Comparaison des différentes modalités d’imagerie pour le repérage avant radiochirurgie stéréotaxique (RS) des malformation artérioveineuses cérébrales (MAV)

Comparaison des différentes modalités d’imagerie pour le repérage avant radiochirurgie stéréotaxique (RS) des malformation artérioveineuses cérébrales (MAV)

14 matiques a été rétrospectivement étudiée. Tous ces patients ont bénéficié d’un traitement à l’aide de l’Onyx. La série comporte 63,5 %(n = 7) hommes...

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14 matiques a été rétrospectivement étudiée. Tous ces patients ont bénéficié d’un traitement à l’aide de l’Onyx. La série comporte 63,5 %(n = 7) hommes et 37,5 %(n = 4) femmes dont l’âge moyen est de 32,5 ans (08—56). La présentation clinique inclut l’hémorragie cérébrale ou cérebroméningée dans 45,5 %(n = 5), l’épilepsie dans 36,5 % (n = 4) cas et le déficit neurologique dans 18 % (n = 2) cas. La taille moyenne du nidus est de 2,5 cm (1,5—3,5). Vingt procédures endovasculaires ont été réalisées avec Onyx seul dans huit procédures, Onyx plus Glubran dans six procédures, Glubran seul dans six procédures. Résultats.— L’occlusion totale a été obtenue chez 82 % (n = 9) patients dont 63,5 % (n = 7) en une seule procédure ; huit patients par traitement endovasculaire seul, une patiente après complément chirurgical. Chez deux patients, l’occlusion est à 80 % et un dernier temps thérapeutique est prévu. Aucune aggravation neurologique n’a été notée. Parmi les patients, 90 % (n = 10) sont après un suivi moyen de 15,5 mois (44—2) mRS 0—1, une seule patiente a un mRS de 3. La mortalité et le resaignement sont nuls. Conclusion.— L’Onyx est un agent embolique efficace dans le traitement des malformations artérioveineuses cérébrales. Il permet le traitement complet et définitif en une seule procédure de celles de petite taille. doi:10.1016/j.neurad.2008.01.032

CO-29 Résultats du traitement par Onyx des malformations artéroveineuses cérébrales : étude monocentrique P. Courtheoux, S. Saleme, P. Guedin, J. Theron, A. Biondi, B. Jean, F. Bonneville, J. Chiras Service neuroradiologie, Caen, France Objectifs.— Apprécier les résultats de l’embolisation des malformations artérioveineuses cérébrales par Onyx par rapport au Glubran dans un même service. Matériels et méthodes.— De janvier 2003 à décembre 2007, 65 patients ont été embolisés dans le service de neuroradiologie de Caen pour malformation artérioveineuse cérébrale. Seize patients ont été traités par Onyx seul, 20 par association Onyx—Glubran et 29 par Glubran seul. Tous les patients étaient symptomatiques : comitialité, AVC, hématome intracérébral. Résultats.— - Pour les 16 patient traités par Onyx seul : 12 occlusions complètes et quatre occlusions partielles. - Pour les 20 patients traités par association Onyx—Glubran : neuf occlusions complètes, 11 occlusions partielles. - Pour les 29 patients traités par Glubran seul : 14 occlusions complètes et 15 occlusions partielles. Si le taux d’occlusion complète apparaît nettement supérieur dans le groupe traité par Onyx seul, il a été toutefois observé deux hématomes postembolisation et un AIT pour un AIT dans le groupe Glubran seul. Conclusion.— Si l’Onyx a fait la preuve de son efficacité dans le traitement des malformations artérioveineuses cérébrales, le taux de complication reste dans notre série plus important que dans le groupe Glubran seul. doi:10.1016/j.neurad.2008.01.033

CO-30 Embolisation par voie artérielle des fistules durales intracrâniennes à drainage veineux cortical à l’Onyx 18 N. Sourour, A. Biondi, B. Jean, F. Bonneville, J. Chiras Hôpital Pitié-salpêtrière, Paris, France Objectif.— Les fistules artérioveineuses durales (FAVd) à drainage veineux cortical sont une pathologie avec une histoire naturelle agressive. Nous rapportons notre expérience dans le traitement par voie artérielle de ces fistules utilisant l’Onyx 18. Matériels et méthodes.— Analyse rétrospective avec évaluation radiologique de 12 patients : neuf hommes, trois femmes ; l’âge est compris entre 46 et 60 ans. Les fistules sont révélées par : une hémorrhagie chez six patients, une HIC avec altération de la vision chez trois patients, des céphalées chez un patient et une découverte fortuite chez deux. Les FAVd sont localisées dans le sinus transverse chez trois patients, le sinus sagittal supérieur chez deux, le sinus pétreux inférieur chez un, la région tentorielle chez quatre et enfin, la fosse postérieure chez deux. L’embolisation a été effectuée uniquement à l’Onyx dans dix cas, l’Onyx et la Glue dans un cas et l’Onyx et des coïls dans un cas. Résultats.— Une exclusion anatomique complète des FAVd est obtenue dans dix cas et dans deux autres cas, une importante réduction de la lésion lors de la première session. Dans huit cas, l’occlusion totale est obtenue en une session. Après embolisation, huit patients sont asymptomatiques (dont six patients avec hémorragie). La guérison des quatre patients avec l’HTIC, le bruit et les céphalées. Aucune complication n’est observée dans cette série. L’onyx a permis d’obtenir des injections prolongées avec le remplissage des shunts duraux et une progression du produit dans la veine primaire de drainage jusqu’à occlusion de la FAVd. Conclusion.— Dans notre expérience,l’Onyx 18 s’est révélé être un produit efficace et sûr pour le traitement des FAVd à drainage veineux cortical par voie artérielle, ce qui nous amène a reconsidéré la stratégie de traitement classique de cette pathologie. doi:10.1016/j.neurad.2008.01.034

CO-31 Comparaison des différentes modalités d’imagerie pour le repérage avant radiochirurgie stéréotaxique (RS) des malformation artérioveineuses cérébrales (MAV) A.-C. Januel a , F. Galaup a , P. Tall a , N.-A. Da Silva b , C. Cognard a a Hôpital Purpan, Toulouse, France b Hôpital Rangueil, Toulouse, France Objectifs.— Déterminer la méthode à privilégier (IRM ou angiographie) dans l’étape de contourage d’une MAV traitée par RS. Matériels et méthodes.— Vingt-six patients porteurs d’une MAV ont été traités par RS. Présentation clinique : hémorragie (19 cas), épilepsie (trois cas), céphalée (deux cas), vertiges (un cas), asymptomatique (un cas). La stratégie était : RS seule (13 cas) et embolisation, puis RS (11 cas). Deux patients avaient déjà été traités par emboli-

Communications orales 2008 sation et RS. Les séquences comparées à l’angiographie : 3D T1 gadolinium, 3D TOF et 3D TOF gadolinium. Trois observateurs ont dessiné les cibles de fac ¸on indépendante et en insu. Les volumes absolus des cibles et les volumes de recouvrement ont été évalués par le logiciel i-plan RT image. La variabilité interobservateur pour les calculs des volumes cibles et les volumes de recouvrement a été étudiée. Résultats.— Pas de différence significative des volumes cibles entre observateurs. 3D TOF et artério présentaient une variabilité moins importante que le 3DT1 G, mais sans surestimation des volumes avec l’une des modalités. Il existait un faible taux de recouvrement des volumes des cibles. 3D TOFG présentait la plus grande variabilité interobservateur, mais sans surestimation du volume. Il existait un faible taux de recouvrement des cibles entre artério et 3D TOF G. L’angioarchitecture, la taille, la présence de matériel d’embolisation étaient des facteurs essentiels pour le choix de la meilleure modalité. Conclusion.— Pour les petites MAV et les nidus éparpillés, l’artériographie reste nécessaire. L’IRM 3D TOF gadolinium est indispensable pour les malformations embolisées (notamment à l’Onyx). doi:10.1016/j.neurad.2008.01.035

CO-32 Une angiopathie cérébrale secondaire à la consommation de cannabis est la première cause d’infarctus cérébral du sujet jeune dans une série de 48 accidents ischémiques cérébraux V. Wolff a , V. Lauer a , F. Boujan b , C. Sabourdy a , P. Villanova a , J. Scholly a , O. Rouyer c , C. Jahn b , R. Beaujeux b , C. Marescaux a a Département de neurologie, CHU de Strasbourg, Strasbourg, France b Service de radiologie A, CHU de Strasbourg, Strasbourg, France c Unité de physiologie et d’explorations fonctionnelles, Strasbourg, France Objectifs.— L’objectif était d’évaluer le lien possible entre la consommation de cannabis et la présence d’un accident ischémique cérébral (AIC) du sujet jeune. Patients et méthodes.— Nous avons recueilli les données de 48 patients consécutifs âgés de moins de 45 ans avec un AIC récent confirmé sur l’imagerie cérébrale (IRM et/ou scanner) entre octobre 2005 et septembre 2007. Nous avons recherché la prise de cannabis de fac ¸on systématique et avons effectué un bilan étiologique standardisé (biologie exhaustive, explorations cardiovasculaires et ponction lombaire). Les patients étaient suivis cliniquement et radiologiquement entre trois à six mois après l’accident. Résultats.— Nous avons retrouvés neuf dissections extracrâniennes, six cardiopathies emboligènes et 12 patients avec un bilan étiologique normal. Il y avait aussi 21 sujets avec des sténoses intracrâniennes touchant une (n = 10) ou plusieurs artères (n = 11). Dix des 13 fumeurs de cannabis de cette série avaient des sténoses multiples intra-

15 crâniennes suggérant un possible lien entre une angiopathie cérébrale et la consommation du toxique. Cette angiopathie était caractérisée par des sténoses multiples intracrâniennes partiellement réversibles, compliquée d’infarctus cérébraux plus volontiers dans le territoire vertébrobasilaire. Conclusion.— Les cas d’infarctus cérébraux secondaires à la prise de cannabis sont anecdotiques dans la littérature, alors qu’il pourrait s’agir de la cause la plus fréquente d’AIC chez le sujet jeune (21 % dans notre série). Il est actuellement important de rechercher systématiquement la prise de cannabis devant un AIC cryptogénique du jeune et de réaliser une imagerie artérielle cérébrale afin d’objectiver et de suivre une possible angiopathie. doi:10.1016/j.neurad.2008.01.036

CO-33 Apport de l’imagerie cérébrale dans la prise en charge des endocardites infectieuses A. Hess, X. Duval, B. Iung, M. Wolff, P. Lavallée, J.-P. Laissy, I. Klein Hôpital Bichat, Paris, France Objectifs.— Étude descriptive des lésions cérébrales observées en IRM chez des patients asymptomatiques pris en charge pour suspicion d’endocardite infectieuse Matériels et méthodes.— Étude prospective en IRM cérébrale chez 78 patients asymptomatiques avec suspicion d’endocardite infectieuse (PHRC Image sur l’impact de l’IRM cérébrale dans la prise en charge de l’endocardite infectieuse).Le protocole IRM comprenait les séquences suivantes : diffusion (b1000), T2*, T2 Flair, T1, ARM artérielle intracrânienne (sans et avec injection de gadolinium) et 3DT1 post-gadolinium. Résultats.— Population : 51 hommes (65 %), 27 femmes ; âge moyen : 60 ans ; endocardite sur prothèse :19/78 (24 %) ; endocardite mitrale : 36/78 (46 %) ; aortique : 25/78 (32 %) ; aortique et mitrale : 6/78 ; tricuspide : 6/78. Organismes les plus fréquents : staphylocoque aureus (24 %), streptocoque viridans (22 %). Hémocultures négatives chez 19 patients. L’IRM cérébrale était pathologique chez 66/78 patients (85 %). Lésions cérébrales observées en IRM : 1) microsaignements T2* : 46/78 patients (58 %) de taille entre 1 et 10 mm, de signal variable selon la taille de la lésion, de topographie préférentielle corticoméningée ; 2) ischémies aiguës en diffusion, corticales systématisées : 18/78 et sous-corticales : 32/78 ; 3) abcès : six patients ; 4) hémorragies méningées en FLAIR : cinq patients ; 5) hématomes : quatre patients ; 6) anévrismes mycotiques : trois patients (3,8 %) dont un superposé à un microsaignement T2*. L’IRM cérébrale a modifié les critères diagnostiques de Duke chez dix patients et la prise en charge thérapeutique chez 18 patients. Aucune complication hémorragique n’est survenue chez les patients porteurs de microsaignements. Conclusion.— L’IRM cérébrale retrouve principalement des microsaignements et des lésions ischémiques aiguës au cours de l’endocardite infectieuse. Le substratum des micro-