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Évaluation de la stratégie de dépistage du virus de l’hépatite B chez les donneurs de sang à Brazzaville
Posters / Transfusion Clinique et Biologique 22 (2015) 215–272 4
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EFS Auvergne-Loire, Moulins, France EFS Auvergne-Loire, Saint-Étienne, France 6 EFS Auvergne-Loire, Roanne, France 7 EFS Bourgogne Franche-Comté, Besan¸ con, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Leyerloup)
Conclusion Ces résultats montrent que le dépistage de l’AgHBs seul n’est pas suffisamment informatif pour la connaissance précise du VHB. Cette absence de recherche d’autres marqueurs supplémentaires a un impact sur la sécurité transfusionnelle.
La contamination bactérienne des produits sanguins labiles constitue le plus important des risques infectieux de la transfusion sanguine. L’établissement franc¸ais du sang (EFS), pour prévenir les infections bactériennes transmises par transfusion (IBTT), a engagé une étude de faisabilité de dépistage, à la délivrance, de la prolifération bactérienne dans les concentrés plaquettaires. L’EFS Auvergne-Loire a testé le système BacTx® développé par la société Immunetics. Les objectifs de cette étude étaient l’évaluation des impacts sur les ressources humaines, sur les organisations existantes et des coûts financiers liés au déploiement de cette méthode. Les six sites transfusionnels de l’EFS Auvergne-Loire disposant en permanence d’un stock de concentrés plaquettaires (Aurillac, Clermont-Ferrand, Montluc¸on, Moulins, Roanne, Saint-Priest-en-Jarez) ont participé à cette étude. Cette étude était prévue entre le 2 juin 2014 au 31 juillet 2014 et s’est finalement déroulée du 2 juin au 16 juillet avec une interruption entre le 6 et le 10 juin au regard des résultats. Mille quatre-vingt-douze tests ont été réalisés sur 883 concentrés de plaquettes dans le cadre de ce protocole. Outre les contraintes techniques, les contraintes RH (réorganisation des services, formations de 73 collaborateurs), nous avons observé 3,66 % des tests positifs, non confirmés par les analyses bactériologiques classiques. Nos investigations, en lien avec la société Immunetics, cherchent à expliquer ces faux positifs, conscients que les méthodes de détection de la contamination bactérienne dans les concentrés plaquettaires sont d’intérêt pour la sécurité transfusionnelle.
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2015.06.045
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Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2015.06.044 P043
Évaluation de la stratégie de dépistage du virus de l’hépatite B chez les donneurs de sang à Brazzaville B.M. Angounda 1,∗ , A. Bokilo Dzia 1 , F. Niama 2 , B.I. Atipo Ibara 2 , S.C. Kobawila 3 , J.-R. Ibara 2 1 CNTS, Brazzaville, Congo 2 Faculté des sciences de la santé, Brazzaville, Congo 3 Faculté des sciences et techniques, Brazzaville, Congo ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B.M. Angounda) Au Congo, seul l’antigène HBs est utilisé pour la prévention de la transmission du virus de l’hépatite B par la transfusion sanguine. Objectif Évaluer la stratégie de dépistage du virus de l’hépatite B chez les donneurs de sang à Brazzaville. Patients et méthode Il s’agit d’une étude analytique transversale allant du mois de juillet à décembre 2012 concernant les donneurs de sang. Le dépistage des marqueurs du VHB a été réalisé avec des tests Elisa de 4e génération selon les protocoles des fabricants. Le calcul des prévalences et leurs intervalles de confiance à 95 % ont été établis à l’aide du logiciel SPSS 18. Résultats Au total 236 donneurs inclus, dont 194 de sexe masculin (82,2 %) et 42 de sexe féminin (17,8 %), soit un sex-ratio H/F de 4,6. La moyenne d’âge a été de 34,2 ans. L’AgHBs a été détecté dans 13 cas (5,5 %) et l’AcHBs 35 cas (19,6 %). L’AcHBc a été trouvé dans 120 cas (50,8 %), tandis que l’AgHBe et l’AcHBe ont été détectés respectivement dans 2 cas (0,8 %) et 72 cas (30,5 %). La prévalence des marqueurs était prédominante chez les donneurs de sang familiaux, de sexe masculin et âgé de 36 à 45 ans. La recherche d’autres marqueurs chez les donneurs AgHBs (−) montrait une prédominance de la combinaison AcHBs/AcHBc (+) avec 13,1 % de cas, suivi des AcHBc isolés avec 20,8 % de cas. L’absence de marqueurs a été retrouvée chez 40,3 % des donneurs.
Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
P044
Suivi sérologique des patients atteints de maladies hémorragiques congénitales
W. Lahyani , I. Ben Amor , T. Rekik ∗ , H. Rekik , H. Menif , J. Gargouri CRTS de Sfax, 99/ur/08-33, université de Sfax, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Rekik) Pilier de l’hémovigilance, le suivi sérologique des polytransfusés permet l’évaluation des complications post-transfusionnelles, en particulier infectieuses. Notre étude, prospective (1991–2014), a concerné 131 patients atteints de troubles hémorragiques constitutionnels : 75 hémophiles, 16 maladies de Willebrand, 20 déficits en facteur (F) XIII, 11 en F VII, 6 en F XI, 2 en F V et 1 en F VII + IX, transfusés par des produits sanguins labiles (PSL). Le dépistage de l’Ag HBs, des Ac anti-VIH puis de l’Ag-Ac et des Ac anti-VHC puis de l’Ag-Ac a été réalisé tous les 6 mois par technique Elisa. La confirmation VHC et VIH a été faite par immuno-blot. Les patients étudiés ont rec¸u un total de 47 490 PSL (46 979 plasmatiques [moyenne 356,6] et 511 cellulaires [moyenne 3,9]). À l’inclusion, 20 patients (15,3 %) avaient une sérologie positive VHC dont 12 transfusés avant 1994 (année de début du dépistage), 4 patients VHB et 1 VIH imputée à des PS importés (0,8 %). Au cours du suivi, nous avons noté une séroconversion VHB (0,8 %) et 17 VHC (13 %). Il n’existe pas de relation significative entre le nombre de PSL rec¸us et le taux de séroconversion pour les marqueurs étudiés. Les taux de séroconversion ont diminué significativement à partir de 2000 (diminution du RR de transmission virale de 1,7/1000 PSL entre 1995–2000 à 0,5/1000 PSL entre 2000–2014). La séroconversion, quoique non nulle, a été décroissante au fil des années pour s’annuler depuis 2010. Ceci est lié à une amélioration des conditions sanitaires, une meilleure sélection pré-don, une plus grande sensibilité des coffrets de dépistage et la vaccination systématique VHB depuis 1995. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2015.06.046 P045
Évaluation de la qualité bactériologique des poches de sang disponibles dans les banques départementales de sang du Bénin T. Missihoun 1,∗ , S.H. Bankole 2 , T.V. Dougnon 2 , O. Djigbenoude 1 , A. Hounwanou 2 , E. Lafia 1 , Y.L. Anani 1 1 Agence nationale pour la transfusion sanguine, Cotonou, Bénin 2 Laboratoire national de santé publique, Cotonou, Bénin ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Missihoun) Introduction L’Agence nationale pour la transfusion sanguine du Bénin (ANTS) a réalisé au cours des mois de mai et juin 2014 un contrôle de qualité bactériologique sur des poches de sang disponibles dans les six banques de sang départementales du pays. Objectif Évaluer la mise en œuvre des bonnes pratiques relatives à l’asepsie au cours du prélèvement des donneurs de sang ainsi qu’à la bonne conservation des produits sanguins labiles (PSL). Méthodologie Étude prospective réalisée en deux phases. Au cours de la première, des cultures bactériologiques ont été effectuées sur 108 poches de sang échantillonnées au hasard. Le milieu de culture utilisé était l’hémoline performance diphasique. Après ensemencement, les 108 poches ont été retournées
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EFS Auvergne-Loire, Moulins, France EFS Auvergne-Loire, Saint-Étienne, France 6 EFS Auvergne-Loire, Roanne, France 7 EFS Bourgogne Franche-Comté, Besan¸ con, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Leyerloup)
Conclusion Ces résultats montrent que le dépistage de l’AgHBs seul n’est pas suffisamment informatif pour la connaissance précise du VHB. Cette absence de recherche d’autres marqueurs supplémentaires a un impact sur la sécurité transfusionnelle.
La contamination bactérienne des produits sanguins labiles constitue le plus important des risques infectieux de la transfusion sanguine. L’établissement franc¸ais du sang (EFS), pour prévenir les infections bactériennes transmises par transfusion (IBTT), a engagé une étude de faisabilité de dépistage, à la délivrance, de la prolifération bactérienne dans les concentrés plaquettaires. L’EFS Auvergne-Loire a testé le système BacTx® développé par la société Immunetics. Les objectifs de cette étude étaient l’évaluation des impacts sur les ressources humaines, sur les organisations existantes et des coûts financiers liés au déploiement de cette méthode. Les six sites transfusionnels de l’EFS Auvergne-Loire disposant en permanence d’un stock de concentrés plaquettaires (Aurillac, Clermont-Ferrand, Montluc¸on, Moulins, Roanne, Saint-Priest-en-Jarez) ont participé à cette étude. Cette étude était prévue entre le 2 juin 2014 au 31 juillet 2014 et s’est finalement déroulée du 2 juin au 16 juillet avec une interruption entre le 6 et le 10 juin au regard des résultats. Mille quatre-vingt-douze tests ont été réalisés sur 883 concentrés de plaquettes dans le cadre de ce protocole. Outre les contraintes techniques, les contraintes RH (réorganisation des services, formations de 73 collaborateurs), nous avons observé 3,66 % des tests positifs, non confirmés par les analyses bactériologiques classiques. Nos investigations, en lien avec la société Immunetics, cherchent à expliquer ces faux positifs, conscients que les méthodes de détection de la contamination bactérienne dans les concentrés plaquettaires sont d’intérêt pour la sécurité transfusionnelle.
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2015.06.045
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Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2015.06.044 P043
Évaluation de la stratégie de dépistage du virus de l’hépatite B chez les donneurs de sang à Brazzaville B.M. Angounda 1,∗ , A. Bokilo Dzia 1 , F. Niama 2 , B.I. Atipo Ibara 2 , S.C. Kobawila 3 , J.-R. Ibara 2 1 CNTS, Brazzaville, Congo 2 Faculté des sciences de la santé, Brazzaville, Congo 3 Faculté des sciences et techniques, Brazzaville, Congo ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B.M. Angounda) Au Congo, seul l’antigène HBs est utilisé pour la prévention de la transmission du virus de l’hépatite B par la transfusion sanguine. Objectif Évaluer la stratégie de dépistage du virus de l’hépatite B chez les donneurs de sang à Brazzaville. Patients et méthode Il s’agit d’une étude analytique transversale allant du mois de juillet à décembre 2012 concernant les donneurs de sang. Le dépistage des marqueurs du VHB a été réalisé avec des tests Elisa de 4e génération selon les protocoles des fabricants. Le calcul des prévalences et leurs intervalles de confiance à 95 % ont été établis à l’aide du logiciel SPSS 18. Résultats Au total 236 donneurs inclus, dont 194 de sexe masculin (82,2 %) et 42 de sexe féminin (17,8 %), soit un sex-ratio H/F de 4,6. La moyenne d’âge a été de 34,2 ans. L’AgHBs a été détecté dans 13 cas (5,5 %) et l’AcHBs 35 cas (19,6 %). L’AcHBc a été trouvé dans 120 cas (50,8 %), tandis que l’AgHBe et l’AcHBe ont été détectés respectivement dans 2 cas (0,8 %) et 72 cas (30,5 %). La prévalence des marqueurs était prédominante chez les donneurs de sang familiaux, de sexe masculin et âgé de 36 à 45 ans. La recherche d’autres marqueurs chez les donneurs AgHBs (−) montrait une prédominance de la combinaison AcHBs/AcHBc (+) avec 13,1 % de cas, suivi des AcHBc isolés avec 20,8 % de cas. L’absence de marqueurs a été retrouvée chez 40,3 % des donneurs.
Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
P044
Suivi sérologique des patients atteints de maladies hémorragiques congénitales
W. Lahyani , I. Ben Amor , T. Rekik ∗ , H. Rekik , H. Menif , J. Gargouri CRTS de Sfax, 99/ur/08-33, université de Sfax, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Rekik) Pilier de l’hémovigilance, le suivi sérologique des polytransfusés permet l’évaluation des complications post-transfusionnelles, en particulier infectieuses. Notre étude, prospective (1991–2014), a concerné 131 patients atteints de troubles hémorragiques constitutionnels : 75 hémophiles, 16 maladies de Willebrand, 20 déficits en facteur (F) XIII, 11 en F VII, 6 en F XI, 2 en F V et 1 en F VII + IX, transfusés par des produits sanguins labiles (PSL). Le dépistage de l’Ag HBs, des Ac anti-VIH puis de l’Ag-Ac et des Ac anti-VHC puis de l’Ag-Ac a été réalisé tous les 6 mois par technique Elisa. La confirmation VHC et VIH a été faite par immuno-blot. Les patients étudiés ont rec¸u un total de 47 490 PSL (46 979 plasmatiques [moyenne 356,6] et 511 cellulaires [moyenne 3,9]). À l’inclusion, 20 patients (15,3 %) avaient une sérologie positive VHC dont 12 transfusés avant 1994 (année de début du dépistage), 4 patients VHB et 1 VIH imputée à des PS importés (0,8 %). Au cours du suivi, nous avons noté une séroconversion VHB (0,8 %) et 17 VHC (13 %). Il n’existe pas de relation significative entre le nombre de PSL rec¸us et le taux de séroconversion pour les marqueurs étudiés. Les taux de séroconversion ont diminué significativement à partir de 2000 (diminution du RR de transmission virale de 1,7/1000 PSL entre 1995–2000 à 0,5/1000 PSL entre 2000–2014). La séroconversion, quoique non nulle, a été décroissante au fil des années pour s’annuler depuis 2010. Ceci est lié à une amélioration des conditions sanitaires, une meilleure sélection pré-don, une plus grande sensibilité des coffrets de dépistage et la vaccination systématique VHB depuis 1995. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2015.06.046 P045
Évaluation de la qualité bactériologique des poches de sang disponibles dans les banques départementales de sang du Bénin T. Missihoun 1,∗ , S.H. Bankole 2 , T.V. Dougnon 2 , O. Djigbenoude 1 , A. Hounwanou 2 , E. Lafia 1 , Y.L. Anani 1 1 Agence nationale pour la transfusion sanguine, Cotonou, Bénin 2 Laboratoire national de santé publique, Cotonou, Bénin ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Missihoun) Introduction L’Agence nationale pour la transfusion sanguine du Bénin (ANTS) a réalisé au cours des mois de mai et juin 2014 un contrôle de qualité bactériologique sur des poches de sang disponibles dans les six banques de sang départementales du pays. Objectif Évaluer la mise en œuvre des bonnes pratiques relatives à l’asepsie au cours du prélèvement des donneurs de sang ainsi qu’à la bonne conservation des produits sanguins labiles (PSL). Méthodologie Étude prospective réalisée en deux phases. Au cours de la première, des cultures bactériologiques ont été effectuées sur 108 poches de sang échantillonnées au hasard. Le milieu de culture utilisé était l’hémoline performance diphasique. Après ensemencement, les 108 poches ont été retournées