Étude BosEval : évaluation de l’efficacité, de la tolérance, ainsi que des modalités d’utilisation de Bosulif® chez des patients atteints de leucémies myéloïes chroniques (LMC) Ph+ en phase chronique, avancée ou crise blastique en condition de vie réelle

Étude BosEval : évaluation de l’efficacité, de la tolérance, ainsi que des modalités d’utilisation de Bosulif® chez des patients atteints de leucémies myéloïes chroniques (LMC) Ph+ en phase chronique, avancée ou crise blastique en condition de vie réelle

S136 9e Colloque Donne´es de sante´ en vie re´elle / Revue d’E´pide´miologie et de Sante´ Publique 65S (2017) S117–S138 reprendre l’ensemble de la d...

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9e Colloque Donne´es de sante´ en vie re´elle / Revue d’E´pide´miologie et de Sante´ Publique 65S (2017) S117–S138

reprendre l’ensemble de la de´marche d’ETP et les recommandations de la Haute Autorite´ de sante´ (HAS) et d’accompagner les e´quipes soignantes dans les quatre e´tapes cle´s de la de´marche d’ETP : – le bilan e´ducatif ; – la motivation des patients ; – l’apprentissage des connaissances ; – la phase de maintien. La plateforme propose un programme personnalise´ et adapte´ au profil et souhait du patient. Elle vise e´galement a` mettre a` disposition des PDS un outil de coordination interprofessionnelle, d’aide au diagnostic e´ducatif, de suivi d’objectifs et des modules ludiques d’apprentissage de connaissance. Me´thodologie Cette plateforme permet d’accompagner l’e´quipe soignante tout au long du programme d’ETP du bilan e´ducatif au suivi a` trois mois. Cet outil permet de recueillir de manie`re se´curise´e de l’information sur : – les patients (nombre de patients inclus, pourcentage de patients par objectif poursuivi, e´volution des re´ponses aux questionnaires sur le ve´cu de la maladie tels que le questionnaire HAD, SF12, . . .) ; – le de´roulement des entretiens e´ducatifs (nombre d’ETP re´alise´s, nombre de modules suivi par se´ance. . .). Re´sultats Au total, 80 patients sont inscrits sur la plateforme, dont 50 ayant une maladie coronarienne, 14 ayant une maladie valvulaire, 13 ayant de l’hypertension et 12 ayant de l’insuffisance cardiaque. Apre`s quatre mois de mise en service, 1248 se´ances ETP ont eu lieu, faisant une moyenne de 15,6 se´ances par patient ; des premiers retours quantitatifs tre`s positifs. Le recul sur cette plateforme n’est pas encore suffisant pour e´valuer l’impact sur l’ame´lioration de la gestion de la maladie par le patient ou encore sur la rentabilite´ de cette plateforme pour les professionnels de sante´. Conclusion Cette plateforme semble eˆtre une innovation majeure pour les programmes d’ETP. Cependant, pour de´montrer plus concre`tement son impact positif, une e´tude observationnelle est en cours d’e´laboration. L’e´tude reposera sur plusieurs mesures, notamment l’ame´lioration de la courbe de poids a` trois mois, du niveau d’activite´ physique a` trois et six mois et le niveau de HbA1c. De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs de´clarent ne pas avoir de liens d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2017.04.051 P40

Qualite´ de vie et fardeau de la dermatite atopique : une e´tude franc¸aise K. Ezzedine a, Z. Reguiai b, C. Taieb c,*, L. Misery d, J. Seneschal e EA EpiDermE e´pide´miologie en dermatologie et e´valuation des the´rapeutiques, UPE-universite´ Paris-Est, France b Clinique de Reims, Reims, France c Sante´ publique, hoˆpital Necker, Paris, France d Service de dermatologie, CHU Morvan, Brest, France e Service de dermatologie, CHU de Bordeaux, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Taieb) a

Introduction et objectifs La dermatite atopique (DA) est une dermatose dont ` ce jour, seules le fardeau et l’impact sur la qualite´ de vie sont e´leve´s. A quelques e´tudes ont e´te´ mene´es pour e´valuer le fardeau de la DA chez les adultes. C’est l’objectif du projet que nous avons mis en place. Mate´riaux et me´thodes Nous avons diffuse´ un auto-questionnaire aupre`s des patients adultes adhe´rents de l’Association franc¸aise de l’ecze´ma et des patients souffrant de DA consultants spontane´ment cinq services hospitaliers franc¸ais, apre`s avoir obtenu leur consentement oral. Nous avons inclus des outils valide´s pour l’e´valuation du fardeau (ABS-A) et de la qualite´ de vie spe´cifique (DLQI). De plus, la gravite´ de la DA a e´galement e´te´ e´value´e en utilisant une version modifie´e du PO-SCORAD. Re´sultats Les patients ayant re´pondu jusqu’au 26 fe´vrier 2017, ont e´te´ inclus dans la pre´sente analyse. Un total de 225 patients e´valuables e´tait disponible dont 149 femmes et 76 hommes. L’aˆge moyen des patients e´tait de 33 ans chez les femmes et de 38 ans chez les hommes. Parmi les 225 patients, 108 ont de´clare´ une DA mode´re´e alors que 117 ont de´clare´ une DA se´ve`re ; 71 % des patients e´taient suivis et pris en charge pour leur DA par un dermatologue. On

observe un nombre significativement plus e´leve´ de patients atteints de DA se´ve`re qui e´taient suivis par un dermatologue que de patients avec DA mode´re´es. Les scores moyens du DLQI et de l’ABS-A e´taient respectivement de 19,6 [18,55–20,65] et 47,6 [45,05–50,55] chez les patients de´clarant une DA se´ve`re et 13,7 [12,62–14,78] et 31,9 [29,03–34,77] chez ceux qui de´clarent DA mode´re´e. ( p < 0,001). L’atteinte ge´nitale e´tait pre´sente chez 38 % des hommes et 21 % des femmes. Chez les patients atteints d’une atteinte ge´nitale, le score de fardeau mesure´ par l’ABS-A dans les cas mode´re´s (16 versus 36) et se´ve`res (33 versus 49) e´tait significativement plus e´leve´ que chez les patients sans atteinte ge´nitale. De plus 85 % de tous les patients ont de´clare´ que la DA avait un impact ne´gatif sur leur sexualite´. Enfin, chez les patients ayant une activite´ professionnelle, 35 % des DA se´ve`res et 10 % des DA mode´re´es ont de´clare´ avoir be´ne´ficie´ d’un arreˆt de travail au cours des 12 derniers mois. Conclusions Nos re´sultats interme´diaires confirment que le fardeau et la qualite´ de vie du patient qui souffrent de DA s’alte`rent avec la se´ve´rite´. La DA affecte non seulement la vie quotidienne, mais aussi l’activite´ professionnelle et la sexualite´. De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs de´clarent ne pas avoir de liens d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2017.04.052 P41

E´tude BosEval : e´valuation de l’efficacite´, de la tole´rance, ainsi que des modalite´s d’utilisation de Bosulif1 chez des patients atteints de leuce´mies mye´loı¨es chroniques (LMC) Ph+ en phase chronique, avance´e ou crise blastique en condition de vie re´elle P. Rousselot a, Delphine Rea a, Maya Hacini b, Jean-Christophe Ianotto c, Odile Borie a,*, Pascale Cony Makhoul d, Gabriel Etienne e a Paris, France b Chambe´ry, France c Brest, France d Annecy, France e Bordeaux, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (O. Borie) Introduction BosEval est une e´tude observationnelle prospective multicentrique re´alise´e en France visant a` inclure 100 patients adultes traite´s par bosutinib, ITK de 2e ge´ne´ration, pour une leuce´mie mye´loı¨de chronique (LMC) Ph () BCR ABL (+), sur une pe´riode d’inclusion de deux ans et une pe´riode de suivi de trois ans. Objectif L’objectif principal de cet observatoire en vie re´elle est de de´terminer la proportion de patients pre´sentant des e´ve`nements inde´sirables juge´s relie´s au bosutinib ainsi que la proportion de patients arreˆtant de´finitivement bosutinib suite a` un e´ve`nement inde´sirable relie´ au bosutinib. Les objectifs secondaires de cette e´tude sont d’une part l’e´valuation de l’efficacite´ du bosutinib en termes de taux de re´ponse cumule´e, survie sans progression et survie globale ; d’autre part la description des modalite´s (adaptation de dose, arreˆt temporaire. . .) de traitements, de l’observance, de la tole´rance ainsi que de la qualite´ de vie. Me´thode En date du 22 fe´vrier 2017, 42 patients sont inclus sur une pe´riode de 15 mois. La pre´sente analyse interme´diaire est re´alise´e sur les donne´es comple´te´es a` la visite d’inclusion. Sur les 42 patients inclus, uniquement 35 pre´sentent des donne´es exploitables sur les caracte´ristiques a` l’inclusion. Re´sultats Dans la population e´tudie´e, l’aˆge me´dian est de 65 ans [min. 35– max. 85] et les hommes sont le´ge`rement majoritaires (51 %). Au diagnostic de ` l’initiation la LMC, la totalite´ des patients (100 %) sont en phase chronique. A du bosutinib, uniquement 1 patient (3 %) a e´volue´ en phase blastique. La majorite´ (85 %) pre´sente des ante´ce´dents me´dicaux et comorbidite´s. Le bosutinib e´tant indique´ de`s la 2e ligne de traitement, la population analyse´e a rec¸u au moins 1 ligne de traitement ante´rieur. Les traitements ante´rieurement utilise´s a` bosutinib sont l’imatinib (89 %), le dasatinib (49 %), le nilotinib

9e Colloque Donne´es de sante´ en vie re´elle / Revue d’E´pide´miologie et de Sante´ Publique 65S (2017) S117–S138 (46 %) et le ponatinib (6 %). La raison du changement de the´rapie est majoritairement due a` une intole´rance au traitement ante´rieur concernant respectivement 49 %, 31 %, 34 %, 3 % des patients. Avant l’initiation, 82 % des patients sont en re´ponse he´matologique comple`te ; 86 % des patients sont en re´ponse cytoge´ne´tique (76 % et 3 % respectivement en re´ponse cytoge´ne´tique comple`te et partielle). La re´ponse mole´culaire est re´partie comme suit : 16 % des patients en re´ponse mole´culaire majeure (RM3), 13 % en RM4, 6 % en RM4,5 et 10 % en RM5. L’AMM recommande d’utiliser le bosutinib a` 500 mg. En vie re´elle, l’analyse montre que l’initiation se fait pre´fe´rentiellement a` la dose de 100 mg pour 34 % des patients ou 200 et 300 mg pour 26 % des patients chacun. Seulement 14 % des patients sont initie´s a` 500 mg. Conclusion Cette premie`re analyse sur 35 patients montre une utilisation pre´fe´rentielle du bosutinib chez des patients intole´rants aux autres ITK et en re´ponse optimale. Ceci peut expliquer l’initiation a` des doses infe´rieures a` celles de l’AMM avec comme objectif de maintenir une re´ponse optimale en privile´giant la tole´rance au traitement. L’analyse finale sur la population totale donnera une vision globale de la prise en charge en France des patients adultes atteints de LMC toutes phases et traite´s par bosutinib. Mots cle´s LMC ; Bosutinib ; Prospective De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs de´clarent ne pas avoir de liens d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2017.04.053

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traite´s en monothe´rapie a` leur inclusion dans l’e´tude sont observants a` hauteur de 62 % s’ils n’ont pas connu de changement de traitement pendant la pe´riode de suivi de un an. Cette proportion tombe a` 33 % en cas de survenue d’un changement de traitement. Certaines absences d’e´carts sont e´galement inte´ressantes. Ainsi, il n’y a pas d’e´cart d’observance entre les hommes et les femmes, ni entre les patients suivis par des me´decins ge´ne´ralistes ou par des spe´cialistes. Conclusion Les re´sultats ine´dits de cette e´tude illustrent la ne´cessite´ et la possibilite´ de concevoir des programmes adapte´s a` l’e´tat des lieux. Les re´sultats de l’e´tude ont mene´ a` des orientations pre´cises, identifie´es avec les acteurs concerne´s : mobiliser les me´decins sur le risque accru de mauvaise observance au moment de l’initiation du traitement ; renforcer le roˆle des pharmaciens d’officine aupre`s des patients au moment des changements de traitement ; inte´grer des patients–experts dans les programmes d’e´ducation the´rapeutique diabe`te. De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs de´clarent ne pas avoir de liens d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2017.04.054 P43

Le couˆt des hospitalisations pour hypoglyce´mie en France chez les patients diabe´tiques de type 2

I. Bardoulat a,*, F. Chauvin a, A. De Saunie`re b, P. Le Jeunne a, D. Perrot a, C. Collet b a QuintilesIMS, 17bis, place des Reflets, 92099 La De´fense, France b ARS Iˆle-de-France, 35, rue de la Gare, 75019 Paris, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Bardoulat)

B. Detournay a,*, S. Halimi b, P. Levy c, M. Bec d, E. Torreton a, S. Dejager d a Cemka-Eval, 43, boulevard Mare´chal-Joffre, 92340 Bourg-la-Reine, France b Poˆle DigiDUNE, clinique endocrinologie diabe´tologie nutrition, pavillon les e´crins, CHU de Grenoble, 38043 Grenoble cedex, France c Universite´ Paris-Dauphine, laboratoire d’e´conomie et de gestion des organisations de sante´, place du Mare´chal-de-Lattre-de-Tassigny, 75775 Paris cedex 16, France d Laboratoire Merck-Sharp-et-Dohme, 34, avenue Leonard-De-Vinci, 92400 Courbevoie, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Detournay)

Objectifs Parmi les franciliens, 3,25 % souffrent de diabe`te de type II (environ 400 000 personnes), avec de fortes disparite´s territoriales. Depuis 2014, l’ame´lioration du de´pistage et de la prise en charge du diabe`te est devenue une priorite´ de sante´ publique pour lutter contre les ine´galite´s sociales et territoriales de sante´. Dans ce cadre, disposer de donne´es d’observance aux traitements est un enjeu majeur pour dresser un e´tat des lieux, identifier et comprendre les de´terminants des e´checs the´rapeutiques lie´s a` une nonobservance et prioriser les actions a` mettre en place. Me´thode L’e´tude a e´te´ re´alise´e a` partir d’une base de donne´es longitudinale, qui retrace la dispensation me´dicamenteuse de manie`re anonymise´e, individuelle, syste´matique et continue dans 7300 pharmacies, dont 1126 en ˆIle-de-France. Une cohorte de 73 168 patients franciliens traite´s pour un diabe`te de type II non insulinode´pendant a e´te´ e´tudie´e sur trois anne´es de 2013 a` 2015. L’observance a e´te´ e´value´e de manie`re indirecte a` partir du pourcentage de patients qui ont un indice de possession de me´dicament (ratio entre le nombre de jours de traitement de´livre´s et la dure´e de la pe´riode d’observation conside´re´e) supe´rieur a` 80 % sur un an. L’observance a e´te´ analyse´e en fonction de caracte´ristiques patients (territoire, sexe, aˆge, anciennete´ du diabe`te), du type de prescripteur, du sche´ma the´rapeutique et des changements de traitement. Re´sultats Dans l’ensemble, 59 % des patients d’Iˆle-de-France traite´s pour un diabe`te de type II sont observants, avec des e´carts importants entre de´partements : 63 % de patients observants dans le 77, contre seulement 57 % dans le 93 et le 95. L’aˆge a un impact sur l’observance, les patients aˆge´s de 63 a` 75 ans e´tant les plus observants (62 %) et ceux de moins de 63 ans les moins observants (55 %). Les patients en initiation de traitement sont significativement moins observants (47 %, e´cart de plus de 10 % par rapport aux patients pre´valents). L’impact des ruptures de traitement sur l’observance est majeur : les patients ayant change´ de traitement pendant la pe´riode d’e´valuation sont beaucoup moins observants que les autres, avec des e´carts de 30 a` 40 points selon les sche´mas the´rapeutiques. Ainsi, les patients

Objectifs L’e´tude vise a` identifier les couˆts et la dure´e des se´jours hospitaliers pour hypoglyce´mie se´ve`re chez les patients diabe´tiques de type 2 (DT2) en France. Elle permet e´galement d’estimer ces meˆmes donne´es en distinguant les e´pisodes d’hypoglyce´mie se´ve`re hospitalise´s selon la nature des traitements de´livre´s au moment de la survenue de ces e´ve`nements. Me´thode Deux analyses paralle`les ont e´te´ conduites a` partir des bases du PMSI exhaustif et de l’EGB. Les patients diabe´tiques de type 2 ont e´te´ identifie´s en recourant a` des algorithmes de se´lection classiques. Les hypoglyce´mies hospitalise´es ont e´te´ se´lectionne´es en recherchant les codes CIM10 E160, E161, E162 et T383 (en diagnostic principal ou associe´, puis en diagnostic principal seulement) au cours des se´jours hospitaliers. Dans une analyse secondaire, les codes CIM10 lie´s aux comas diabe´tiques ont e´te´ e´galement conside´re´s. L’analyse des donne´es de l’EGB a permis une comparaison brute et ajuste´e des dure´es et des couˆts de se´jour en fonction des traitements hypoglycemiant rec¸us dans les trois mois pre´ce´dant l’hospitalisation. Tous les couˆts ont e´te´ valorise´s dans une perspective collective en 2014 sur la base des donne´es de l’E´tude nationale de couˆts. Re´sultats Dans l’analyse des donne´es du PMSI 2014, 16 124 hospitalisations pour hypoglyce´mie (hors comas) ont e´te´ retrouve´es (0,65 % des se´jours – 14 664 patients soit 0,5 % des patients diabe´tiques de type 2). Parmi ces patients, 1191 (8,2 %) ont eu au moins deux hospitalisations pour hypoglyce´mie dans l’anne´e. La dure´e moyenne des se´jours hospitaliers pour hypoglyce´mie a e´te´ estime´e a` 9,74 jours, avec une me´diane a` 7 jours. Le couˆt moyen de ces hospitalisations e´tait e´leve´ (5044 s par se´jour hors comas et 5133 s en prenant en compte les comas diabe´tiques) ce qui repre´sente entre 80 et 105 millions d’euros par an pour l’ensemble de la France. Il e´tait assez nettement infe´rieur si l’on ne conside`rait que les se´jours avec l’hypoglyce´mie en motif principal (3109 s et 3844 s). Dans l’analyse des donne´es de l’EGB, les dure´es moyennes de se´jour pour hypoglyce´mie se´ve`re et les couˆts moyens associe´s sont apparus significativement plus e´leve´s chez les patients traite´s par sulfamides ou glinides par rapport aux patients traite´s par insuline et ce, dans

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L’observance me´dicamenteuse des patients diabe´tiques de type II en Iˆle-de-France : e´tat des lieux et priorite´s d’actions