CO-17 Traitement endovasculaire des fistules durales intracrâniennes à drainage veineux lepto-méningé direct

CO-17 Traitement endovasculaire des fistules durales intracrâniennes à drainage veineux lepto-méningé direct

90 XXXIe Congrès Annuel de la Société Française de Neuroradiologie drainage veineux, une poche a été observée dans tous les cas. Le saignement n’éta...

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XXXIe Congrès Annuel de la Société Française de Neuroradiologie

drainage veineux, une poche a été observée dans tous les cas. Le saignement n’était pas corrélée avec la localisation des shunts mais avec celle de la poche veineuse. La poche veineuse pouvait aussi être responsable d’effet de masse sur les nerfs crâniens. Les symptômes d’HIC étaient dus au drainage veineux rétrograde dans le système veineux profond. Conclusion : Les FAVD pétro-tentorielles ont des aspects angiographiques très caractéristiques. Les patterns du drainage veineux sont corrélés à la symptomatologie. Ces lésions ont un drainage veineux lepto-méningé rétrograde exclusif qui est responsable d’un mauvais pronostic et nécessite un traitement rapide. Celui-ci se fait par occlusion endovasculaire ou interruption chirurgicale de la veine pétreuse.

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TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES FISTULES DURALES INTRACRÂNIENNES À DRAINAGE VEINEUX LEPTO-MÉNINGÉ DIRECT

TURJMAN F. (1), ACHITI J. (2), CHAU Y. (1), TAHON F. (1), BALDI S. (1) (1) Service de Radiologie, Hôpital neurologique et neurochirurgical Pierre Wertheimer, Lyon, France. (2) Service de Neurologie, Hôpital neurologique et neurochirurgical Pierre Wertheimer, Lyon, France. Objectifs : Évaluer les risques et l’efficacité du traitement endovasculaire dans les fistules durales intracrâniennes à drainage lepto-méningé direct. Matériels et Méthodes : Entre 1995 et 2001, 22 patients consécutifs ont été traités par voie endovasculaire pour des fistules durales agressives, sept fistules de type III de la classification de Merland et 15 de type IV. Vingt patients ont été traités par voie artérielle, un patient par embolisation per opératoire et un patient par abord veineux. Onze patients ont été traités en une seule séance et 11 par embolisations itératives (maximum 5 séances pour 2 patients). Les fistules ont été découvertes à l’occasion d’un tableau hémorragique dans 13 cas, lors de complications neurologiques sans hémorragie dans 6 cas, pour des céphalées dans 2 cas et de façon fortuite dans 1 cas. Résultats : Il n’y a pas eu de complication du geste endovasculaire. Seize fistules ont été traitées de façon complète Pour les 6 patients traités de façon partielle, 3 patients sont décédés des complications de l’hémorragie sévère initialement alors qu’une première session endovasculaire avait été pratiquée. Chez 3 patients, une embolisation partielle n’a pas été complétée, dans un cas du fait de l’absence de récupération clinique après l’épisode hémorragique initial et deux fois du fait de l’âge et du choix des patientes. Dans un cas l’occlusion totale n’a pas été possible. Conclusion : Dans notre institution le traitement endovasculaire des fistules durales intracrâniennes à drainage lepto-méningé direct est préféré à la chirurgie ; il est réalisé plutôt par voie artérielle, la voie veineuse étant souvent impossible. Cet approche s’est révélée efficace (environ 3/4 des cas) et sûre.

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SUIVI À UN AN DES STÉNOSES ATHÉROMATEUSES INTRA-CRÂNIENNES DU SYSTÈME VERTÉBRO-BASILAIRE TRAITÉES PAR STENT

n’était possible. Dans le 3e cas l’évolution vers l’obstruction de l’ACM a rendu impossible l’ensemble du traitement par embolisation. Le traitement préventif des 3 anévrismes du 3e cas a été pratiqué avant l’irradiation de la MAV elle-même. Conclusion : L’occlusion spontanée d’un pédicule nourricier principal d’une MAV est une complication rare mais majeure de l’angiopathie d’hyper débit. Elle ajoute les complications ischémiques aux risques hémorragiques. Elle limite ou interdit l’accès vasculaire au nidus lui-même. Lorsque l’axe artériel principal est encore perméable, la constatation de rétrécissements tronculaires associés à un développement de collatérales transcérébrales doit faire craindre cette complication.

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DUCREUX D. (1), BUVAT I. (2), MIKULIS D. (3), TERBRUGGE K. (3), MEDER J.F. (4), BITTOUN J. (5), LASJAUNIAS P. (1) (1) Service de Neuroradiologie, C.H.U. de Bicêtre, 78 rue du Général Leclerc, 94270 Le Kremlin Bicêtre. (2) U 494, C.H.U. Pitié-Salpétrière, 91 Boulevard de l’Hôpital, 75 634 Paris Cedex 13. (3) Medical imaging Department, Toronto Western Hospital, 399 Bathrust St., M5T 2S8, Toronto ON, Canada. (4) Département d’Imagerie Médicale et Fonctionnelle, Centre Hospitalier, Sainte Anne, 1 rue Cabanis, 75014 Paris. (5) CIERM, C.H.U. de Bicêtre, 78 rue du Général Leclerc, 94270 Le Kremlin Bicêtre. Objectifs : Évaluer en IRM de perfusion les anomalies de l’hémodynamique cérébrale induites par des malformations artérioveineuses en utilisant la théorie de dilution des indicateurs et l’analyse factorielle Matériels et Méthodes : Quarante patients porteurs de malformation artérioveineuses cérébrales et 10 sujets sains ont été exploré sur 3 centres en France et au Canada en IRM de perfusion à l’aide de séquence EPI écho de gradient et injection de chélate de Gadolinium en Bolus. Les données issues de la perfusion ont été quantitativement traitées à l’aide de 2 logiciels propriétaires afin d’établir des images paramétriques de Volume et de Débit Sanguin Cérébral (VSC et DSC). Quatre régions d’intérêt ont été positionnées dans le cortex et la substance blanche chez tous les sujets, et les résultats obtenus chez les patients ont été comparés à ceux de même topographie obtenus chez les sujets sains par coefficient de corrélation et en utilisant une nouvelle méthode d’évaluation sans Gold Standard. Résultats : Tous les patients ont présenté des anomalies de perfusion à type d’hyperperfusion autour de la zone du nidus (DSC = 300 +/- 150 ml/ min/100 g versus 60 +/– 5 ml/min/100 g dans le cortex). Seulement 7 d’entre eux ont présenté des anomalies de perfusion à distance de la zone nidale, à type d’hypoperfusion (DCS = 30 +/– 15 ml/min/100 g dans le cortex) ou de congestion veineuse (VSC = 8 +/– 2 ml/100 g, DSC = 60 +/– 20 ml/min/100 g dans le cortex) dans le cortex et la substance blanche adjacente. Ces zones anormales ont été immédiatement repérées en Analyse factorielle, alors qu’elles ne sont apparues qu’après un post-traitement élaboré en dilution des indicateurs. Conclusion : L’analyse factorielle est une méthode rapide et efficace révélant immédiatement les anomalies de perfusion cérébrales qui ne sont visibles par méthode conventionnelle qu’après post-traitement élaboré.

COURTHEOUX P., THERON J. Service de Neuroradiologie, CHU Côte de Nacre, 14000 Caen France. Objectifs : Analyse des résultats cliniques et angiographiques à 1 an des sténoses athéromateuses symptomatiques du système vertébrobasilaire intra-crânien traitées par stent. Matériels et Méthodes : 18 patients ont été revus à 1 an pour exploration clinique et angiographique après stenting d’une sténose athéromateuse vertébrobasilaire. Résultats : 1 patient est décédé par thrombose du tronc basilaire liée à un non-respect du traitement anti-plaquettaire. 2 patients ont vu leur symptomatologie clinique ré-apparaître avec re-sténose angiographique. 1 patient a thrombosé son stent au niveau du tiers inférieur du tronc basilaire, sans aucune symptomatologie clinique.14 patients sont restés asymptomatiques à un an, sans re-sténose significative au sein du stent. Conclusion : Le stenting des sténoses symptomatiques vertébro-iliaques intra-crâniennes apparaît efficace sur la symptomatologie clinique. Le taux de re-sténose à un an reste faible. Il est à noter qu’aucune re-sténose n’a été re-dilatée.

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MALFORMATIONS ARTÉRIO-VEINEUSES CÉRÉBRALES ET OCCLUSION SPONTANÉE DU PÉDICULE ARTÈRIEL PRINCIPAL : ASPECTS DIAGNOSTIQUES ET THÉRAPEUTIQUES À PROPOS DE 3 CAS

GASTON A., BLANC R., NAWFAL G., THOMAS P., BRUGIERES P. Service de Neuroradiologie Hôpital Henri Mondor Créteil. Objectifs : Souligner les principaux aspects diagnostiques et thérapeutiques en cas d’obstruction spontanée du pédicule principal d’une malformation artérioveineuse (MAV). Matériel et méthode : de 1987 à 2003, 3 malades porteurs d’une MAV, l’une frontopariétale les 2 autres temporales associées à une occlusion de l’artère cérébrale moyenne (ACM) sont rapportés. Deux fois l’occlusion préexistait au diagnostic de la MAV, une fois elle est survenue en cours de traitement. Résultats : Une hémorragie méningée, un AVC ischémique mineur récent, enfin un syndrome de Foix-Chavany-Marie en rapport avec l’hémodétournement au détriment de l’opercule Rolandique droit ont révélés les lésions. Un ou plusieurs (2 et 3) anévrismes étaient portés par les artères alimentant la MAV. Un réseau artériel transcérébral et leptoméningé de suppléance simulant un « Moya-Moya » a gêné l’interprétation du volume réel du nidus. Dans les 2 cas où l’obstruction de l’ACM était constatée d’emblée, aucun accès endovasculaire à la MAV

APPORT DE L’ANALYSE FACTORIELLE DANS L’IRM DE PERFUSION DES MALFORMATIONS ARTÉRIOVEINEUSES CÉRÉBRALES

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3D MR DSA DANS LE SUIVI DES MALFORMATIONS ARTÉRIOVEINEUSES CÉRÉBRALES TRAITÉES PAR RADIOCHIRURGIE

GAUVRIT J.Y. (1), OPPENHEIM C. (1), TRYSTRAM D. (1), LECLERC X. (2), PRUVO J.P. (2), FREDY D. (1), MEDER J.F. (1) (1) Département d’Imagerie Morphologique et Fonctionnelle, Centre Hospitalier Sainte-Anne 1 rue Cabanis 75674 Paris. (2) Service de neuroradiologie hôpital R Salengro 59037 Lille. Objectifs : Après radiochirurgie des malformations artérioveineuses cérébrales (MAVc), plusieurs artériographies sont habituellement réalisées dans le temps afin de juger de l’effet thérapeutique différé et progressif. Afin de se substituer à l’artériographie, plusieurs techniques d’imagerie non invasives se sont développées ces dernières années mais aucune n’apportent des informations dynamiques. Récemment une nouvelle séquence, l’ARM-DSA (magnetic resonance imaging digital substraction angiography) a pu être développée. Le but de ce travail est d’étudier l’intérêt des séquences ARM-DSA volumique (3D) dans la surveillance des MAVc traitées par radiochirurgie. Matériels et méthodes : 16 patients (10 hommes, 6 femmes) âgés en moyenne de 19 à 62 ans (médiane 40,1 ans) ont été traités de 2000 à 2002 par radiochirurgie pour une MAVc. Une artériographie et une ARMDSA 3D ont été réalisés à 24 h d’intervalle en 2003. L’ARM utilisant une imagerie parallèle avec une résolution temporelle de1,7s était appliquée dans les plans sagittaux et coronaux après injection respectivement de 10 ml de Gadolinium. La réduction de taille du nidus et la modification du drainage veineux ont été évalués. Résultats : Toutes les ARM DSA étaient interprétables avec une opacification vasculaire satisfaisante permettant d’individualiser les différents compartiments vasculaires de la MAVc. Dans 8 cas, un nidus était détecté et dans 10 cas, un retour veineux précoce était toujours visible. Dans ces cas, l’artériographie était concordante. Conclusion : L’ARM-DSA 3D peut se substituer à l’angiographie conventionnelle dans le suivi des MAVc radiothérapées tant qu’il persiste une opacification du nidus ou un drainage veineux précoce.