Contribution a l'etude de la corrosion par le gaz carbonique des alliages de zirconium.

Contribution a l'etude de la corrosion par le gaz carbonique des alliages de zirconium.

JOURNAL OF NUCLEAR 28 (1963) 152-164. 0 MATERIALS CONTRIBUTION A L’ETUDE DE LA CORROSION PAR DES ALLIAGES I. NORTH-HOLLAND OXYDATION La res...

2MB Sizes 0 Downloads 100 Views

JOURNAL

OF NUCLEAR

28 (1963) 152-164. 0

MATERIALS

CONTRIBUTION

A L’ETUDE

DE LA CORROSION PAR

DES ALLIAGES I.

NORTH-HOLLAND

OXYDATION

La

resistance

d’alliages

it l’oxydation

entre 0,5 et 2,5% alliages

* et P. LEHR

immediat une

se trouvent

englobes

de zircone

au tours

solution

de l’oxygene

non allie.

l’alliage,

is

apparent

metalliques

non

allie,

Par

carbon these

zirconium.

alloys In

oxidisable

Copper

tends

immediate

1.

of

worden

on

contre,

le

dans

augmentation.

behave

similarly selective

element-i.e. to

alloys

neighbourhood

to

in

the

was noted. alloy

of the metal-oxide

in

the

interface

Cette etude fait partie de la these de Doctorat A.O.

of the

of oxygen

in the

von

im

ein Bhnliches

Zirkon-Kupfer-

y0 Cu) ist untersucht

von

Kohlendioxid.

gewalzten

Verhalten,

and

Diess

geghihten

wie das unlegierte

Eine

selektive

Kupfer

des am

(Zirkon)

konzentriert

leichtesten

wurde

sich in der unmittelbaren und

sich eine Zone aus Zr-Cu-Verbindungen.

der ausseren,

befinden

Abnahme

zum

unlegierten Im

in

Zirkonschicht. Zirkon

der Lijslichkeitsrate

im Metal1 beobachtet. Koeffizient

es

Aber

sich Kupfer-Anhaufungen

anwachsenden

Vergleich

zu

festgestellt.

der Metall-Oxid-Zwischenschicht,

gleichermassen

leichte

Oxydation

Elementes

von

Gegensatz

der Sauerstoffdiffusion

wird

dazu steigt

im

Oxid

eine

Sauerstoff der

schwach

an.

des problemes majeurs intervenant dans la conception et la realisation des reacteurs nucleaires est celui de la protection des elements combustibles contre la corrosion par le fluide de refroidissement. Compte tenu de sa faible section de capture neutronique et de son haut point de fusion, le sous le numero

coefficient

Verwendung zeigen

oxydierenden

Im

of the

Introduction

*

down

increases.

unter

Zustand

bildet

con-

L’un

au CNRS

the

unalloyed

Zirkon.

unalloyed

oxidation

zirconium-

concentrate

with

slowing

(0.5 bis 2.5 Gew.

Legierungen

Das

to oxidation

zirconium-copper

the alloys,

slight

become

while

in the metal. On the other hand,

Oxydationsbestandigkeit

Legierungen

2.5 wt y. of copper. In the rolled and annealed

state more

dioxide

copper

of zirconia

comparison

diffusion

slightly

Die

de dis-

de l’oxygene

A study has been made of the resistance by

layer

In

of oxygen

Umgebung

taining

growing.

one observes

oxide

of metallic

surface

dissolution the

de la vitesse

dans le metal.

une legere

in the

a zone of Zr-Cu intermetallic

pieces

zirconium

voisinage

de celle-ci.

zirconium

apparent

latter

Also

et il se tree ainsi

de la croissance diminution

engulfed

Le cuivre

au

des amas de cuivre metallique

de diffusion

presente

un

de l’element

des composes

au

une leg&e

and in this way generates

au sein de la couche superficielle

Comparativement observe

recuit,

le zirconium.

metal-oxyde par

Zr-Cu. Mais Bgalement

l’oxyde

selective

dans

constituee

et

SW Seine, France

1968

compounds.

est Btudiee. Ces

lamine

c’est-a-dire

concentrer

coefficient

s’etendant

it celui du zirconium

de l’interface

zone

carbonique

une oxydation

le plus oxydable, 21 se

le gaz

it l’etat

similaire

On constate

le 8 mai

de compositions

en poids de cuivre

presentent,

comportement

tend

par

zirconium-cuivre,

CARBONIQUE

ZIRCONIUM-CUIVRE

Centre d’Etudes de Chimie MBtallurgique, 94 V&y Repu

LE GA2

CO., AMSTERDAM

DE ZIRCONIUM

DES ALLIAGES

J. P. GUERLET

PUBLISHING

zirconium constitue un materiau de gaine et de structure interessant pour des reacteurs refroidis par le gaz carbonique. Mais une bonne tenue mtkanique A chaud ainsi qu’une grande rksistance B l’oxydation sont exig6es. Or, audessus de 500 “C, le zirconium s’oxyde notablement, la couche d’oxyde qui se forme n’ayant qu’un caracthe protecteur limit&

soutenue le 27 Mvrier

1306. 152

1967 par J. P. Guerlet

et enregistree

CONTRIBUTION

Lea recherches le

choix

A L’ETUDE

se sont alors orientees

d’elements

d’addition

vers

susceptibles

d’ameliorer lea proprietes mecaniques a chaud du zirconium, ainsi que sa resistance It l’oxydation.

Toutefois,

ces alliages

devaient

&re

assez dilues, afin de ne pas diminuer d’une man&e prohibitive la transparence aux neutrons du materiau. La plupart

des recherches

effect&es

sur lea

alliages de zirconium sont en general rest&es de nature t&s technologique. A notre connaissance le comportement & l’oxydation s&he d’une quarantaine d’alliages binaires et de quelques ternaires a et6 analyse. Notre etude se place dans ce contexte, mais il nous a semble qu’il Btait essentiel d’acquerir une meilleure comprehension sur le plan fondamental du phenomene intervenant dans l’oxydation des alliages de zirconium par le gaz carbonique. On sait que sous circulation de gaz carbonique 112) la reaction du zirconium non allie’ correspond essentiellement a une oxydation du metal correlative a la reduction du gaz carbonique a l’etat d’oxyde de carbone. Elle se

DE

LA

CORROSION,

zirconium-niobium publication 2.

153

I

qui

feront

l’objet

d’une

ulterieure.

MCthodes d’Ctude Cette etude a et& entreprise sur des alliages

de teneurs

en cuivre

de 0,5;

1; 1,6 et 25%

en poids. Ces compositions s’etendent de part et d’autre de la composition eutectoidique. Elles sont figurees sur la reproduction

partielle

du diagramme d’etat 3) zirconium-cuivre (fig. 1). Les cinetiques d’oxydation en isotherme de ces alliages ont et& Btablies par enregistrement, en continu, des gains de masse des Qchantillons a l’aide d’une thermobalance Ugine-Eyraud, sensible au vingtieme de milligramme, sous circulation de gaz carbonique & pression atmospherique, avec un debit gazeux constant de 4 litre/h. On opere sur des Bprouvettes (10 x 20 x 2 mm) decouples dans des tales laminees 6, froid, unidirectionnellement. TEMPERATURE

OC

traduit par le developpement d’un film superficiel de zircone monoclinique, dont l’epaisseur croit en fonction du temps et s’accompagne d’une dissolution importante de l’oxygene dans le metal sous-jacent. La cinetique globale du phenomene est ainsi control&e par la diffusion de l’oxygene dans l’oxyde et par sa vitesse de dissolution dans le metal sous-jacent. En consequence, une amelioration de la tenue a l’oxydation du zirconium sera realisee si l’incorporation d’elements d’addition au metal eat susceptible de ralentir simultanement lea deux processus fondamentaux caracterisant cette oxydation. Ainsi dans notre travail outre l’etude des cinetiques d’oxydation des alliages, il nous a semble primordial de degager le comportement de l’element d’addition au tours de l’oxydation et d’analyser son influence sur la diffusibilite de l’oxygene dans le reseau metallique et sur la diffusibilite dans l’oxyde. Notre inter& s’est port6 sur deux types d’alliages d’actualite lea alliages zirconiumcuivre qui sont Studies ici et lea alliages

a + zr,cu

I0 Fig. 1.

I a5 Composition

Btudihs par rapport

I I

I 15 des

alliages

au diagramme

I

CUIVRE

2

I

en pads %

25

zirconium-cuivre d’htat

zirconium-

cuivre.

Elles sont polies mecaniquement, puis chimiquement dans un melange fluonitrique et sont enfin la&es a l’eau distillee et a l’alcool. Le gaz carbonique utilise provient de tubes commerciaux : il est soigneusement d6sech6, purifie en oxygene par passage sur de la tournure de cuivre et sa purete est control&e par analyse chromatographique. La mise en temperature des Qchantillons est realisee alors que ceux-ci

154 sont

J.

sous vide,

afin d’effectuer

P.

GUERLET

un degazage

pousse. Le gaz carbonique n’est introduit dans l’enceinte de la thermobalance qu’une fois l’equilibre

thermique atteint, ce qui permet une

bonne reproductibilite

des resultats.

Les produits d’oxydation des alliages sont identifies en utilisant

3.

Etat structural

LEHR

Sauf exception,

durant

2 h a la temperature

alliages

par diffraction

biphasee,

X,

a compteur

a

monochromatique

des alliages

La limite de solubilite

du

cuivre en phase 01 est t&s faible (0,17% en poids a 822 “C). Le premier constituant intermetallique est ZrzCu, dont la structure quadratique centree 4) du type MoSia.

est

2.

Structure

des alliages

de 800 “C, done

a celle du palier monotecto’ide.

se presentent

sous leur forme

les deux

&ant

phases

Les stable

le compose

ZrzCu et la solution solide 01, saturee en cuivre. La recristallisation provoquee par la deformation mecanique par laminage, favorise en effet l’atteinte de l’equilibre au tours du recuit a 800 “C. Pour les diverses teneurs en cuivre comprises entre 0,5 et 2,5% en poids, le compose Zr&u est,

apres

ce traitement,

a l’etat

globulaire

(fig. 2a) et disperse au sein de la matrice constituee par le zirconium. La densite des globules de ZrzCu est d’autant plus grande que la teneur en cuivre est &levee dans l’alliage. La dispersion de cette phase ZraCu au sein de

(a) Fig.

l’etat structural

lors des essais d’oxydation est l’etat lamine et recuit. Le traitement de recuit est effect& inferieure

Le diagramme d’equilibre du systeme Zr-Cu (fig. 1) presente un eutecto’ide a la temperature de 822 “C, pour une concentration en cuivre de l,S% en poids.

P.

form& a la surface

un diffractometre

scintillation (rayonnement du cobalt ou du cuivre).

ET

(b)

d’un alliage zirconium-cuivre naturelle

St 0,5”/

de cuivre, lamin

(a), polari&e

(b).

et recuit 2 h it 800 “C. Lumike

CONTRIBUTION

l’alliage

a pour

effet d’affiner

A

L’ETUDE

le grain de la

DE

un

LA

CORROSION,

mkcanisme

de

155

I

germination

celle d’un zirconium

litique), alors que pour les alliages plus riches, la d&composition de la phase #?, dans les m6mes

pur ayant subi le m&me effectue

un recuit

en

phase b (3 h B 950 “C) durant lequel on Salise la mise en solution du cuivre, suivi d’un refroi-

du

croissance

(transformation

traitement (fig. 2b). Par contre, si l’on

eutectoidique

et

phase 01,dont la taille est toujours moindre que

type

per-

conditions de refroidissement s’effectuerait selon une transformation du type martensitique ou de type

bainitique.

dissement lent a 150”/h, la structure des alliages est t&s diffkrente (fig. 3a, b). Pour les deux alliages, les moins concentrk en cuivre (0,5 et

4.

CinCtiques d’oxydation

I%), la structure de l’alliage est constituke de plages aciculaires correspondant & la phase IX, entre lesquelles se trouve I’eutectoide presentant un aspect perlitique (fig. 3a). Au contraire, pour les alliages a 1,6 et 2,5% de cuivre et la m&me vitesse de refroidissement B partir du domaine 8, la structure micrographique de l’alliage prbsente un aspect martensitique marqu6 (fig. 3b). Ainsi, pour des alliages 6, faibles teneurs en cuivre, la phase ZrzCu se d6velopperait au tours du refroidissement par

le comportement & l’oxydation de ces 4 alliages B la temperature de 750 “C, pour des durdes d’une centaine d’heures. Ces alliages sont initialement dans le m6me &at structural, obtenu par recuit en phase iy B 800 “C. 11s sont biphasks (matrice 01 satur6e en cuivre, dans laquelle est disperke le compos6 intermktallique Zr&u). Les gains de masse observk peuvent 6tre repr&ent& mathematiquement par une expression de la forme rnfi= Kt oh m est le gain de masse en mg/cm2, t le temps en heures et

Nous avons effect&

une comparaison

entre

(b) Fig.

3.

Structure

d’un

alliage zirconium-cuivre Alliage

lamirk

de cuivre it 1%

et recuit

3 h

(a), B l,S%

B 950 “C (refroidissement

(b).

1500/h).

156

J. P.

GUERLET

ET

TABLEAU Gains de masse compares

(en mg/cmz)

relatifs

P.

LEHR

1

a l’oxydation

des binaires

Zr-Cu par COa St 750 “C exposant

T 04

cinetique

0,5% cu. 1% cu. l,S% Cu. 2,5%Cu.

. .

. .

10

20

50

70

100

n

450

5,20

590

2,53

5,50

6,40

250

0,95

1,82

2,35

3,12

. . . . / 1,00

1,92

254

3,33

. . . .

:,:I

~ :3;

;;:,

‘I’ Zr pur zone

GAINS M mg

1 6



2,45

5_

-----

4

_

3

_

0.5% cu 1% cu 1.690 Cu 2.5% cu

2.5 _

2

4,95

de conclure

pour lea temps d’oxydation consider&, Q un effet beneficiaire du cuivre. On peut cependant remarquer que l’exposant cinetique n croit en fonction de la teneur en cuivre (passant de 2,50 a 2,70) ce qui correspond b un ralentissement plus marque de la cinetique d’oxydation. D’apres lea etudes de Loriers, Darras et Baque, l’interet du cuivre ne serait effectif que pour lea temps t&s longs d’oxydation, superieurs a 1000 h, en retardant l’apparition du point de transition au-de18 duquel la cinetique devient lineaire 5).

_

--. ---_

3,35

entre ces divers alliages, permettant

MASSE

cnr2

-

! 4,85

_

5.

Diffusion de l’oxyghe Au tours de l’oxydation

TEMPS

1

Fig. cuivre

2

4.

315

Cinetique

10

d’oxydation

it 750 “C par don&es

20

30

cuivre, sous circulation de gaz carbonique, il se forme une couche superficielle d’oxyde constituee de zircone monoclinique. Simultanement,

HEURES

LO 50

loo

des alliages zirconium-

l’anhydride

carbonique

dans les alliages des alliages zirconium-

(coor-

bilogarithmiques) .

K la constante de vitesse. Lea resultats experimentaux sont resumes dans le tableau 1 et SW la fig. 4. A titre de comparaison, lea gains de masse relatifs a l’oxydation d’un zirconium pur ont Bte port& sur le tableau 1. L’examen de ce tableau ne revele pas de differences t&s sianificatives de comnortement

se produit une dissolution d’oxygene dans le metal sous-jacent, d’oh la creation d’une zone enrichie en oxygene dont la concentration decroit regulierement en fonction de la distance a l’interface metal-oxyde. Cette diffusion de l’oxygene vers le cceur du metal peut &re mise en evidence par des mesures de microdurete comme dans le cas de l’oxydation du zirconium non allie. Cet enrichissement en oxygene du metal sous-jacent peut 6tre Bgalement visualise, a l’observation au microscope optique en lumiere polarisee, en effectuant seulement un polissage mecanique sur des coupes perpendiculaires Q l’interface metal-oxgde. En effet, les zones

CONTRIBUTION

metalliques

A L’ETUDE

proches de la couche d’oxyde,

riches en oxygene,

DE

LA

CORROSION,

157

I

done

presentent une durete Blevee

et ne s’&rouissent tours du polissage

pas superficiellement au mecanique: en lumiere

polarisee, le contraste entre lea cristaux d’orientations

differentes

eat alors t&s marque.

contre,

lea zones

a teneurs

plus

faibles

Par en

oxygene conservent une certaine plasticite et s’ecrouissent au polissage mecanique. I1 en resulte une perturbation de la structure du metal sur une certaine profondeur et la surface n’est plus active en lumiere polarisee. C’est ainsi que la micrographic de la fig. 5 relative a un alliage a 0,5% de cuivre, oxyde 91 h a 750 “C sous CO2 montre, Q l’examen en lumiere polarisee sur une section polie uniquement mecaniquement, un Bvanouissement progressif du contraste. La masse d’oxygene dissoute dans le metal MB peut Btre calculee a partir de la valeur du gain de masse total des Bchantillons, pour un

Fig.

7

0.5

0

6.

Variation

*

1.5

du rapport MI/MS

la teneur en cuivre d’alliages masse d’oxygkme dans l’oxyde;

oxyd&

2.5

en fonction de it 750 “C. (Ml,

Mz, masse d’oxyghne

dans le m&al).

temps et une temperature don& et de la masse d’oxygene contenue dans l’oxyde Ml, determinable par la mesure de l’epaisseur e du film d’oxyde. En considerant que le gradient de concentration en oxygene dans l’oxyde eat t&s sensiblement constant, la valeur de MI eat don&e par l’expression :

MI = &G?(e) +Cl(O)], ou Cl(O) et C,(e) representent lea concentrations en oxygene de l’oxyde a l’interface oxyde-gaz et oxyde-metal (exprimees en g/cma). Lea valeurs du rapport Mr/Ma b 750”, pour une duree d’oxydation de l’ordre dune centaine d’heures sont repartees sur la fig. 6 en fonction

Fig. 5. Zr-Cu

Interface m&al-oxyde par CO2 (91 h iL 750

: oxydation d’un alliage “C) lumike

polarike.

de la teneur globale en cuivre de I’alliage. On observe une croissance reguliere de ce rapport en fonction de la composition indiquant que la dissolution d’oxygene dans le metal eat d’autant moins importante que l’alliage eat plus riche en cuivre. L’effet du cuivre serait, sur la base de ces resultats, de ralentir la dissolution de l’oxygene dans l’alliage, conclusion confirm&e par lea determinations de coefficients de diffusion. Bien que lea gains de masse des alliages Zr-Cu observes au tours de leur oxydation ne soient pas sensiblement differenta de ceux du zirconium non all%, il Btait inGressant d’analyser d’une

J.

158

man&e

plus precise l’influence

P.

GUERLET

Qventuelle que

peut avoir l’element d’addition, le cuivre, sur l’un ou l’autre des deux processus intervenant dans

le

phenomene

global,

diffusion de l’oxygene et la diffusion sous-jacent.

c’est-a-dire

la

a travers le film d’oxyde

de cet element

aux

mesures

d’epaisseur

du

film

dans le metal Dz. Nous supposerons que l’equilibre thermodynamique est realise aux interfaces, c’est-a-dire que les concentrations en oxygene aux interfaces oxyde gaz et oxyde metal sont effectivement celles don&es par le diagramme d’equilibre zirconium-oxygene. En effet, la resolution des equations de diffusion conduit a l’expression suivante du coefficient de diffusion de l’oxygene dans le metal, si l’on neglige le deplacement de l’inter:

Dz = ~;/{~WZ&~),

(1)

oti (12~~)~~~ est la concentration en oxygene du metal au contact de l’oxyde, t le temps d’oxydation et Ms la masse d’oxygene dissoute dans le metal deduite de l’experience comme il a et& indique plus haut.

Le coefficient

de diffusion

DI de l’oxygene

TABLEAU Coefficient de diffusion de l’oxyghe

LEHR

dans l’oxyde s’obtient aisement, par application de la premiere loi de Fick. Le flux d’oxygene temps

et unite

oxygene

dans l’oxyde

qui traverse par unite de

de surface

est don&

l’interface

oxyde-

par la relation:

dM/dt = - DI{~C&I)/~~I},~=O.

concer-

d’oxyde permettent de calculer les coefficients de diffusion de l’oxygene dans l’oxyde DI et

face metal-oxyde

P.

dans le metal

Les donnees experimentales

nant les gains de masse de ces alliages oxydes, combinees

ET

Un developpement montrerait

mathematique

que l’on

commet

(2)

rigoureuxe)

une erreur

ne-

gligeable, en consider-ant que la concentration en oxygene varie lineairement avec l’abscisse xl, au sein de l’oxyde. Par suite l’expression (2) s’ecrit: dM/dt = {Cr(O) -Cr(e)}/e.

(3)

La valeur numerique de la vitesse d’oxydation dM/dt se deduit directement, par derivation des courbes thermogravimetriques. Dans l’application de ces formules (1) et (2) nous utilisons comme concentrations en oxygene aux divers interfaces, celles deduites du diagramme d’equilibre du systeme binaire zirconium-oxygene. Autrement dit, nous admettons que la presence du cuivre ne modifie pas les concentrations aux limites. D’autre part, les cinetiques observees pour les alliages zirconium-cuivre presentant une divergence vis-a-vis d’une cinetique parabolique, l’utilisation de solutions des equations de Pick en racine carree du temps, conduit a des valeurs de D1 et DZ qui ne sont pas independantes

du

2

et dans le m&al

(cm2/sec) pour les binaires Zr-Cu oxydk

it 750 “C par le gaz carbonique Gain de Alliages recuits en cy

masse

Temps

total

(h)

(mg/cm2) 0,5%

Cu

1% cu

.

.

.

. . .

.

.

Cu

. . . .

d’oxyde e

MI

MS

1Ml/M2

DL (oxyde) (cm2/sec)

DZ (m&al)

(pm)

(cm2/sec)

.

5,08

67

20

3,03

2,04

1 1,48

2,71 x lo-lo

6,68X

. . .

7,37

136

30

~ 4,55

2,81

~ 1,62

2,71 x 10-10

6,25 x lo-11

6,27

97

30

2,67

’ 3,29x

6,90

164,5

33,3

2,73

~ 2,51 x lo-lo

~ 2,5:/,

Epaisseur

. . ~ I

Alliage recuit en ,8 1 y0 Cu

lo-”

~ lO-‘O

3,26x

lo-l1

, 2,2 x lo-”

CONTRIBUTION

temps. En consequence, ont Bte effectues

A L'ETUDE

les calculs de Di et Dz

pour un temps donne d’oxy-

d’une dation des alliages, voisin d’heures, suffisamment Bleve pour puisse

considerer

tiquement

ces coefficients

DE

suivi

LA

d’un

CORROSION,

159

I

refroidissement

lent

a 150”/h,

le

compose ZrzCu est rassemble sous forme d’amas

centaine que

I’on

eutectoidiques, resultant de la decomposition au refroidissement de la phase 8. 11 s’avere que

comme

pra-

la tenue a l’oxydation &at structural

constants.

de cet alliage, dans cet

est superieure a celle du meme

Les valeurs ainsi calculees sont report&es dans le tableau 2 et permettent une comparaison

alliage apres traitement

entre les differents alliages. Le coefficient de diffusion D1 dans l’oxyde varie peu avec des teneurs croissantes en cuivre, bien que presentant une leg&e tendance a croitre. Par contre, le coefficient de diffusion dans le metal DZ decroit regulierement avec le pourcentage en cuivre. En conclusion, I’addition de cuivre au zir-

masse (fig. 7). Par ailleurs, l’examen au microscope montre que l’etat structural de l’alliage se repercute d’une man&e caracteristique sur la geometric

comme

I’indiquent

de recuit en phase (Y,

les valeurs

des gains

de

conium ne confererait pas a l’oxyde qui se forme sous gaz carbonique, un caractere protecteur accru mais entrainerait une leg&e diminution de la vitesse de diffusion de l’oxygene dans le metal sous-jacent. 6.

Influence de 1’Ctatstructural des alliages sur leur tenue A l’oxydation

Un parametre important, susceptible d’intluer sur le comportement a l’oxydation d’un alliage est son &at structural. Nous avons analyse l’influence d’un traitement thermique en phase p dans le cas d’un alliage a 1% de cuivre. Apres traitement thermique en phase B (3 h a 950 “C),

GAIN

DE MASSE

t

01

TEHPS

0.3 1

Fig.

7.

I

III

I

2

3‘S

10

Comparaison

l’oxydation

entre

d’un alliage & 1%

ou recuit en /I (cin&ique

I

(b)

I SD

les

EN HEURES

I,,

100

comportements

Fig. B

de cuivre, recuit en a B 750 “C sous CO2).

5.

cuivre.

Interfaces a. Alliage

m&al-oxyde

B 1%

de

recuit en phase o( (oxydation

d’alliages

de

140 h iL750 “C) ; b. Alliage recuit en phase /? (oxydation de 165 h B 750 “C).

160

J.

de l’interface

metal-oxyde

P.

GUERLET

(fig. 8). Dana le cas

de l’alliage a 1% de cuivre, recuit en phase (x, l’interface rectiligne

metal-oxyde

eat t&s

(fig. 8a), ne presentant

irregularites l’interface

t&s

ondulations.

Ces

phiques

semblent

ne

pas

diagramme

eat possible,

d’equilibre,

de

passer

d’apres de

le

fagon

continue des alliages biphases dilues aux alliages

de

larges

microtopogra-

&tre en

relation

directe avec la geometric de distribution des zones eutectoidiques. Enfin, l’etat structural de l’alliage affecte le phenomene de diffusion de l’oxygene. Les coefficients de diffusion de l’oxygene dans l’oxyde et dens le metal ont et& calcules pour l’alliage B 1% de cuivre a la temperature de 750 “C et permettent la comparaison entre deux Btats structuraux (recuit en oc ou recuit en j3). Lea valeurs du tableau 2 montrent que le coefficient de diffusion de l’oxygene dans l’oxyde DI eat sensiblement independant du traitement thermique de l’alliage, alors que le coefficient de diffusion dans le metal 02 eat notablement modifie. La valeur de DZ eat de 6,25x IO-11 pour l’alliage recuit en (x et n’est que de 2,2 x lo-11 pour le meme alliage recuit en phase b. On peut penser que ce ralentissement de la diffusion de l’oxygene dans le metal, dans ce second cas, resulte d’une sursaturation en cuivre de la phase Zr a, formee par refroidissement a partir de la phase /3. 7.

&ant legitime puisqu’il

plus concentres.

presente

fluctuations

LEHR

que de fines

en phase p (fig. 8b),

irregulier

P.

sensiblement

b petite Bchelle. Par contre, pour

ce meme alliage, recuit

ET

Comportement du cuivre au tours de l’oxydation

L’interpretation des cinetiques d’oxydation des alliages zirconium-cuivre, necessite une connaissance precise du comportement de l’element alliant au tours de l’oxydation. Dana ce but, nous avons soumis a des essais d’oxydation prolong& a 800 “C, sous gaz carbonique, des echantillons d’un alliage de zirconium a 15% en poids de cuivre 8). Cette concentration Blevee permet d’amplifier lea phenomenes qui, dans le cas d’alliages dilues, deviennent difficilement detectablea. Lea observations effect&es sur cet alliage concentre pourront Btre transposees aux alliages dilues, cette extrapolation

La structure de l’alliage a 15% est constituee de deux Zr&u

phases:

le compose

(la matrice)

(amas globulaires),

intermetallique

et la phase

zirconium

dans lea proportions

LY

respec-

tives 58 et 42%. Un tel alliage presente en fait une t&s mauvaise tenue a l’oxydation: apres maintien de 360 h a 800 “C, sous circulation de gaz carbonique, la couche d’oxyde formee (fig. 9) atteint l’epaisseur notable de 2000 pm.

Fig.

9.

obtenue

Macrographie sur une

de

section

l’alliage droite

360 h & 800 “C sous

La

croissance

de

la

Zr-Cu

apres

B

oxydation

1596 de

CO2.

couche

d’oxyde

eat

caracterisee par un effet d’arete particulierement marque. Une coupe metallographique de l’echantillon r&Ye une structure en Croix de malte (fig. 9) caracteristique d’un mecanisme de croissance de l’oxyde par diffusion centripete de l’oxygene. Kieffer et Kohlbl 7) ont mis en evidence des aspects analogues dans le cas de l’oxydation isotherme d’echantillons de carbure de tungstene. L’analyse par diffraction X de cette couche, effect&e sur des prelevements successifs faits B differentes profondeurs, revele la presence des interferences de la zircone monoclinique, auxquelles se superposent celles du cuivre (structure

CONTRIBUTION

Diagran ~rne de

diffraction

A L’ETUDE

Fig.

0.

oxyd

360 h it 800 “C sous COz). Rayonnement

X

d’une

cuivre

Fig.

11.

(alliage

Structure

externe

Zr-Cu A 15% oxydd

de

la

couche

couche

DE

LA

d’oxyde

monochromatique sont marquees

d’oxyde

360 h it 800 “C sow

COZ).

Fig.

d’une

12.

CORROSION,

d&achee

et

broyde

Koc du cobalt.

161

I

(alliage

Lea

Zr-Cu iL I -5% interf& Yences dues au

Croix.

Interface it 15%

alliage-oxyde oxyd&

360 h i

d’un

alliage

800 “C.

Zr-Cu

162

J.

P.

GUERLET

cubique a faces cent&es) (fig. 10). Ainsi au tours de l’oxydation, le cuivre passe dans la oouche d’oxyde a l’etat metallique, fait confirm& en outre par l’absence oxydes

des raies de diffraction

des

CUZO et CuO.

L’examen d’oxyde

micrographi8que couches des sur des coupes metallographiques per-

pendiculaires

a l’interface

les informations

suivantes

metal-oxyde,

fournit

(figs. 11 et 12).

Le cuivre, a l’etat metallique, apparaissant comme une phase plus Claire sur le fond sombre de l’oxyde, se presente sous forme de filets ou d’amas allonges dans la direction de croissance du film de zircone ou de particules finement dispersees (fig. 11). Une zone d’environ 60 pm d’kpaisseur, situ&e au voisinage de l’interface oxyde-gaz, est exempte d’amas de cuivre. Cette zone pauvre en cuivre, correspond a la zircone formee au debut de l’oxydation, puisque l’oxyde se developpe a partir de l’interface metal-oxyde, par reaction entre le zirconium et l’oxygene ayant diffuse a travers l’oxyde. Ce fait indique done que 1’61ement alliant n’est englobe dans la phase zircone qu’apres une certaine duree d’oxydation durant laquelle le cuivre se concentre dans l’alliage au voisinage de l’interface metal-oxyde. Cette observation est confirmee par l’existence au sein de l’alliage, a l’interface metal-oxyde d’une zone d’environ 12 pm d’dpaisseur (fig. 12), correspondant a une region tres enrichie en cuivre, comme en temoignent des examens effectues a la microsonde Blectronique. La teneur en cuivre, variable au sein de cette zone, indique qu’il ne s’agit pas d’un compose defini, mais vraisemblablement de plusieurs constituants intermetalliques. L’interface de separation entre cette zone enrichie et la matrice de l’alliage sous-jacent (ZrzCu) est sensiblement rkgulier, alors que l’interface entre cette zone et l’oxyde presente un contour t&s a des pen&rations d&coupe, correspondant locales et profondes de l’oxyde. Des mesures de durete effect&es sur les couches d’oxyde, r&&lent que seule la partie externe de I’oxyde (a l’interface oxyde-gaz), contenant t&s peu de cuivre est compacte

ET

P.

LEHR

(durete 950 kg/mma). Par contre, toute la zone sous-jacente d’oxyde oh lea ilots de cuivre sont visibles est t&s poreuse et sa durete tombe a 260 kg/mmz. Par consequent, cuivre dans la couche d’oxyde fondement

la contexture

le passage du en altere pro-

et les caracteristiques.

Les conclusions suivantes peuvent done etre tirees de cette etude: au tours de l’oxydation sous

gaz

carbonique

des alliages

zirconium-

cuivre, se produit une oxydation selective du zirconium. L’appauvrissement de l’alliage en cet Blement conduit a la creation a l’interface metal-oxyde, d’une zone tres enrichie en cuivre. La croissance du film de zircone se fait au detriment de cette zone par oxydation localisee et penetrante. 11 en resulte la formation d’ilots qui s’appauvrissent progressivement en zirconium par suite de l’oxydation preferentielle de cet Blement. L’interface de croissance du film d’oxyde laisse derriere lui, au tours de son deplacement, des ilots constitues finalement de cuivre a 1’6tat metallique. Ce mecanisme d’oxydation peut &re extrapole au cas des alliages plus dilues en cuivre, compte tenu cependant des differences d’Qtat structural. En effet, pour l’alliage a 15% de cuivre, la matrice est constituee par le compose ZrzCu, au sein duquel se trouve la phase zirconium, globulaire. Au contraire, pour lea alliages dilues Studies ici (teneur en cuivre inferieure a 2,5%), le constituant ZraCu est disperse au sein d’une matrice zirconium. On doit s’attendre dans tous les cas a une oxydation preferentielle du zirconium, le cuivre tendant a se rassembler en une ou plusieurs phases plus riches en cuivre, au voisinage de l’interface alliage-oxyde. En outre, des ilots de cuivre metallique demeurent emprisonnes dans les couches d’oxyde, au fur et a mesure du deplacement de l’interface metal-oxyde. Le profil de l’interface metal-oxyde dans le cas des alliages dilues (par exemple : 2,5% CU, fig. 13), presente un aspect dentele similaire a celui de l’alliage concentre & 15% Cu. On note Bgalement sur la fig. 13, l’existence d’une couche intermediaire a teneur plus &levee en

CONTRIBUTION

A L’ETUDE

DE

LA

CORROSION,

163

I

Btudiees, comprises entre 0,5 et 2,5% en poids de cuivre, ont un comportement tres voisin

de celui du zirconium

gains de masse observes t&s similaires. La determination de l’oxygene

sont

des coefficients de diffusion

a travers

au sein de l’alliage conclusions

non allie. Lea

en isotherme

le film d’oxyde

permet

de degager

et lea

suivantes : on observe une leg&e

diminution de la vitesse de dissolution de l’oxygene au sein du metal sous-jacent,

Fig.

13.

cuivre,

Interface m&al-oxyde d’un alliage Zr-Cu it 2,5% oxyd6 97 h B 750 “C.

zone

de transition

entre

l’alliage

et

l’oxyde. Ces observations sont & rapprocher de celles effect&es par De Gelas, B&anger, Marion et Lacombe 9) sur des alliages Zr-Cu (1 B 4% en poids) de cuivre oxydes a 750 “C, et qui ont analyse a la microsonde lea differenta constituants de la zone enrichie en cuivre, au niveau de l’interface metal-oxyde. Du point de vue thermodynamique, la valeur du potentiel chimique de I’oxygene au sein de l’oxyde eat imposee par la composition de la zircone dont la concentration en oxygene decroit regulierement en fonction de la distance a l’interface oxyde-gaz. La valeur de I’activite de l’oxygene

eat ainsi maintenue

en tous points,

a une valeur t&s faible, nettement inferieure aux valeurs critiques correspondant aux Bquilibres Cu-CusO ou Cu-CuO (la pression d’oxygene en Bquilibre avec la zircone stoechiometrique est en effet de l’ordre de 5x lo-13 atm b 1100 “C 10). En consequence, le cuivre ne peut exister a l’etat d’oxyde cuivreux ou cuivrique, au sein de la couche de zircone, tout au moins tant que celle-ci demeure compacte et adherente &U metal.

8.

Conclusions

1. Du point de vue de leur resistance a l’oxydation par le gaz carbonique, les alliages zirconium-cuivre dilues, aux concentrations

d’autant plus marquee que la teneur en cuivre de l’alliage eat plus Blevee. Par contre, le coefficient de diffusion apparent de l’oxygene dans l’oxyde, presente une leg&e augmentation. Au tours de I’oxydation par le gaz carbonique on assiste a une oxydation selective de l’element le plus oxydable, le zirconium, ce qui entraine un enrichissement en cuivre de l’alliage au voisinage immediat de l’interface metal-oxyde. 11 se wee ainsi a proximite de cet interface, une zone constituee par des composes intermetalliques zirconiumcuivre contenant de l’oxygene. Le film superficiel de zircone se developpe au detriment de cette zone par une oxydation localisee et penetrante. L’interface metaloxyde, au tours de son d&placement vers le cceur du metal englobe des ilots metalliques qui s’appauvrissent progressivement en zirconium par suite de l’oxydation preferentielle de cet element. Des amas de cuivre metallique se retrouvent ainsi noyes au sein de la matrice de ziroone. 4. Le ralentissement de la dissolution d’oxygene dans I’alliage peut done resulter d’un effet de barriere cr& par cette zone enrichie en cuivre. Mais on peut invoquer Bgalement une influence directe du cuivre en solution solide dans le zirconium sur la diffusion de l’oxygene dans le reseau hexagonal compact. La presence d’inclusions de cuivre metallique au sein de la zircone en modifie la compacite et par voie de consequence, lea proprietes mecaniques. La porosite plus &levee de l’oxyde form6 expliquerait que I’on observe

164

J.

une Kg&-e augmentation

P.

GUERLET

du coefficient

diffusion apparent de l’oxyghe

de

ET

‘j) J. P. Guerlet et P. Lehr, Mem. Sci. Rev. Met. 62 (1965) 554 J. P. Guerlet, These Doctorat es Sciences Physiques (Paris, 1967) Lundin, McPherson et Hansen, Trans. AIME 197 (1953) 273 N. V. Nevitt et J. W. Downey, Trans. AIME 224 (1962) 195

LEHR

5) P. Baque, R. Darras et H. Loriers, g&meColloque

dans l’oxyde.

RCfhences

P.

7) s, 9) lo)

de Metallurgic Saclay (1965, Presses universitaires de France) 39 J. Debuigne, J. P. Guerlet et P. Lehr, ibid. 3 R. Kieffer et F. KBhlbl, Z. Anorg. Chem. 262 (1950) 229 J. P. Guerlet et P. Lehr, C. R. Acad. SC. 262 (1966) 358 B. de G&s, G. B&anger, C. Marion et P. Lacombe, J. Nucl. Mat. 20 (1966) 337 S. Aronson, J. Electrochem. Sot. 108 (1961) 312