Étude par rmn de la localisation et des mouvements des protons dans les hydrures MgH2 et Mg2NiH4

Étude par rmn de la localisation et des mouvements des protons dans les hydrures MgH2 et Mg2NiH4

J Phvr Chrm Sobdr Vol 42. pp _?LJ! Pcrgamon Prcw Ltd. Printed in Great Britain IWII. BTUDE PAR RMN DE LA LOCALISATIONET DES MOUVEMENTSDESPROTONSDANS...

710KB Sizes 0 Downloads 101 Views

J Phvr Chrm Sobdr Vol 42. pp _?LJ! Pcrgamon Prcw Ltd. Printed in Great Britain

IWII.

BTUDE PAR RMN DE LA LOCALISATIONET DES MOUVEMENTSDESPROTONSDANS LESHYDRURESMgHzETMgzNiH4 JEAN SENEC,AS. MICHEI. Laboraloire

PEZAT. JEAN PIERRE DARNAUDERY

de Chimie du Solide du CNRS. (Receiwd

RaumG1.a

et BERNARD

DARRIET

UniversitC de Bordeaux I. 351 Cours de la LiEration. Cedex. France

3 lanuory

1980;

accepted

in reuisedform

33405. Talence.

1980)

8 May

en champ continu et en champ puts& sur les hydrures MgH, et Mg?NiH, la structure de type rutile de MgHI et prkise les proportions et en solution solide MgH,(x < 0.04). soit 97 et 3% respectivement dans nos

RMN

du proton a tS etudike.

B 79 et 30 MHz. L’&ude du prolil des raies confirme

d’hydrogene sous forme d’hydrures khantillons. Le spectre de rksonance continue de Mg,NiH, laisse apparaitre une raie d’allure Gaussienne dent la largeur pit A pit diminue de 6.16 B 4.28 G entre 320 et 365 K. A cette tempkrature apparait une seconde raie, plus etroite (0.85 G): elle semble due a 7% environ des protons de I’hydrogine qui ant migre vers de nouvelles positions energetiquement moins stables du reseau. L’Pvolution thermique des temps de relaxation T, et T2 comporte entre 320 et 370 K une

brutale variation qui peut itre attrihuee a cetre migration. Les interactions electrons de conduction noyaux constituent les principaux facleurs de relaxation auxquels viennent s’ajouter g plus haute temp&ature les mecanismes de diffusion. L’energie d’activation est de 0.35 eV environ avec une valeur du coefficient de diffusion comprise g 480 K entre 3.5 x IO-’ et 4.6 x IO * cm’ls. Abstract-Wide line and pulsed NMR studies are reported for MgH, and Mg,NiH, hydrides at 79 and 30 MHz in the temperature range between IO0 and 500 K. Line shape data confirm a rutile type structure for MgH2, and lead 1o the evaluation that 97% of the hydrogen is present in this phase, the remainder being in solid solution MgH, (I < 0.04). Mg2NiH4 shows a Gaussian line, whose peak-to-peak width decreases from 6.16 to 4.28G in the range 320-365 K. From 365 to 480 K the spectrum shows a second, narrower, line (0.85 G), implying that approximately 7% of the protons have migrated from their initial position to energetically less stable sites. The thermal behaviour of the T, and T? relaxation times shows a dramatic variation in the 32@-370 K temperature range in connection with the change of the proton localization. Relaxation mechanisms can be attributed mainly to conduction electron-nucleus interactions. With rising temperature, diffusion mechanisms are also involved. A diffusion activation energy of about 0.35 eV has been determined. with a diffusion coefficient 3.45 x IO-* < D < 4.6 x lO~‘cm’/s. Dans

le domaine

les hydrures tion

du stockage

reversibles

particulierement

inGressante.

plus specialement alliages

riches d’une

qui conduisent

etude

par RMN

MgHz

Les donnees

et Mg2NiH,[3] de I’hydrogene

eventuels

leur mode

En I’absence

d’une apporte

proton

$ la resolution

itude une

et de nickel

d’ttudier

g capacite

effet,

mas-

de liaison encore

contribution

(pouvant

d’ailleurs

dCpendait intenses

du

de constater composante Les

hydrures

plications partir

de

EXPERIMENTALES

de cette

industrielles, produits

itude

itant

les materiaux

susceptibles

commerciaux

sans

magnesium

(ALPHA)

a 6ti

de pureti

effectuCe

99.8%

soumis

B partir

qui a CtC chauffi

stoepur.

En

ne rev&

glissement

du champ

de resonance

atteindre

plusieurs

kG),

d’un Cchantillon

g plusieurs

et

antirieurs

sequences

de champs RMN.

magnttique

I’existence

Celui-ci

a I’autre

magnetiques

de I’Clectroaimant

de susceptibilitt

en fait

de faibles

I’Claboration. avons

de M&I2

Mg,Ni

radiocristallographique

ferromagnitique.

I’oxydation

B

purification

ultbieure. La prbparation

g

pour Nous

ont permis

ce mattriau I’avons

d’une

attribd

Q la

presence d’un leger exces de nickel mCtallique non diceIable aux rayons X, qui serait dO g la volatilisation ou g

d’ap-

ont OtC prCparCs

par fusion

de magnisium

dans des proportions

des traitements

dans I’entrefer

Des mesures

de ces probPmes.

TECHNIQULS

realisee

pas d’obtenir

sensiblement

meme

du matCriau

appropriCe

de la RMN

Mg,Ni.

d’un melange

99.5%)

ne permet

un important

proton

variait

mouve-

mal p&is&es.

cristallographique

(CERAC,

bien que I’analyse

paraitre du

les posi-

et leurs

de 100 bar pendant

le en fin de reaction que I’existence de I’alliage Mg,Ni. I’etude par RMN effect&e aprts hydruration laisse ap-

les caractiris-

concernant

de I’alliage 70 hr environ

chiomCtriques

sont bien connues.

sont en revanche

ce memoire

550°C pendant

sous pres-

d’hydrogtne

de jours.

La preparation

et6

I, 21. Dans le

dont

plus fondamentales

tions des protons,

ont

et sur des

il Otait inGressant

deux de ces composOs

elevie:

tiques de stockage

ments

d’hydrures[

une quinzaine

une solu-

etudes

en magnesium

comparativement sique

Des

sur le magn&ium

B la formation

450°C sous une pression

de I’hydrogtne comme

effect&es

sion d’hydrogene cadre

ponctuel

sont apparus

de

p&parer

g

nesium 29

done

Afm

introduit

Mg,Ni de 5%.

quantitts

de rCm6dier dans

de magnesium

le melange

stoechiomttrique

lors de

g cet inconvknient un

nous

initial

destine

exces

de

g

mag-

30

JEAN SENEGASet of.

Mg,NiHd est alors prepare par action de I’hydrogene sur Mg,Ni a 350°C sous pression de 30 bar. La phase ainsi obtenue comporte un tres faible paramagnitisme qui ne gene plus l’obtention du signal de resonance. Elle est, comme MgH2, legerement sous-stoechiometrique en hydrogene, mais avec une composition beaucoup plus proche de la formulation Mg~NiH~[3]. Les dosages d’hydrogene sont realises par volumetric du gaz absorb6 ou d&orb& La RMN du proton a et6 Ctudiee a l’aide d’un spectrometre BRUKER, associe a un aimant DRUSCH, en champ continu et en champ pulse. Deux frequences de resonance ont CtCsuccessivement utilisees, 79 et 30 MHz, pour permettre d’identitier d’eventuels d&placements chimiques (Knight Shifts) et de deceler une variation en frequence du temps de relaxation longitudjnal T,. Les valeurs de T,, notamment a basse temperature, nous ont conduit a attenuer de 20dB le champ de radiofr~quence pour kiter tout phtnomene de saturation. Le rapport signal/bruit, excellent dans le cas de l’hydrog~ne, dont I’abondance massique est importante dans les phases Ctudiies, autorise cette attenuation sans getter l’observation des signaux. Une modulation d’ampiitude de 0.3G, faible meme devant les largeurs de raies les plus fines observees, nous assure egalement I’absence de deformation ou d’elargissement de ces dernieres.

Deux types de sequences permettant de s’affranchir des inhomogeniitts de champ ont et6 utilisies pour mesurer le temps de relaxation spin-spin Tz: la technique des Bchos de spins ((?r/2)- T- g) et la sequence CarrPurcell. Dans cette derniire methode un train d’impulsions ((~r/2)-7--7r--227-~~~~-2~-7r), d’une duke de quelques centaines de ps au plus, permet de recueillir les Cchos de spins en s’affranchissant presque totalement de la diffusion des protons. Aux frequences de resonance utilisees le temps mart de I’electronique (15 a 20 hs) rend parfois malaisee l’observation du signal de decroissance libre, particulierement a basse ou moyenne temperature. Pour pallier cette difficult6 et afin de pouvoir neanmoins mesurer les valeurs de temps de relaxation longitudinal T, une technique d’tchos de spins a btt utiliste. La sequence employee etait (7~12) - T-(r/2) - 30 ps - ?r. L’kho correspondant a un nouvel accroissement de l’aimantation est alors observe 30 ps apres la derniere impulsion de T, done tres nettement au dela du temps mort dti a I’tquipement utilise. Cette duree de 3Ops, constante d’une mesure a I’autre, reste faible devant les valeurs de T, mesurees (toujours supirieures 1 100ms). RESULTATSEXFERI~~AUX

Etude par rhonance continue (a) MgH2. La Fig. 1 represente le signal obtenu a temperature ordinaire pour l’hydrure de magnesium. Deux raies distinctes de largeur respectives 7.17 et 1.18G sont nettement visibles.

-10

-5

0

5

lo H-HOG

Fig. 1. Signalde resonancea 293 K pour MgH*.

Une etude complete effectuee en fonction de la temperature entre 100 et 500 K a montre qu’aucune evolution thermique significative de ces deux raies n’apparaissait. Elles peuvent Etre respectivement attribuees aux deux phases que donne le magnesium avec I’hydrogene. En accord avec le diagramme thermodynamique[l] la raie la plus etroite resulte de l’hydrog~ne dissout par le magnesium metallique sous forme d’une solution solide (Y de composition MgH, avec x <0.04. La largeur de raie observee de 1.18G s’explique par des distances entre protons relativement BlevCs dans la solution solide. On peut &valuer les distances proton proton les plus courtes a partir du second moment: elles sont comprises entre 3.20 et 3.80 A. Cet hydrogbne occupe les lacunes de la structure hexagonale compacte du magnesium et peut avoir une certaine mobilite au sein du reseau de magnesium. La raie plus large correspond a I’hydrure MgH2. Une etude par diffraction X 141 avait montre que celui-ci semblait posseder une structure quadratique cent&e de type rutile (groupe P42/mnm). Une investigation par diffraction neutronique sur Laphase deuteree Mg4[5] a confirm6 cette hypothese, les quatre atomes d’hydrogene se placant en zt (u, ff, 0) et en * (u t& 4 - I(, $) avec u = 0.306. Une telle structure se prdtait particulierement a un a~nement de la position des hydragenes par comparaison des seconds moments theoriques et exptrimentaux. En effet les atomes de magnesium sont en positions bloqutes (0,0,0) et (j, 4, i) et c’est le seul paramitre de position u qui commande la place des hydrogenes. Le Tableau 1 permet de comparer les resultats deduits de l’ttude par RMN et ceux obtenus par des techniques de diffraction. La concordance est excellente. La proportion de phase a et de MgHz pur dans les Cchantillons a BtCpricisee par deconvolution des raies de resonance. Des simulations de spectres ont Cti: rtalisees a partir des valeurs des seconds moments experimentaux. L’accord obtenu en faisant varier les pourcentages des noyaux dans I’une et I’autre phase jusqu’a coi‘ncidence des intensites des spectres experimentaux et theoriques, conduit a 97% de MgH2 et 3% de phase cy a 0.05% pres. Ces proportions sont fonction de la tempCrature[6]. Mais dans le domaine thermique de cette etude (BIO500 K) le diagramme thermodynamique montre que l’on ne doit s’attendre a aucune variation sensible entre les quantites respectives des deux phases. Ceci explique

Etude par RMN de la localisation et des mouvements des protons dans les hydrures MgH? et Mg,NiH1

31

Tableau 1. Donnkes structurales comparees relatives ii MgHz (u est le parambtre de position de I’hydrogene de la maihe et d&H-H) est la plus courte distance proton-proton) Technique experimentale Diffraction

X

Diffraction neutrons RMN

de

Groupe spatial P4z’mnm P42imnm

Parametres (A) =

4.5168 c = 3.0205 a = 4.52 c = 3.02 a

figC du spectre de resonance jusqu’a 5OOK, I’evolution attendue ne dtbutant qu’au deli de 600 K. (b) MgzNiH,. L’tvolution thermique du signal de resonance continue a Cti suivie entre 100 et 480 K. Nous avons trace, a la Fig. 2, la variation de la largeur pit a pit d’une raie large. La Fig. 3 illustre deux stades de I’evolution thermique. Entre 100 et 320 K la largeur de raie ne varie pas. Dans un domaine ttroit de temperature, de 320 a 365 K, on observe une diminution progressive de la largeur de raie qui passe de 6. I6 a 4.28 G. Au deli de 365 K apparait une raie fine (0.85 G) dont I’intensite relative, variable d’un Bchantillon a I’autre, augmente lentement jusqu’a 480 K (Figs. 3c et d). Des simulations de spectres ont Cte realisees sur le spectre a 449 K en faisant appel successivement aux trois hypotheses suivantes:

d,i” U

H-H) (a 1

0.306

2.49

0.306

2.49

0.308[1]

2.51 [I]

29lK

I’aspect

(b)

,v, . -20

-15

-10

-5

0

5

10

‘5 H-&G

(I) Gaussienne (G,) t Gaussienne (GJ (2) Gaussienne (G,) + Lorentzienne (3) Lorentzienne

(Lz)

(L,) t Lorentzienne

(&).

L’affinement a portt sur la proportion des noyaux d’hydrogbne a I’origine de chacune des deux raies de man&e a faire coi’ncider les maxima theoriques et expkrimentaux. La Fig. 4 montre que la premiere hypothese est la seule a retenir. Les quantitts determinCes sont de 93% de protons responsable de la premiere raie et de 7% de la seconde a 450 K. Au dessous de 320 K on peut relever la presence, au centre du spectre, d’une raie tres etroite (0.2 a 0.3 G). La

-

Hm I

H

449K

-20

-15

-10

-5

0

5

IO

I5 H-H,G

Fig. 3. Evolution thermique du signal de resonance de Mg,NiHd (les intensites relatives ne sont par cornparables).

3 320 K 7 6 5 4

L 360 K

2.5

Fig. 2. Variation

3.0

3,5

4fK-I

de la largeur de raie pit a pit (AH,,,) MgzNiH, (raie large).

pour

Fig. 4. Profils experimental et simules du signal de resonance de Mg,NiH, a 450 K; (I) somme de deux Gaussiennes; (2) somme d’une Gaussienne et d’une Lorentzienne; (3) somme de deux Lorentzrennes.

JEANSENEGASet al.

Fig. 5. Profil expkimental et thkorique (---) MgzNiH, g 291 K (somme d’une raie Gaussienne raie Lorentzienne (0.1%).

proportion

de noyaux

mike

par affinement

0.1%.

On

peut

d’hydrogkne

attribuer

par

tuellement

correspondant de spectres

un

cette

rtsidu

de la raie de (99.9%) et d’une

g celle-ci,

(Fig. raie

a une

d’alliage

Mg,Ni

par du magnesium

deter-

5) n’exckde

en trks faible

pas

ou evenexciis (phase

a). Cette

prkence

plus faible

de la phase

dans le produit

lure du diagramme

spin-spin

(Carr-Purcell

T2.

deux

tech-

de spins) ont &5

utiliskes. les valeurs

observke,

ce qui

diffusion temps

explork,

semble

protonique,

au

aucunediffkrence des deux exclure moins

des deux quasi

raies

constante

tout

La forme

Cvolution analytique

sensiblement

d’une

480K.

puisqu’on

Gaussienne

2. Temps

[A& = (87rT,*)-‘1 n’est

faitement

spin-spin,

T2, largeurs

de

est trts acceptable Les rtsultats

relatifs

brutale

de temptkature au domaine

de raies et seconds

deduites

moments

T;*

T;

(cl9

(G)

de la mkthode

Ww

(G)

M2

(G*)

I5

6.3

I5

6.3

1.17t

II.2

480

2.08

I6

5.9

15

6.3

7.08t

10.8

295

3.39

290

I .40

287

I .42

l.l8$

0.35

480

2.08

293

I .39

291

1.39

I .20$

295

3.39

94

I7

5.6

6.20t

9.61

365

2.74

290

23

4.0

4.28t

4.58

480

2.08

348

31

3.1

0.85t

0.18

*: technique d’kchos de spin. sans t: technique de Carr-Purcell.

de la raie de

120

0.8

Carr-Purcell

des phases ttudites

3.39

de raies Gaussiennes de raies Lorentziennes

La dans

de 320 a 370 K correspond

Mg2NiH1

t: Hypothises $: Hypothkses

de raie.

spin-spin

de rCtr&issement

295

184

de Carr-Purcell

de relaxation

IO-‘/T(K-‘)

MgH2

MgH, (x = 0.03)

sont illustrCs

des Tz dtterminks

de la largeur

(K)

(G)

moments

continue.

largeurs

(/s)

thermiques

des temps

Les valeurs

(CL9

et seconds

et

entre

2).

avec I’kvolution

le domaine

que

pour MgH2

?I la phase Mg,NiH4

exactement

avec

pas par-

(Y, I’accord

de spins et par la mtthode

variation

rksonance

la phase

de raies

(Tableau

par la Fig. 6. Les variation

T’*

(G)

pour

done

considkrer

d’une raie Gaussienne

raie Lorentzienne

rigide.

et TZ exprimks

On peut nkanmoins

dans I’approximation

pu

TZ

(CLS)

rigoureuse.

moment

en rkseau

unitt

mCme

sont regroup&

assez

pour des protons

une

par Cchos

que I’on aurait

de relaxation

3’5 lO’/T K-’ des temps de relaxa-

second

ti la

n’y con-

s’kcarte

a observer

une

de temptrature

de la raie de MgHz

pour Mg?NiH.,

entre

de Deux

IIs gardent

Temperature Phase

phknomkne

du signal.

allure

Tableau

surprendre

thermique

La relation

valeurs

n’a ktk

ils correspondent

de ksonance.

dans le domaine

ce qui ne saurait

state aucune

significative

mtthodes

jusqu’g

T, ont et6 mis en evidence:

prksence valeur

MgH,

dCduites

3.0

tion spin-spin T2 et T*? et de la largeur de raie pit g pit (0: mtthode de Carr-Purcell Tz, 0: methode des ichos de spins T*A.

d’une

En ce qui concerne entre

Fig. 6. Variation

s’attendre

Les

et tchos

2.5

par I’al-

[3].

puke

Temps de relaxation d’tkhos

beaucoup

s’explique

thermodynamique

Etude par rhonance niques

(Y en quantitk

Mg,NiH4

L..

dissolution

(T2)

l&de sont

nettement

mkthode

supkrieures

des

traduit

kchos

de

un mouvement

cristallin.

Les valeurs

second

temps

relier

&art

systematique:

un peu plus faible

la

en evidence

Ce phenomene

de la raie fine decrite

instrumentale

respond

d’ailleurs

(Tableau

2).

Le faible

indtpendante

entrafnant,

determination temps

est a

expliquerait

La

du in-

spin-spin,

en particulier

le faible

Ccart constate

donne

On

peut

portant

trouve

valeurs ci

ClevCes observees

s’expliquent

paramagnetique

(environ

du fait

des

de elles

toute

impurete

(que ceux-ci

trop rapides

verifiee

avec

de conduction

lon-

protons,

du moins

gitudinal

a la

Korringa

s’avere

Fig. 7. Deux

domaines

t&is&

par des allures

sition

entre

ces deux

apparaissent tres differentes. domaines

clairement,

carac-

La zone de tran-

se situe

entre

320

et

les electrons

(valeur

particulitrement

de T,,, obtenue valeur

a

La variation

qui subsiste

de I’inverse

lineaire

de

2000 SK

thermique pour chaque

de TIC,est donnee

une variation

T,, en fonction

des

La constante

en enlevant

a part la discontinuite,

bien

et non la diffusion

Clevee).

de 365 K, on obtient de

suggere

est I’interaction

extrapolation

par difference

de T, la contribution

Mise

a 30 MHz)

de relaxation

par

lents.

de la frequence

a basse temperature. egale

les lents

que I’on se

diffusifs

le fait que T, est independant

diffusion extremement lente des protons. Les variations thermiques du temps de relaxation sont donnees

indique

de mouvements

(proprietes

par trop

de T, pour MgINiH4

croissante)

principal

a 79 MHz

soient

pour intervenir).

que le mecanisme

a Mg2NiH1

de

un domaine

pas affectee

thermique

une

relatif

impliquent

pour

a la surface

K dans

de

de diffusion

dans un domaine

de resonance

I’absence I’hydrure,

d’etats

n’est

a temperature

D’ailleurs

par

la valeur

Le sens de la variation

2 mn a 120°C). Celles-

dans

a la

et K une constante

absolue a la densite

oti la relaxation

ou, au contraire, (il diminue

ete qu’indicatives

lite

estimer

thermique mouvements

entre

et obeit

Fermi.

de

phenomene

lie a la struc-

metallique

T,
un metal

des

dans

et les Clec-

Tie est naturellement

oh T est la temperature

systematique

des pro-

de Korringa:

T2* et la valeur qu’on peut deduire de la largeur de raie. Temps de relaxation spin-r&eau T,. Les mesures n’ont

pre-

serait

d’hydrogene

de I’hydrure

aux

de la suscep-

ce

entre les noyaux

Clectronique

relation

due a la diffusion a T,, son origine

quant

pra-

que soit la methode

une reduction

une interaction ture

des

La valeur

la relaxation

trons de conduction.

(0.85 G)

participer

T,, represente

tons darts le reseau,

aux

creant

pourrait

relaxation

sur MgH2

contributions

qui se traduiraient

totale:

cor-

de Mg,NiH4,

en

spin-spin[7].

et ce quelle

Elle

raie

de la temperature,

utiliste,

de

a 120~s.

de Pauli

champ,

de relaxation

y a deux nucleaire,

un

ci-dessus.

de cette

conduction,

de

mechanismes tibilite

a la largeur

de

homogeneites tiquement

pres, est tgale

paramagnetisme

electrons

des

T,-’ = T;, t T,’ mettre

( T2’ ou T,‘* selon la tech-

de relaxation

qu’il

a la relaxation

par la relation

de tem-

brutales

de raie.

considerer

pond&antes

dans la zone

les variations

que celle

de T2’*, qui ne varie pas avec la temperature,

valeur

T2 et de la largeur On peut

On

dit precisement

oi ont CtC observees

de raie AH,,.

a I’apparition

aux

faible

continu.

355 K, autrement perature

aux largeurs

en champ

pour sa determination.

erreurs

la

de T2* correspondent

de 365 K, on peut

nique utilisee

par

difftkence

dans le reseau

un

de la largeur

Au dessus

Cette

des protons

de T2* est toujours

dtduite

obtenues

(T2*).

observees

ntanmoins

valeur

B celles spins

diffusif

de raies prtcedemment constate

33

par RMN de la localisation et des mouvements des protons dans les hydrures MgH2 et Mg2NiH4

a la Fig. 7.

aux environs du logarithme

de la temperature

ab-

solue. L’energie

d’activation,

deduite

des

sensiblement

la m&me de part et d’autre

est de I’ordre

de 0.35 eV.

pentes,

qui

est

de la transition,

DISCUSSION

Tout

1000 :

essai d’interpretation

I’absence

de donnees

indication maille

est fournie

par I’indexation ses parametres

Une

propriete

cependant

2.5

JPCS Vnl 41. No I-C

et

des seconds

moments

du spectre

X:

la

sont: (3)

favorable

des precisions

a

La seule

c = 7.033 A.

particulierement

de deduire

d’emblee

permet

interessantes

des

et des temps de relaxation

les abondances isotopiques et les rapports TI,: gyromagnetiques des noyaux resonnants de magnesium

I.__

Fig. 7. Variation

sur Mg,NiH.,.

est quadratique,

a = 6.464 A

valeurs

fine se heurte

structurales

3

3.5

IO?T K-’

thermique des temps de relaxation (0: T,; 0 T,,).

spin-rkseau

et de nickel

sont faibles

En prenant, expression

comme

exponentielle

compares

a ceux du proton.

il est raisonnable pour les fonctions

de le faire,

une

de correlation

JEAN SENEGAS

34 red&es

de I’hydrogtne,

represente

leur transformee

la densite

spectrale

de Fournier

qui

peut s’ecrire:

PI al. protons

peut

etre

tiree du modele diffusion

determine

BPP

a

a partir

et valable

trois

d’une

expression

pour les phenomenes

dimensions

dans

les

de

hydrures

mCtalliques(7]: D=! avec o: pulsation

de Larmor

du proton:

r: temps de correlation En posant

y = r/l 4 w*T*,

6

I

de celui-ci. I’expression

de T,,

s’tcrit

oti

[9]:

< A2 >

represente

le carre

moyen

de la distance

de

saut d’un proton.

r;; =~cH[Y(w)+4Y(zw)lc

+ :CNi HH

I

I

WNi)

indication proton

C

+y(W)+2Y(WtONi)

big

La structure

Iiy(W-

+ 2Y(O f we)

c

I

HMI

Cr-”

(r: distance

sur les distances magnesium atome

interatomique)

portant

proton-proton,

en choisissant

d’hydrogine.

D’autre

origine

et proton-

la position

d’un

de D, pour

valeur

t I) (i = H, Ni et Mg)

pour les distances

la temperature

experimentalement. 10-Rcm2

La cassure mique

se situe

entre

la plus elevee done

entre

3.45 x

sec.-‘.

observee

aussi bien dans I’ivolution

ther-

de Tr et de T2 que dans celle de la largeur

des protons Ci = y?liZIi(Ii

du secondest de 4.41 G*,

que < A2 > se place entre 6 x IO-‘”

peut etre attribuee

part:

la seule proton-

2.44 A < dH_H < 2.83 A.

protons

IO-” et 4.6~

respectivement

proton-nickel

comme

experimentale

A 480 K celui-ci

d’estimer

atteinte

ZHNi et xHM9 reprisentent les sommations

pas connue,

sur les distances

et 8 x 1O--‘6 cm*, ce qu’implique La

oti l.HH,

n’itant

de la valeur

des protons.

permettant

- WMJ + Y(W)

iY(U

provenait

moment HNI

de Mg,NiH,

que nous possedions

a une modification

dans le reseau.

changemente

structure

Elle

de raie

de la localisation

ne correspond

decelable

a aucun

par diffraction

X

ou

par A.T.D. avec 6: spin nucleaire

du noyau

et yi: oi/Ifo,

gyromagnetique

le rapport

(I-f” est le champ

de resonance,

de celui-ci

wi la pulsation

de Larmor

i).

du noyau

En tenant resonnants, CN,/C,

compte les

des taux

rapports

des

sont respectivement

des

constantes

C,,/CH

de 2 x IO-’

correspondante

et de nickel

interactions

isotopiques

peut done

proton-proton.

et

et de I.25 x 10m4.

des noyaux etre

noyaux

negligee

de magdevant

les

= $W(f

f I)[y(w)

hors equilibre.

Sous

croissante

de protons

vacants vers phase

le second

moment

temperature

de I’expression

pour

M2 et du fait que dans le domaine

explore

wr B I, T,,

peut s’exprimer

de

finale-

ment selon I’expression:

I’action

cristallin.

basse

des phonons

migre

Cette

tem-

la phase se

dans

qui comporte

une

des sites

modification

debute de la

de nombreuses

lacunes

d’hydrogene. L’evolution

de la raie de resonance

de forme telle

en se retrecissant,

resulte

moyenne

normalement

d’hydrogtne

dans

de la

un plus grand

de sites. d’une

symetrie

raie de resonance

Oquivalente

semble

de mime

et la presence

pour

unique

les sites

nature

de nickel

dans

implique

occupes,

A, lors de cette migration.

nous denommerons Mg-H

au dela de 320 K,

tout

de la distance

qu’elle

des atomes

L’existence une

gaussienne

un accroissement

protons,

presence

de van Vleck

qu’a “gele”,

est lice a la non-stoechiometrie

Mg2NiH4

nombre Si on tient compte

Elle

est

est pratiquement

du reseau

320 K.

entre

t 4y(2w)]Cr?

probable

trouvant

caracterise 7-i;

plus

I’hydrogene

qui reste

II vient alors:

la

perature proportion

La contribution nesium

L’hypothese

considere

que

La liaison

que dans I’hydrure

MgHz

le reseau

pas la

ne vient

perturber. L’intensite implique La determination de

des seconds

permet

done

relation

des protons.

le comportement

suivre

moments

l’evolution

Comme

de celui-ci

experimentaux

du temps

nous I’avons est active,

de cor-

vu cidessus, il suit une loi

d’Arrhenius:

integree

A 365 K I’evolution parition

d’une

proportion

des

mince

(0.35 eV).

d’activation

precedemment

T, est Cgal a 3 X IO-”

deter-

sec.

du coefficient

protons

implique

de diffusion

que

tiquement

nous vacants

D des

alors entre tion elevee

etroite, qui

qu’une vient

II est probable

Darts le domaine de temperature Ctudie (100 a 480 K) la valeur de r passe de I .6 x lO-6 a 2.9 x 10m9 sec. Un ordre de grandeur

plus

cristallographiques. miers,

est I’energie

ce qui

dans des sites

de la raie large est stopee.

raie

d’hydrogene

ou EA

constante

restent

de type A.

450 K, T = 7, exp (E,JkT)

de la raie reste

que tous les hydrogenes

atteint

faible

appellerons en dessous qu’un

les protons

A et B, comme du coefficient

7%

a une

environ

partie

des

vers atomes

d’autres

sites

tres differente

des pre-

occuper

de symetrie

L’ap-

correspondant

B. Les

sites

Ctaient

pra-

de 365 K.

phknomtne occupant le su&re de diffusion

d’khange les deux la valeur

intervient

types de posirelativement

au dessus

de 365 K.

Etude par RMN de la localisation et des mouvements des protons dans les hydrures MgH2 et Mg*NiH, Cette

hypothtse

est corroborte

sible observee spin-spin

entre

determines

par

dont I’une s’affranchit Alors

qu’un

reseau

deux

par I’intermediaire

des energies

experimentalement

La

pour

ne donne

sur la nature

de positions

que les

types

prinB, cer-

s’explique

que nous n’avons restent

comparaison longues

qu’entre

malheureusement

spin-reseau

de la m&me

des sites progressif

man&e

unique

dans

T, est avant

B ce qui plaide

que I’on observe

et

en faveur

le rtseau.

des energies

II

d’activation

pour deux phases distinctes. Ccarter

definitivement

A et B il semble obtenus

Des mesures

les

aucune

infor-

au sein du reseau

des seconds moyennes

environ

ceux

de

metal

moments,

I’hypothese

done

de retenir

permettront

formations

plus precises

sites d’hydrogene d’ailleurs

de

de relaxation

en oeuvre,

de

raisonnable

I’explication

deux

au vu des par sites dis-

dtlicates d’apporter

sur les &changes

au dessus

qu’une

croisees,

sans doute

occupation

des sites B constitue

sont deux fois

entre

hydrogenes

de

A.

L’hydrogene

y

un environnement avec

lequel

type

B

possede

plus abondant

la liaison

Des

on constate

proton-proton

type

vraisemblablement nickel,

a

entre

de 365 K. On peut

a mettre des inles deux penser

de plus en plus abondante

une premiere

etape vers la desorp-

tion.

que les distances plus

identiques

cependant totalement

Mg,NiH4. Par

mecanisme

resultats

de ces sites B. II s’agit bien entendu vacantes

activitee

serait Ctonnant Sans

qui s’effectue

tincts d’un m&me reseau.

> I).

interstitielles

d’un

de phase

du temps de relaxation

I’occupation

phases

(0.35 eV).

ne pas retrecir

(IV&“%

apres

que celles du sous-

diffusifs,

lents

RMN

mation

n’affecte

d’activation

mouvements

une transition

tixe et bien determinCe.

La variation

qui se produit

des deux temperatures

par I’analogie

raies de resonance

temperature

differentes,

de lacunes

pu distinguer

non pas avec

thermiquement

plus nombreuses

A. La proximitC

Ces

methodes

au dela de 365 K elle s’effectue

beaucoup

suffisamment

sen-

de relaxation

de la diffusion.

au sein de Mg,NiH.,

sites A inoccupes, tainement

des temps

dela de 320 K la diffusion

progressivement cipalement

par la divergence

les valeurs

35

est

en

etudes

mentes

Cchantillons differentes

systematiquement

prepares permettront

la structure Sante lorsque

intime

sous

pression

tgalement

de ces hydrures

leur formulation

d’ttablir

sur

d’autres

d’hydrogene un lien entre

a temperature

s’eloigne

sensiblement

croisde

la stoechiometrie.

naturellement

moins forte. Une

publication

rCcente[lO]

sition cristallographique d’environ

518 K, done plus elevee

superieure

de cette etude.

le spectre de type

de RX pseudo

Tout

leur

mique

compte

du spectre presence

Ctudie:

le

et descentes

raie est constante

de I’existence cependant

de RMN

phenomene

monttes

a = 6.490 .&

et

La largeur

augmente

avec une occupation positions

que

le domaine

d’apparition

2. 3. 4.

de ces deux noter

(0.85 G) est reversible

en temperature.

de nouvelles

et

le

n’est pas compatible

dans

et son intensite

ce qui est en accord

cubique

BIBLlOCRAPHIE I. Tanguy

sur la base d’un reseau

simultanee

de la raie Ctroite

tran-

thermique

devient

le paramttre

il faut

parition

abondante

avec

d’une

a une temperature

que la limite

peut s’indexer

allotropiques,

comportement

mention

La symttrie

fluorine

en tenant

varietes avec

fait

de Mg,NiH4

therde

dis-

lors des de cette

avec celle-ci de plus en plus

cristallographiques

et

5. 6. 7. 8. 9. IO.

B., Soubeyroux J. L., Pezat M., Portier J. et Hagenmuller P., Mat. Res. Bull. 11, 1441 (1976). Darriet B., Pezat M., Hbika E. et Hagenmuller P., Mat. Res. Bull. 14, 377 (1976). Reilly J. J. et Wiswall R. H. J. horg. Chem 7(1 I), 2254 (1%8). Ellinger F. H., Holley C. E., Mclnteer B. B., Pavone D. et Potter R. M., J. Am. Chem. Sot. 77.2647 (1955). Zachariasen W. H., Holley C. E. Jr et Stampfer J. R. Jr., Acta Cryst. 16, 352 (1%3). Stampfer J. F. Jr., Holley C. E. Jr. et Suttle J. F., J. Am. Chem. Sot. 82, 3504(l%o). Bowman R. C. Jr., Attala A. et Tadlock W. E., ht. J. Hydrogen Egy. 1,42 I (1977). Abragam A., Les Principes Du Magnetisme Nucleaire. Press Universitaire de France (l%l). Cotts R. M., Ber. Bunsenges, Phys. Chem. 76,760 (1972). Gavra Z. Mintz M. H., Krimmel G. et Hadari Z., Inorg. Chem. 18(12), 3595 (1979).