bras anormal est indépendamment associé à la masse ventriculaire gauche chez les hémodialysés chroniques de Kinshasa

bras anormal est indépendamment associé à la masse ventriculaire gauche chez les hémodialysés chroniques de Kinshasa

Posters : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 15 (2019) 301–332 observées pour deux dimensions (estime de soi globale et endurance). Conclusion Les...

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Posters : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 15 (2019) 301–332

observées pour deux dimensions (estime de soi globale et endurance). Conclusion Les résultats sur l’estime de soi physique suggèrent un effet « délétère » d’une pratique physique irrégulière (par rapport à pas d’AP du tout). Ce résultat peut s’expliquer par l’instabilité de leur pratique, leur difficulté à s’engager pleinement et donc efficacement dans une AP. Ils nécessitent confirmation sur une population plus importante. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.104 PO-D16

Rôle des comorbidités au cours du traitement par méthoxy polyéthylène glycol époiétine-bêta (CERA) en pratique courante : étude monocentrique d’une cohorte de patients âgés A. Testa 1,∗ , A. Gaultier 2 , A. Colin 3 E.C.H.O., Rezé, France 2 DRCI-CHU, Nantes, France 3 E.C.H.O., Nantes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Testa)

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Introduction Le CERA est un activateur continu du récepteur de l’érythropoïétine à longue demi-vie qui permet un traitement par injections mensuelles et la limitation des ajustements thérapeutiques. Malgré ces caractéristiques, les comorbidités des patients dialysés ainsi que leur âge avancé pourraient encore avoir un impact sur la stabilité des valeurs cibles de Hb. Méthodes L’objectif principal de notre étude rétrospective a été d’évaluer la stabilité du taux de Hb après 6 mois de traitement par CERA (± 1 g/dl) en fonction de l’index de comorbidité de Liu. En complément, nous avons aussi évalué l’évolution des taux de Hb et des doses de CERA utilisées selon l’index de Charlson et l’âge des patients. Les autres facteurs influenc¸ant la réponse au traitement par agent stimulant érythropoïèse (ASE) ont été aussi rapportés. Après information, nous avons inclus 50 patients hémodialysés adultes traités auparavant par un ASE avec un taux de Hb compris entre 10–12 g/dl et débutant un relais par CERA. Les données démographiques, cliniques et biologiques ont été recueillies lors de chaque visite, 3 mois avant et 6 mois après le relais, ainsi que les traitements concomitants et les modalités d’utilisations du CERA. Résultats obtenus ou attendus Les patients analysés avaient un âge moyen de 80,5 ± 10,4 ans ; 2/3 avaient un score de Liu compris entre 4–6. La dose mensuelle de CERA était de 102,8 ± 63,5 ␮cgr à M0 et évoluait peu à la fin de l’étude (M6 96,3 ± 65,7). De même, de manière indépendante des index de comorbidité (Liu et Charlson) les taux de Hb restaient stables et dans la cible thérapeutique souhaitée (10–12 g/dl) au long de l’étude (MO 10,9 ± 0,7 ; M3 11,6 ± 0,8 ; M6 11,2 ± 0,9 gr/dl). Conclusion Après 6 mois de traitement par CERA, la plupart des patients a un taux de Hb stable et atteint les cibles thérapeutiques indépendamment des comorbidités. Déclaration de liens d’intérêts Étude sponsorisé par le Laboratoire Roche. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.105

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Prise en charge de la douleur à la ponction de la fistule artério-veineuse : cryoantalgie vs. lidocaine/prilocaîne

Z. Filali Khattabi ∗ , S. El Badaoui , L. Kortobi , N. Mtioui Chkairi , M. Zamd , G. Medkouri , M. Benghanem Gharbi , B. Ramdani , S. El Khayat Service de Néphrologie Hémodialyse du CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : zinebfi[email protected] (Z. Filali Khattabi) Introduction La douleur à la ponction de la fistule artérioveineuse (FAV) est fréquente chez les hémodialysés, constituant une source d’anxiété, voire une cause de mauvaise observance en hémodialyse. Le but du travail est d’évaluer la fréquence de la douleur à la ponction de la FAV, et l’efficacité de deux techniques : crème anesthésiante Emla* et cryoantalgie, et de comparer leurs effets. Méthodes Étude analytique prospective interventionnelle auprès de tous les hémodialysés de notre structure, incluant les patients présentant une douleur à la ponction de la FAV. Ont été exclus les patients présentant un syndrome de Raynaud, une neuropathie diabétique ou pathologie vasculaire. L’évaluation de l’intensité de la douleur à la ponction de la FAV s’est faite à l’aide d’une échelle visuelle analogique (EVA) avant et après notre intervention (crème Emla* pendant 3 séances consécutives, puis cryoantalgie pendant 3 séances également). La cryoantalgie consistait en l’application de cubes de glace incorporés dans des gants en Latex, pendant 5 minutes, sur le site de ponction. Résultats obtenus ou attendus Quatre-vingt quatre patients sont hémodialysés chroniques dans notre structure, dont 32 (38 %) rapportent une douleur à la ponction de la FAV. L’âge moyen des patients était de 44,83 ans ± 5,02 (20–71 ans), à prédominance féminine (13H/19F). L’ancienneté en hémodialyse était de 17 ans ± 7,14 (1–27 ans). L’EVA moyenne avant la ponction était de 7,19 ± 1,95 (4–10). L’atténuation de la douleur était statistiquement significative (p < 0,05) pour les deux techniques (Emla* et cryoantalgie). L’analyse comparative des deux techniques sus-citées a révélé une réduction nettement significative de la douleur en faveur de la cryoantalgie (p < 0,05). Conclusion Au vu des résultats de notre étude, l’effet antalgique a été prouvé pour les deux techniques. Cependant, la cryoantalgie offre plus d’efficacité, avec moins de contraintes comparée à la crème anesthésiante Emla*, ainsi qu’un moindre coût, et pourrait donc être proposée pour la prise en charge de la douleur à la ponction de la FAV. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.106 PO-D18

L’indice de pression cheville/bras anormal est indépendamment associé à la masse ventriculaire gauche chez les hémodialysés chroniques de Kinshasa

Y. Engole ∗ , C. Nkondi , A. Nkodila , J.R. Makulo , F. Lepira , Y. Nlandu , N. Nseka , M.F. Mboliasa , E. Sumaili Université de Kinshasa, Kinshasa, République démocratique du Congo ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Y. Engole) Introduction L’indice de pression cheville/bras anormal (IPCBA) est un puissant prédicateur de la mortalité cardiovasculaire chez les hémodialysés chroniques. Cependant, les données y relatives sont

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paradoxalement inexistantes dans les pays africains. Les objectifs de la présente étude étaient d’évaluer l’ampleur et de rechercher les facteurs associés à l’IPCBA chez les hémodialysés chroniques. Méthodes Dans une étude transversale, des hémodialysés chroniques depuis au moins 6 mois, recrutés consécutivement, ont été examinés ; dans 4 centres d’hémodialyse (HD) à Kinshasa, entre mars 2016 et mars 2019. Les paramètres d’intérêts comprenaient les données cliniques (indice de pression cheville/bras à l’aide d’un mini-Doppler), biologiques et échocardiographiques. Les patients étaient divisés en 3 groupes selon l’IPCB (bas : < 0,9 ; normal : 0,9–1,3 ; et élevé : > 1,3). L’analyse statistique a recouru au test de ␹2 , ANOVA et à la régression logistique multivariée. Le seuil de signification statistique était 0,05. Résultats obtenus ou attendus Au total 85 patients (hommes 67 %, âge moyen 52,8 ± 15,9 ans, diabétique 35 %) étaient inclus. La fréquence de l’ICPA était de 50,6 % (bas 42,4 % et élevé 8,2 %). Les facteurs associés à la MAP étaient : hyperphosphatémie (p = 0,044), changement d’abord vasculaire (p = 0,022), produit phsophocalcique (p = 0,003), troponine (p = 0,041), pression pulsée (p = 0,027). En analyse de régression logistique multivariée, les déterminants indépendamment associés à l’ICPA étaient : diabète sucré [ORa : 3, IC à 95 % (1,16–8,55), p = 0,029], inflammation (CRP > 6 mg/L) [ORa : 4, IC à 95 % (1,83–7,66), p = 0,014], troubles de rythme [ORa : 3, IC à 95 % (1,38–6,03), p = 0,041] et masse ventriculaire gauche [ORa : 3, IC à 95 % (1,99–5,01), p = 0,018]. Conclusion Plus de la moitié des hémodialysés chroniques présentent un ICPA, qui est indépendamment associé aux troubles de rythme et de la masse ventriculaire gauche et donc à très haut risque cardiovasculaire. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.107 PO-D19

Déterminants de l’infection par le virus de l’hépatite C dans les centres d’hémodialyse

E. Kadima ∗ , J.R. Makulo , M. Ngilibuma , V. Mokoli , C. Ilunga , Y. Engole , F. Lepira , N. Nseka , E. Sumaili Université de Kinshasa, Kinshasa ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E. Kadima) Introduction Les déterminants de l’infection par le virus de l’hépatite C (VHC) en hémodialyse (HD) ont été largement rapportés dans le monde, mais très peu en République démocratique du Congo. Nos objectifs étaient de déterminer la prévalence de l’infection par le VHC, d’identifier les génotypes et les déterminants. Méthodes Étude transversale et analytique menée dans 6 centres d’HD entre mars et juin 2018. La recherche des Ac anti-VHC a été faite par la méthode Elisa de 3e génération. L’identification de l’ARN viral et du génotype a été recherchée par PCR en temps réel. Les déterminants de la prévalence ont été recherchés par la régression logistique. Résultats obtenus ou attendus Au total, 127 patients (âge : 54 ± 14 ans ; 65 % d’hommes ; durée en HD : 22,5 ± 21,3 mois) ont été sélectionnés. La prévalence globale de l’infection à VHC dans cette série a été de 17,3 %. Seuls 2 centres avaient une faible prévalence (0 % et 4,5 %) versus 3 autres centres une prévalence intermédiaire (11,2 %, 16,6 % et 18,8 %) et un centre une prévalence très élevée (52,9 %). Parmi les 22 patients infectés, 20 étaient porteurs du génotype 4 (91 %) ; un patient avait un double portage (génotypes 2 et 4) et chez un patient, le génotype était indéterminé. Les déterminants étaient : la polytransfusion > 4 [ORa : 7, IC 95 % 1,09–10,61)], l’absence de prise d’EPO [ORa : 6, IC 95 % 1,47–12,96)], une durée en HD > 14 mois [ORa : 4, IC 95 % 1,60–5,05)], l’accès vasculaire type cathéter [ORa : 5,89 IC 95 %

1,72–46,16)] et le traitement dans un centre à vocation caritative [ORa : 8 IC 95 % 2,75–25,59)]. Conclusion La prévalence de l’infection par le VHC est très élevée dans certains centres avec des facteurs de risque qui rendent compte d’une prise en charge médicale sous-optimale et d’un financement limité des soins de santé. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.108 PO-D20

Dialysis or not dialysis? Qui choisit ? N. Maroun 1,∗ , R. Matesan 1 , M. Akoha 1 , A. Corchia 2 , M. Uzan 2 , C. Muresan 3 1 Dialyse, Poissy, France 2 Nephrologie, Poissy, France 3 Geriatrie, Poissy, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Maroun) Introduction Cette étude portant sur 26 patients a pour objectif d’évaluer la contribution des avis du néphrologue, du gériatre et du patient, dans la décision de dialyser ou pas. Méthodes Âge > 75 ans, DFG < 20 ml/min, sans contre-indication à la dialyse, recrutés entre mars 2016 et février 2017. Avec évaluation gériatrique et information pré-dialyse. Répartition des groupes selon le choix des patients : groupe C (traitement conservateur) groupe D (dialyse) et groupe I (indécis). Lors d’un staff commun, nous avons confronté les avis des gériatres, ceux des néphrologues, et le souhait des patients dans le choix du traitement de l’IRT. Suivi des patients pendant deux ans. Après recueil, les données ont été analysées statistiquement sur EPI INFO v7. Résultats obtenus ou attendus Au total, 26 patients, 16H/11F, âge moyen de 86,7 ans, score moyen de Charlson 7,7 ; troubles cognitifs chez 60 % et absence d’autonomie chez 65,4 % des patients. Groupe C : 6, groupe D : 17, et groupe I : 3. Une famille s’est opposée au choix du patient. Concordance des avis : groupe C = 0 % avec néphrologues 67 % avec gériatres, groupe D = 94 % avec néphrologues, 71 % avec gériatres. L’avis des néphrologues différent de celui des patients (p0,006) contrairement aux gériatres. Les avis des deux spécialistes ont concordé dans 25 % pour le traitement conservateur et 61 % pour la dialyse (p0,08). Ni l’autonomie ni la dépression ni le MMSE < 15/30 ni les troubles du comportement n’ont influencé les avis. Après deux ans ; groupe C : 1 décès, 2 dialysés, 3 encore suivis, groupe D : 2 C, 6D, 4 décès, 5 encore suivis, Groupe I : 1D, 2 décès. Conclusion Malgré ce faible échantillon, l’avis du gériatre semble concorder plus fréquemment avec le souhait du patient et de sa famille. Il serait souhaitable de les associer dans la décision du choix thérapeutique de l’insuffisance rénale terminale, faut-il des RCP à l’avenir ? Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.109 PO-D21

La correction de la 25OH vitamine D des patients hémodialysés par la supplémentation en cholécalciférol améliore-t-elle la force musculaire ? Avancement de l’étude VITADIAL S. Bataille 1,∗ , N. Pedinielli 1 , M. Prezelin-Reydit 2 , G. Jean 3 , T. Robert 4 , G. Seret 5 , S. Gentile 6 , E. Jouve 6 , F. Lavainne 7 , M. Serveaux 8 1 Institut Phocéen de Néphrologie, Marseille, France 2 AURAD Aquitaine, Gradignan, France 3 NéphroCare, Tassin La Demi Lune, France