D-05 Impact des formations « Grippe Aviaire » sur la connaissance du plan pandémique par les professionnels de santé

D-05 Impact des formations « Grippe Aviaire » sur la connaissance du plan pandémique par les professionnels de santé

MEDMAL_JNI.book Page 143 Lundi, 5. mai 2008 1:26 13 V. Vernet-Garnier et al. / Médecine et maladies infectieuses 38 (2008) S142–S144 D-05 Impact de...

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MEDMAL_JNI.book Page 143 Lundi, 5. mai 2008 1:26 13

V. Vernet-Garnier et al. / Médecine et maladies infectieuses 38 (2008) S142–S144

D-05

Impact des formations « Grippe Aviaire » sur la connaissance du plan pandémique par les professionnels de santé

C. Chidiac, JL. Bensoussan, JM. Cohen, A. Elsawy, C. Japhet, B. Lina, F. Raffi Hôpital de la Croix Rousse, SMIT et INSERM U851, 69317 Lyon, France.

L’impact des formations sur la connaissance du plan pandémique a été évalué par une enquête téléphonique TNS-Sofres (janvier 2008) chez 1 666 professionnels de santé. 93 % des infectiologues formateurs était satisfaits des formations. 87 % des mg étaient informés de ces formations : 65 % a participé ou lu les documents (formation uniquement : 29 %). Les données mémorisées concernent l’organisation du plan (35 %), les principes d’hygiène (45 %), l’épidémiologie (24 %), la thérapeutique (18 %). La satisfaction concernant le contenu, les supports, le message global était de 88 %, 83 %, 82 % respectivement. La faisabilité du plan était perçue comme importante (38 %), modérée (30 %), faible (19 %). La menace pandémique constituait une réalité pour 75 % des mg : 49 % demeurait inquiets, 45 % se sentait prêts, mais 33 % et 29 % fermerait leur cabinet et isolerait leur famille. 62 % des pharmaciens d’officine ont été informés de cette formation, 80 % satisfaits et 60 % rassurés concernant leur préparation face à une pandémie. Néanmoins, 42 % considérait problématique l’approvisionnement en antiviraux. Face à un cas suspect de grippe H5N1, les mesures d’hygiène (87 %), la déclaration (86 %), la prise en charge thérapeutique (86 %) seraient effectives par le mg [port de masque (73 %), hygiène des mains (43 %), désinfection du cabinet (40 %), port de gants (21 %), d’une blouse (11 %), isolement du malade (10 %)]. 60 % et 62 % des mg se traiterait et traiterait un cas par oseltamivir. Les modalités de traitement étaient connues par 30 % des mg. Le délai optimal de traitement était connu par 73 % des mg. Les messages du risque pandémique sont passés de manière inégale, et une seconde vague de formation serait souhaitable.

D-06

Pandémie grippale : exercice au CHU de Nîmes

cutifs de patients infectés par le VIH et suivis en Médecine Interne et Maladies Infectieuses (14 dossiers par médecin). L’évaluation de la prise en charge des hépatites et des cirrhoses a porté sur l’étude de dossiers de patients chroniquement infectés par le VHC (84 dossiers) et le VHB (56 dossiers). Résultats – Parmi les 154 dossiers de patients VIH+ étudiés, le dépistage du VHC et du VHB était satisfaisant (96 % pour le VHC et 94 % pour le VHB). Chez les patients porteurs d’une 1re sérologie négative, un contrôle a été effectué dans les 3 ans suivant le test négatif dans 52 % des cas pour le VHC et 65 % des cas pour le VHB. Seuls 32 % des patients porteurs d’une sérologie VHB initialement négative ont été effectivement vaccinés. L’évaluation de la maladie hépatique était meilleure pour le VHC que pour le VHB :

Génotype

Échographie

VHC

85 %

73 %

VHB

7%

69 %

Prise en charge des patients co-infectés par le VIH et les virus des hépatites : évaluation des pratiques professionnelles à Cochin en 2007

D. Salmon, P. Sogni, V. Le Baut, MP. Pietri, O. Zak dit Zbar, A. Calboreanu, G. Spiridon, et al. Hôpital Cochin, Pôle Médecine, Service des Maladies Infectieuses, 75014 Paris, France.

Introduction – Une EPP a été initiée à l’hôpital Cochin entre juin et décembre 2007 pour évaluer et optimiser les modalités de dépistage et de prise en charge des patients chroniquement infectés par le VHC et le VHB. Méthodes – Après élaboration d’une grille de recueil standardisé, les modalités de dépistage, de surveillance et de vaccination ont été évaluées sur 154 dossiers consé-

35 %

Évaluation Évaluation fibrose complète** < 3 ans

85 %

50 %

44 %

51 %

13 %

41 %

Les indications thérapeutiques ont été jugées satisfaisantes. Au stade de cirrhose, les patients VHC+ bénéficiaient plus souvent d’une évaluation que les patients VHB+ : alpha-fœtoprotéine (88 % vs 77 % pour le VHC et le VHB respectivement), Tp < 1 an (79 % vs 64 %), albumine < 1 an (50 % vs 38 %), fibroscopie gastrique < 1 an (35 % vs 38 %), échographie < 6 mois (24 % vs 23 %). Conclusion – Plusieurs axes d’amélioration ont été collectivement définis : contrôle des sérologies négatives chez les personnes à risque, améliorer la vaccination contre le VHB. Chez les patients chroniquement infectés, une réévaluation de la fibrose tous les 3 ans et un bilan complet de cirrhose avec consultation d’hépatologie ont été jugés prioritaires.

D-08

CHU Carémeau, 30029 Nîmes, France.

D-07

Avis Évaluation hépatologue fibrose*

* Par PBH ou fibrotest ou fibroscan pour le VHC ; par PBH pour les VHB ADN+ ** Par PCR + Échographie + ALAT + Évaluation fibrose

A. Minchella, O. Onde, E. Vernes, G. Perrat, JE. de la Coussaye, A. Sotto

Objectif – Tester l’application des mesures barrière et l’organisation de l’établissement lors d’une pandémie grippale. Cet exercice s’inscrit dans une démarche éducative, en application du programme national de « formations Pandémie Grippale » et de l’annexe « Grippe » du Plan Blanc d’établissement. Méthode – Un exercice de terrain a été réalisé le 18 février 2007 de 6 à 11 heures dans un secteur de haute densité virale et deux secteurs de basse densité. L’exercice s’appliquait à toute personne dans ces secteurs, sans perturber l’activité normale de soins. Résultats – 245 personnes ont été évaluées. 75 % du personnel avait suivi la « formation Pandémie » de l’établissement. Les consignes concernant les mesures barrière ont été comprises par 67 % des personnes. L’hygiène des mains était conforme aux procédures dans 32 % des cas, correcte dans 44 % et insuffisante dans 24 %. L’application du masque était incorrecte dans 21 % des cas. Ces mesures ont été perçues facilement supportables pour 36 % du personnel, supportables mais pénibles pour 54 % et difficilement supportables pour 10 %. La mauvaise étanchéité du masque FFP2 (dotation nationale) en rapport avec la morphologie du visage, sa mauvaise tolérance, le manque de points d’eau et le regroupement de personnes (ascenseurs) ont été notés. Conclusion – L’exercice a été satisfaisant, avec une bonne participation des personnels et visiteurs, sans problème majeur dans l’organisation. Il a cependant mis en évidence des dysfonctionnements inattendus comme l’application des mesures barrière. Par ailleurs, le masque FFP2 (type coque) n’était pas efficace pour l’ensemble du personnel, ce qui posera des difficultés en cas de pandémie. Il ne semble pas exister de masque adapté aux enfants. Enfin, cet exercice a permis d’orienter les actions correctives à mettre en œuvre et complète les différents « exercices sur table » réalisés dans d’autres établissements de soins.

S143

Mise en place des recommandations sur le bilan de synthèse annuel chez les personnes infectées par le VIH : analyse descriptive pour 286 patients

M. Poupard, J. Aouate, C. Elia, A. Thiam, A. Echevarria, JW. Agbonson, MA. Khuong-Josses Hôpital Delafontaine, SMIT, 93200 Saint-Denis, France.

Introduction – Le groupe d’experts sous la direction du Pr Yéni recommande dans le rapport 2006 la pratique d’un bilan de synthèse annuel, dans le but d’optimiser la prise en charge des personnes atteintes. Ce bilan a donc été proposé dans le service à partir de mars 2007. Méthodes – Cette étude analyse les données du bilan annuel mis en place dans un service de maladies infectieuses pour des patients infectés par le VIH suivis en ambulatoire. Le bilan proposé par le médecin référent comporte : bilan biologique, consultations spécialisées, imagerie standard, mises à jour de la vaccination, prise du poids/ tension artérielle, questionnaire d’adhérence et de satisfaction et consultation médicale de synthèse. Un support informatique a été créé permettant une prescription électronique et la saisie des éléments du bilan réalisés. Une extraction des données est réalisée pour l’impression du compte rendu. Résultats – 286 patients ont bénéficié du bilan annuel. 43 % des patients ont pu bénéficier du vaccin Pneumo23®, 13 % d’une vaccination hépatite B et 13 % d’un rappel antitétanique. 75 % des patients ont eu une radio du thorax. 60 % ont eu un questionnaire d’adhérence. 40 % des patients ont bénéficié d’une consultation psychologique et 20 % des femmes d’une consultation gynécologique. Plus de 90 % des patients se sont déclarés très satisfaits du bilan. En termes organisationnel, la mise en place du bilan a entraîné une surcharge de travail infirmier (organisation des consultations spécialisées). Conclusion – Dans la perspective d’un suivi optimisé d’une maladie considérée maintenant comme chronique, cette étude montre la faisabilité et l’importance d’un tel bilan dont l’acceptation et la satisfaction par les patients sont excellentes.

D-09

Prise en charge aux urgences des accidents d’exposition au VIH : évaluation et amélioration des pratiques professionnelles

M. Dary, S. Laurent, L. Moret, E. Billaud, G. Potel Hôtel-Dieu, Service d’Accueil des Urgences, 44093 Nantes, France.

Introduction – En dehors des heures d’ouverture des services spécialisés, la prise en charge initiale des accidents d’exposition au VIH est assurée par les services d’urgences, selon les recommandations nationales.