Compte rendu de reunions
l~valuation de la m a s s e m i n ~ r a l e o s s e u s e c h e z les pr~matur~s bronchodysplasiques trait~s par cortico'ides J Tricoire, S Laborie, F Tremollieres, C Ribot, M Rolland P~diatrie B e t service d'endocrinologie, h @ i t a l Purpan, Toulouse La corticothErapie a apport6 une amelioration dans l'Evolution de la bronchodysplasie (BDP). Notre Etude consiste ~t aborder les consequences des cortico'ides sur le mEtabolisme phosphocalcique en Evaluant le contenu calcique par absorptiomEtrie biphotonique (ABP). L'Etude concerne six prEmaturEs (2932 semaines) avec BDP traitEs par dexamEthasone pendant 6 semaines. Les apports rnoyens en calcium, phosphore et vitamine D sont respectivement de 121 ± 34 mg/kg/j, 66,4 ___ 19 mg/kg/j et 800 UI/j. L'examen par ABP corps entier (Hologic QDR 1500, logiciel pEdiatrique 5.67) est rEalisE en fin de traitement. La mesure directe du contenu mineral osseux (CMO) et le contenu calcique total estim6 ~ partir de l'6quation de conversion dEterminEe chez les porcelets sont compares aux valeurs de six tEmoins appariEs pour l'~ge gestationnel, le poids de naissance (+ 300 g) et le poids lors de la rEalisation de l'examen. Le j o u r de I'examen, l'~ge postconceptionnel est de 41,7 _+ 2,8 s e m a i n e s p o u r les e n f a n t s BDP et de 37,1 ± 2,7 semaines pour les enfants tEmoins. R~sultats. - Les mesures du CMO et du contenu calcique montrent dans tousles cas des valeurs trEs diminuEes et une difference significative entre les enfants avec BDP et les tEmoins (p < 0,05 test t de Student). La valeur moyenne du CMO est de 32,7 ± 13,6 g chez les enfants avec BDP et de 49,6 ± 19,8 g pour les tEmoins. Le contenu calcique moyen est de 16,5 ± 6,2 g chez les enfants avec BDP et de 24,2 ± 9 g darts le groupe tEmoin. En eours de traiternent, I'excrEtion calcique urinaire m o y e n n e est 61evEe chez les enfants BDP (calcium/crEatinine : 4,5) et la vitesse de croissance ralentie. Conclusion. - Un apport phosphocalcique standard parai't insuffisant chez les enfants avec BDP sous corticothErapie. La minEralisation osseuse et la vitesse de croissance sont largement altErEes apr~s 6 semaines de traitement. Un rajusternent des besoins phosphocalciques est indispensable avec une Evaluation de la minEralisation osseuse au cours du traitement (3 e semaine). Une Evaluation b, long terme b, l'fige de 2 ans permettra de mesurer rincidence des traitements prolongEs par corticoi'des en pEriode nEonatale.
Valeur des pointes positives rolandiques chez le grand pr~matur~ : ~tude prospective 1993-1995 AM d'Allest, O Baud, H Nedelcoux, T Lacaze-Masrnonteil, V Zupan, C Boithias, M Dehan Service de p~diatrie et reanimation n~onatale et d'explorations fimctionnelles, hOpital Antoine-B~clOre, Clamart Les lesions de leucornalacie pEriventriculaire (LPV) sont la prerni?~re cause d'infirmitE cErEbrale chez le prematurE. Leur diagnostic bEnEficie de l'apport de I'EEG lorsque sont dEcouvertes des pointes positives rolandiques (PPR) de densit6 infErieure b_ l/rnin, fortement corrEIEes ~t I'apparition de sEquelles neurologiques. Cependant, l'immaturitE cErEbrale des nouveau-nEs de moins de 28 semaines d'amEnorrhEe (SA) pourrait altErer I'expression EEG d'une ischEmie pEriventriculaire et rendre ainsi I'EEG moins contributifl La valeur des PPR a 6tE 6valuEe par une Etude prospective incluant les 458 prEmaturEs de moins de 32 SA adrnis en reanimation nEonatale du Ier janvier 1993 au 31 dEcernbre 1995 et survivants au-det~t de j5. Tous ont eu un premier EEG avant j5 et au moins deux autres avant j21. Les
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PPR sont dEfinies comrne des pointes lentes positives, en opposition de phase, se projetant en regions rolandiques. Des ETF ont 6tE faites deux fois dans la premiere semaine puis une fois par semaine. Une I R M a EtE faite en cas de persistance de zones hyperEchog~nes hEtErog~nes au-delh de j21 ; un hyposignal Etendu et des images de gliose bilatErale en IRM ont 6t6 retenus comme lesions de LPV non cavitaires. Parmi les 458 nouveaunEs EtudiEs, 126 sont nEs avant 28 SA. L'incidence des PPR typiques est de 38 sur 458 (8,3 %) dont 68 % de densit6 infErieure ~ I/min ; huit sur 126 (6,3 %) surviennent chez les prEmatures de moins de 28 SA. L'incidence des LPV est de 60 sur 458 (13 %) dont 78 % de forme cavitaire et 25 sur 126 (19,8 %) chez les nouveau-nEs de moins de 28 SA. Le dElai postnatal de detection des PPR est tr~s variable dans ce groupe. La sensibilit6 des PPR passe de 62 % dans la totalitE de la population 6tudiEe ~ 32 % pour les nouveau-nEs de moins de 28 SA alors que la spEcificit6 (99,7 et 100 %) et la valeur predictive positive (VPP = 97,4 et 100 %) sont identiques dans les deux groupes. Conclusion. - Bien que rares, les PPR ont une spEcificitE et une VPP de 100 % chez les prErnaturEs les plus irnrnatures. Leur rnauvaise sensibilitE pourrait Etre arnEliorEe en multipliant les enregistrements durant les 2~ et 3 e semaines de vie dans cette population ~t risque de LPV.
Efficacit~ de l'utilisation preventive du surfactant naturel sur les h~morragies intraventriculaires : analyse de trois essais pr~ventifs vs curatifs H Walti, J Llado, G BrEart, G Bevilacqua, J Egberts Service de mddecine n(onatale et unit( Inserrn U149, CHU Cochin, Paris ; universit( de Parme, ltalie ; universiM de Leiden, Pays Bas Le choix de la stratEgie preventive (P) ou curative (C) d'adrninistration des surfactants naturels (SN) est controversE. Cependant la mEta-analyse des sept essais P versus C sugg~re une plus grande efficacitE de la P sur la rnortalit6, le pneurnothorax (PTX), la dysplasie bronchopulrnonaire (DBP) chez les survivants, et les hEmorragies intraventriculaires (HIV) 1-4. Dans une mEta-analyse I'hEtfrogEnEit6 des essais peut amener h surou sous-estimer les rEsultats. Ces biais d'analyse sont en grande partie annulEs si on combine les rEsultats individuels des diffErents essais sur une m~me base de donnEes. Nous avons ainsi combine les rEsultats de trois essais P versus C rEalisEs avec un surfactant naturel porcin (Curosurf~) ; nous rapportons ici uniquement les rEsultats de l'efficacitE de son utilisation prEventive sur la survenue des HIV. Les trois essais ont 6tE rEalisEs dans quatre pays : Pays-Bas et Suede pour le premier, France et ltalie pour les deux autres. Six cent soixante et onze nouveaunEs (345 P e t 326 C) ont ErE inclus. Les deux groupes P e t C ont des caractEristiques pErinatales comparables. Ires rEsultats pays par pays, combines, puis ajustEs sur les variables confondantes (odds-ratio [OR]) et intervalle de confiance ([ICI h 95 %) sont les suivants: 1) H1V I-4: Pays-Bas: 0,89 (0,35-2,32), ltalie: 0,62 (0,38-1), France: 0,68 (0,4-1,14), Su6de : 0,26 (0,07-0,93), OR ajust6 : 0,63 (0,46-0,87), test hom: p = 0,47 ; 2) H1V 3-4 : Pays-Bas: 1,1)3 (0,29-3,71), Italie: 0,79 (0,43-1,47), France: 0,16 (0,05-0,5), Suede: 0,47 (0,04-5,43), OR ajustE : 0,59 (0,37-0,97), test horn : p = 0,06. Les rEsultats par pays sont homogbnes pour les HIV 1-4 et I'ajusternent donne un rEsuhat peu difl~rent OR = 0,68 (0,48-0,96). Pour les HIV 3-4, ils sont hEtErog~nes el inlluencds par les rEsultats franqais. Une analyse des nouveau-n6s oulborn montre qu'aprbs ajustement pour l'interaction entre P el nouveau-hE inborn I'OR est de 0,1 I (0,02-