtuzumab dans la prise d’un lymphome folliculaire réfractaire

Alemtuzumab dans la prise d’un lymphome folliculaire réfractaire

Congre`s SFPC PO22 PO23 Alemtuzumab dans la prise d’un lymphome folliculaire re´fractaire Suivi des interventions pharmaceutiques : vers une optimi...

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Congre`s SFPC PO22

PO23

Alemtuzumab dans la prise d’un lymphome folliculaire re´fractaire

Suivi des interventions pharmaceutiques : vers une optimisation de la prise en charge me´dicamenteuse

A. Decottigniesa, C. Pressiata, S. Roya, V. Martinezb, F. Boue´b, S. Barbault-Fouchera a Service de pharmacie, hoˆpital Antoine-Be´cle`re, AP–HP, 157, rue de la Porte Trivaux, 92141 Clamart, France b Service d’immunologie, hoˆpital Antoine-Be´cle`re, AP–HP, 157, rue de la porte Trivaux, 92141 Clamart, France

Contexte.– L’alemtuzumab est un anticorps monoclonal IgG1 humanise´ dirige´ contre l’antige`ne CD52 principalement utilise´ en the´rapie contre les leuce´mies lymphoı¨des chroniques (LLC). Objectif.– Ce cas clinique rapporte l’utilisation de l’alemtuzumab associe´ au le´nalidomide chez une patiente atteinte d’un lymphome malin non hodgkinien (LNH) re´fractaire de mauvais pronostic (de´le´tion 17p). L’alemtuzumab a e´te´ choisi dans ce cas, car c’est avec cette mutation qu’il a prouve´ son efficacite´ dans les LLC. Patient et me´thodes.– Pre´sentation d’un cas de LNH folliculaire re´fractaire de stade IV me´dullaire, chez une patiente de 47 ans. La re´ponse aux traitements e´tait e´value´e sur le PET scan selon les crite`res de Cheson et Deauville. Re´sultats.– Le diagnostic de LNH a e´te´ pose´ en mars 2007 sur une biopsie ganglionnaire. Entre mars 2007 et de´cembre 2012, la patiente a rec¸u 5 lignes de traitement : R-CHOP (6 cures) suivie de rituximab (2 cures), puis R-bendamustine (6 cures), puis rituximab en monothe´rapie (7 cures) puis R-DHAP (2 cures marque´es par un syndrome de lyse, une neurotoxicite´ et une ne´phrotoxicite´ avec ne´cessite´ d’e´puration extra-re´nale), puis etoposide/ifosfamide/gemcitabine (2 cures) complique´es par un choc septique avec insuffisance re´nale aigue ¨ oligo-anurique. Devant l’impasse the´rapeutique et l’e´tat ge´ne´ral de la patiente (insuffisance cardiaque et re´nale), l’e´quipe pluridisciplinaire de´cide en 6e ligne d’associer alemtuzumab au le´nalidomide (5 mg/j), ce dernier potentialise la cytotoxicite´ de l’anticorps monoclonal. L’alemtuzumab est prescrit a` 3, 10 et 30 mg a` la cure 1 puis a` la dose de 30 mg trois fois par semaine pour la cure 2. Devant l’insuffisance re´nale et les effets secondaires (confusions, syndrome de lyse), la posologie de l’alemtuzumab a e´te´ diminue´e a` 10 mg 3 fois/semaine a` la cure 3. Apre`s 12 cures de ce protocole, on note une re´ponse partielle de 80 % juge´ au PET scan. Le traitement est actuellement poursuivi par le´nalidomide en entretien 5 mg un jour sur deux. Conclusion.– Ce travail montre l’inte´reˆt potentiel de l’utilisation de l’alemtuzumab comme nouvelle ligne the´rapeutique chez une patiente atteinte d’un LNH re´fractaire a` un stade e´volue´ et dont toutes les autres lignes de traitement pre´ce´dentes ont e´choue´ ou ont induit des toxicite´s de grade 3 ou plus. http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2014.04.114

J. Giraud, L. Lehmann, S. Dupont, M. Hennion, E´. Cousein Service pharmacie, centre hospitalier de Valenciennes, Valenciennes, France

Introduction.– Dans le cadre du contrat de bon usage du me´dicament, le centre hospitalier de Valenciennes proce`de depuis 2009 a` une analyse des prescriptions informatise´es. Cette analyse a pour objectif d’ame´liorer la prise en charge des patients, d’optimiser les the´rapeutiques et de limiter l’iatroge´nie me´dicamenteuse. Une extraction de donne´es couple´e a` un suivi des interventions pharmaceutiques nous a permis d’e´valuer l’impact de ces interventions sur les prescriptions. Mate´riel et me´thode.– L’analyse quotidienne des prescriptions porte sur environ 470 lits. L’analyse des ordonnances, la re´daction des interventions et le suivi de celles-ci ont e´te´ re´alise´s a` travers la suite logicielle MilleniumW (Cerner). Les interventions pharmaceutiques ont e´te´ re´alise´es apre`s consultation du dossier me´dical informatise´ donnant notamment acce`s aux observations me´dicales ainsi qu’aux donne´es cliniques et biologiques. Pour chaque intervention formule´e hors celles portant sur une e´quivalence au livret, un suivi a e´te´ re´alise´ par consultation du dossier me´dical informatise´. Les items « accepte´ », « non accepte´ » et « non renseigne´ » remplis informatiquement par le prescripteur sur la fiche d’intervention ont e´te´ compare´s aux modifications re´ellement effectue´es dans la prise en charge me´dicamenteuse du patient. Re´sultats.– Sur une pe´riode d’e´tude de 7 mois, 123 008 lignes de prescription ont e´te´ analyse´es en routine par les pharmaciens. Ces analyses ont entraıˆne´ la re´daction de 4316 interventions pharmaceutiques soit en moyenne une intervention pour environ 29 lignes de prescription. La majorite´ des interventions portait sur la substitution (53,1 %) et sur l’adaptation posologique (18,7 %). Dans un premier temps, les re´ponses des prescripteurs ont permis de de´finir les pourcentages d’interventions accepte´es (47,6 %), non accepte´es (9,8 %) et non renseigne´es (42,6 %) hors celles concernant les e´quivalences au livret. Par la suite, la consultation du dossier me´dical a permis de de´terminer que 15,7 % des interventions non accepte´es et 28 % des interventions non renseigne´es ont, avec certitude, e´te´ suivies. Ces divergences prennent toute leur importance notamment pour les interventions portant sur une adaptation de posologie (taux d’acceptation passant de 47,9 % a` 61,7 % avec le suivi) ou les interactions me´dicamenteuses (de 45,5 % a` 60,0 %). Discussion/Conclusion.– L’analyse a posteriori des interventions pharmaceutiques a permis d’une part de de´finir un taux de suivi plus pre´cis, mais a e´galement permis de mettre en lumie`re les types d’interventions pouvant aider les

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