Posters / Transfusion Clinique et Biologique 20 (2013) 295–369 P101
Étude de la fréquence des phénotypes RH1 faible et partiel dans la population des donneurs de sang à l’EFS Nord-de-France C. Narboux a , M. Hennion a,∗ , T. Peyrard b , C. Le Marechal c , D. Jamet c , I. Dupont c , J.-J. Huart a a EFS Nord-de-France, site de Lille, Lille, France b Centre national de référence pour les groupes sanguins, Institut national de la transfusion sanguine, Paris, France c EFS Bretagne, site de Brest, Brest, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Hennion) Contexte.– Le laboratoire de qualification biologique des dons (QBD) doit reconnaître la plupart des variants de l’antigène RH1 afin d’éviter les faux négatifs. Le recours à une batterie de réactifs anti-RH1 monoclonaux a été mis en place en vue de dépister et d’évaluer la fréquence des variants RH1 faible/partiel chez les donneurs de sang. Méthodes.– Environ 92 000 dons conclus RH1 sur automate BECKMAN PK 7300 ont été étudiés en parallèle avec un panel de huit anticorps monoclonaux de la société DIAGAST (hématies traitées par la broméline). Les échantillons montrant une ou plusieurs réactions négatives ont été étudiées en biologie moléculaire. Résultats.– Mille trois cent trois échantillons ont été génotypés, cela a permis de démontrer que la fréquence du phénotype D VII (106 cas) est très largement supérieure à celle du D VI (40 cas), contrairement aux données couramment décrites à ce jour. De même, une évaluation pour les autres catégories a pu être réalisée. Discussion.– Les bonnes pratiques de QBD en France rendent obligatoire la reconnaissance des hématies RH1 faible de type 2 et RH1 partiel VI. Aux États-Unis, la FDA impose la reconnaissance des sujets RH1 partiel de type IV, V et VI. Conclusion.– Cette étude a permis d’établir une statistique de la diversité et de la prévalence des phénotypes des phénotypes RH1 faible et partiel en région Nord-de-France. Elle a eu deux impacts immédiats : – identifier des donneurs pour un usage de validation de performances de réactifs anti-RH1 ; – améliorer la sécurité transfusionnelle (et obstétricale le cas échéant) des donneurs de phénotype RH1 variant à caractère partiel, en les intégrant dans le fichier receveurs avec une consigne de prise en charge adaptée. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.111 P102
Apport de la technique d’immuno-capture Immucor dans le cadre du dépistage du phénotype Fyx chez les donneurs de sang C. Narboux a , M. Hennion a,∗ , J.-J. Huart a , T. Peyrard b a EFS Nord-de-France, site de Lille, Lille, France b Centre national de référence pour les groupes sanguins, Institut national de la transfusion sanguine, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Hennion) Contexte.– Le phénotype Fyx (FY:W2) correspond à un affaiblissement marqué de la réactivité FY2 (mutation c.265C>T dans l’allèle FY*2). La plupart des réactifs anti-FY2 en colonne-filtration sont pris à défaut chez les sujets FY:W2. Nous avons comparé les technique d’immuno-capture Immucor (GalileoTM ) et colonne-filtration, dans le cadre du dépistage des sujets FY:W2 en qualification biologique des dons (QBD). Méthode.– Cette comparaison a été réalisée sur une population de 15069 donneurs typés pour les antigènes FY1/FY2. Toute discordance de phénotype FY2 a fait l’objet d’un envoi au CNRGS pour génotypage FY. Résultats.– Cent soixante-quinze échantillons discordants ont été observés (phénotype FY2 négatif en colonne filtration et positif ou douteux en immunocapture). Cent cinquante discordances ont pu être analysées en génotypage. Dans 99,7 % des cas, le génotypage FY a permis d’expliquer la discordance, avec
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présence d’au moins un allèle FY*X (génotype FY*1/FY*X dans 77,7 % des cas). Six sujets FY*X/FY*X ont été dépistés. 3,1 % des sujets typés FY:1,-2 en colonne-filtration sont en réalité FY:1,W2. Discussion.– Cette étude confirme la prévalence significative de l’allèle FY*X dans la population des donneurs de sang et met en lumière le risque de phénotypage FY2 erroné en l’absence de recours à des techniques suffisamment sensibles. Cela peut avoir des conséquences chez un malade présentant une alloimmunisation anti-FY2 en cas de transfusion de CGR étiquetés à tort FY:1,-2. Conclusion.– La technique d’immuno-capture Immucor présente une très bonne sensibilité de détection du phénotype Fyx et apparaît comme un choix pertinent et sécuritaire pour le phénotypage FY dans les laboratoires de QBD. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.112 P103
Type et fréquence de l’allo-immunisation fœto-maternelle Z. Kabiri a,∗ , N. Benchemsi a , M. Benajiba a , K. Hajjout a , H. Bellaoui b , N. Dakka b a CRTS Rabat, Rabat, Maroc b Faculté des sciences, université MEDV, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : kabiri
[email protected] (Z. Kabiri) L’allo-immunisation fœto-maternelle au Maroc constitue un problème de santé du fait de l’absence de prévention. Dans cette étude, la prévalence de l’allo-immunisation fœto-maternelle a été recherchée chez 5000 parturientes en effectuant un groupage sanguin ABO–Rh et une recherche des anticorps irréguliers. La prévalence est évaluée à 1,6 % soit 80 cas parmi 5000 femmes. Pour le système Rhésus, l’antigène D est le plus fréquemment en cause (95 %) suivi de l’antigène c et de l’antigène E avec une prévalence de 2,5 % pour chaque antigène. Aucun cas d’allo immunisation dans les autres systèmes (Kell, Duffy, Kidd) n’a été identifié. Pour le système ABO, 700 prélèvements de nouveau-nés ictériques ont été analysés. L’immunisation dans ce système est retrouvée dans 3,5 % des cas (25 cas/700 cas). Elle est plus fréquente que celle du système rhésus et son diagnostic est postnatal. Dans ce travail, elle est due à l’anti-A dans 68 % des cas et à l’anti-B dans 32 % des cas. La répercussion de ces allo-immunisations sur le pronostic vital des nouveaunés et sur le pronostic obstétrical des femmes immunisées, incite à effectuer leur dépistage systématique et la prise en charge rigoureuse des femmes enceintes immunisées. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.113 P104
Sondes TaqMan et génotypage haut débit : évaluation des systèmes Fluidigm – BioMarkTM et Roche – LC® 1536 J. Martret a , D. Adenet a , A. Barrault a , K. Gaillard a , P. Bierling a , F. Noizat-Pirenne a , P. Bailly b , C. Tournamille a,∗ a EFS-IdF, Créteil, France b EFS-Alpes Med, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (C. Tournamille) L’évènement génétique le plus fréquent à l’origine de la diversité antigénique des groupes sanguins est la substitution nucléotidique ou Single Nucleotide Polymorphism (SNP). Plusieurs technologies de détermination sont couramment utilisées dans les laboratoires d’immuno-hématologie moléculaire (IHM) : PCRSSP, PCR-SSO, PCR en temps réel ou encore SnaPshot. Depuis quelques années, les technologies visent à adapter le typage moléculaire au haut débit afin de génotyper les donneurs sur un plus grand nombre de marqueurs antigéniques de groupes sanguins. La PCR en temps réel avec les sondes d’hydrolyse ou TaqMan a été largement décrite pour l’identification de SNP et est utilisée au laboratoire IHM de l’EFS IdF pour le génotype courant des receveurs. Aujourd’hui, des systèmes utilisant les sondes TaqMan sont disponibles et présentent des atouts en matière de débit et d’automatisation. Nous avons donc évalué deux systèmes : – le système LC® 1536 de Roche : 384 échantillons d’ADN ont été testés avec les marqueurs : Fy1/2, Fy GATA, Jk1/2, S/s soit 1536 tests ;