Évaluation des voies auditives du tronc cérébral dans le syndrome d’Ondine

Évaluation des voies auditives du tronc cérébral dans le syndrome d’Ondine

6 Objectif Discuter de l’implication de la voie diencéphalo-spinale chez une patiente de 47 ans présentant un SJSR secondaire à un angiome caverneux m...

50KB Sizes 8 Downloads 96 Views

6 Objectif Discuter de l’implication de la voie diencéphalo-spinale chez une patiente de 47 ans présentant un SJSR secondaire à un angiome caverneux médullaire de niveau T9, diagnostiqué à l’âge de 33 ans devant un déficit sensitivo-moteur des membres inférieurs et des troubles sphinctériens, régressifs. Méthodes Réalisation d’une polysomnographie (PSG), d’un score d’Epworth (ESS), évaluation clinique du SJSR selon les critères de l’International Study Group for Diagnosis of Restless Legs Syndrome et d’un score International Restless Legs Syndrome Scale (IRLS). Résultats La patiente remplissait tous les critères du SJSR, sa somnolence était très sévère, cotée à 21/24 au ESS. L’IRLS était à 17/40, soit un SJSR modéré. La PSG ne mettait pas en évidence de trouble respiratoire au cours du sommeil (index d’apnée-hypopnée à 3,4/h), mais un syndrome des mouvements périodiques nocturnes avec importante fragmentation du sommeil (index des mouvements périodiques du sommeil : 71/h ; index d’éveils et micro-éveils : 58,2/h). Conclusion Cette patiente présente un SJSR associé à un syndrome des mouvements périodiques du sommeil, survenu dans les suites des premiers symptômes liés à son angiome caverneux. Compte tenu de la topographie de l’angiome caverneux, la physiopathologie sous-jacente pourrait impliquer une voie dopaminergique : la voie diencéphalo-spinale, faisant interagir la partie postéro-dorsale de l’hypothalamus (région A11), avec notamment différents neurones de la moelle spinale dont le deuxième motoneurone et le neurone sympathique préganglionnaire. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2016.01.066 P16

Mesure de l’asynchronie thoraco-abdominale par la méthode de la corrélation croisée chez 29 enfants suspects de SAOS Constantin Gomes 1,∗ , Mathieu Kuchenbuch 1 , Guy Carrault 2 , Patricia Franco 3 1 CHU de Rennes, Rennes, France 2 LTSI-Inserm 1099, université Rennes 1, Rennes, France 3 Unité de sommeil pediatrique Inserm U1028, hospices civils de Lyon, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Gomes) Objectif Confronter l’analyse du flux respiratoire par un expert à la mesure de la corrélation croisée appliquée aux signaux de plethysmographie à inductance thoracique (PT) et abdominale (PA). La corrélation croisée quantifie la synchronisation de deux signaux via les fonctions C × 1 × 2() et  où  représente le décalage de temps t donnant la corrélation maximale C × 1 × 2(␶) entre PT(t) et PA(t + t). Méthodes La moyenne (m) et l’écart-type (sd) de C×1 × 2()  et SpO2 ont été calculées pour chaque stade de sommeil sur les polysomnographies de 29 enfants (m[âge] = 7 ans) regroupés en 4 niveaux de sévérité basés sur l’index d’apnée—hypopnée obstructive (IAHO) : IAHO ≤ 1,5 n = 12, 1,5 < IHAO ≤ 3 n = 4, 3 < IAHO ≤ 5,5 n = 5, IAHO > 5,5 n = 8. Les effets [sévérité du SAOS] et [stade du sommeil] ont été évalués par un test de Kruskal—Wallis, avec confrontation à l’IAHO par un test de corrélation de Spearman. Résultats Par ordre décroissant sont liés à la [sévérité du SAOS] : sd() > m(C×1 × 2()) > m() > m(SpO2 ). L’effet [stade du sommeil] est très significatif pour toutes les variables sauf m(SpO2 ). Au test de Spearman, la corrélation à l’IAHO n’est significative qu’en sommeil profond. Conclusion Chez l’enfant suspect de SAOS, la méthode de la corrélation croisée peut apporter une aide en cas de perte des signaux de flux respiratoire ; sd() en sommeil profond se distingue

Résumés particulièrement. Avec un cut-off de sd() à 0,086 en sommeil N2, ce paramètre distingue les groupes I et II des groupes III et IV avec une validité de : Se 75 % Sp 88 % Vpp 81 % Vpn 83 %. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2016.01.067 P18

Évaluation des voies auditives du tronc cérébral dans le syndrome d’Ondine Fawzia Heraut 1 , Tarif Masri Zada 2 , Ha Trang 1,∗ Centre de référence du syndrome d’ondine, hôpital Robert-Debré, Paris, France 2 Explorations fonctionnelles, hôpital Robert-Debré, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Trang)

1

Objectif Le syndrome d’Ondine est du à un dysfonctionnement du contrôle central autonome de la respiration, qui entraîne une hypoventilation alvéolaire sévère et de graves troubles respiratoires nocturnes perturbant la qualité du sommeil de l’enfant. Du point de vue anatomique, les voies contrôlant la respiration et les voies auditives sont très proches dans le tronc cérébral. But de l’étude. Évaluer la perturbation des voies auditives du tronc cérébral dans le syndrome d’Ondine grâce à l’enregistrement des potentiels évoqués auditifs précoces (PEAP). Méthodes Les PEAP ont été enregistrés chez 15 enfants (8 garc ¸ons et 7 filles, âge moyen : 6,3 ans ± 5) suivis dans le centre de référence du syndrome d’Ondine, hôpital Robert-Debré, Paris, France. Tous sont porteurs du syndrome d’Ondine, révélé en période néonatale pour 13 d’entre eux. Résultats Les PEAP étaient perturbés chez 6 enfants (40 % des sujets) parmi lesquels 3 enfants présentaient des perturbations directement liées à une atteinte du tronc cérébral (20 % des sujets). Ils étaient normaux chez les 9 autres enfants (60 % des sujets). Conclusion Un dysfonctionnement des voies auditives du tronc cérébral peut exister dans le syndrome d’Ondine. Ceci suggère des interactions complexes entre les voies et les fonctions du contrôle central de la respiration et celles de l’audition. Les perturbations possibles des centres respiratoires du tronc cérébral augmentent la gravité des troubles du sommeil dans cette pathologie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2016.01.068 P19

SAHOS et épilepsie de l’enfant : une association potentiellement grave — À propos d’un cas Hauria Khemliche 1,∗ , Pierre Deblois 2 , Rachida Belounis 1 , Michel-Christian Ouayoun 3 1 Centre du sommeil, GHPSO, Senlis, France 2 Explorations fonctionnelles neurologiques, centre hospitalier de Gonesse, Gonesse, France 3 Université Sorbonne-Paris-Cité, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Khemliche) Objectif Le cas d’une enfant épileptique nous a interpellé par une association clinique potentiellement grave. Cette enfant présentait une épilepsie d’aggravation récente et des troubles du sommeil. Une polysomnographie (PSG) nous a permis d’objectiver un syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS). À partir de ce cas, nous avons souhaité étudier l’association SAHOS et épilepsie, dont la gravité serait particulière, et dégager des recommandations diagnostiques et thérapeutiques.