Exploration IRM des tumeurs cranio-encephaliques

Exploration IRM des tumeurs cranio-encephaliques

J Radiol 2004;85:1226-1467 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2004 dimanche 3 octobre I Séances scientifiques et thématiques Bonnes prati...

713KB Sizes 0 Downloads 112 Views

J Radiol 2004;85:1226-1467 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2004

dimanche 3 octobre

I

Séances scientifiques et thématiques

Bonnes pratiques en IRM cérébrale Séance organisée par la SFNR

Responsable : Laurent Pierot Objectifs pédagogiques Bonne utilisation des examens para-cliniques : biologie, imagerie, épreuves fonctionnelles, endoscopie.

Président : Serge Bracard Modérateur : Laurent Pierot

10 h o 0

Durée : 15 minutes

EXPLORATION IRM DES TUMEURS CRANIOENCEPHALIQUES

Objectifs : Montrer la place de l'IRA4 dans l'exploration des tumeurs crânio-encéphaliques en décrivant les aspects les plus caractéristiques. Montrer l'intérêt des séquences spécifiques : diffusion, tenseur, perfusion, IRMf, spectroscopie et un nouveau produit de contraste USPIO. Résumé : L'IRM permet de donner une grande quantité d'informations utiles à la prise en charge thérapeutique des patients atteints d'une tumeur du SNC. A l'étape diagnostique, I'IRM devra permettre de faire le diagnostic différentiel avec d'autres cadres nosologiques ; l'imagerie de diffusion etlou la spectroscopie apparaîtront utiles pour les lésions à rehaussement annulaire. Les séquences de perfusion et les séquences après injection de gadolinium sont nécessaires pour déterminer le volume sanguin tumoral et la perméabilité capillaire, permettant d'aider à l'appréciation de l'agressivité tumorale. A l'étape de la planification biopsique ou ablative, en plus des séquences de neuronavigation permettant la stéréotaxie, 1'IRMf et l'imagerie de tenseur peuvent aider à déterminer la position de certaines aires fonctionnelles et de certains faisceaux de substance blanche. Dans le suivi de la chirurgie ablative, I'IRM peut être utile dans la détermination du volume résiduel. Après l'étape diagnostique, le suivi évolutif des tumeurs, notamment les lésions astrocytaires de bas grade ou de grade intermédiaire, nécessite de réaliser des examens IRM standardisés, dont nous proposerons une maquette. Enfin, la recherche d'une récidive tumorale fait également appel à l'IRM, avec des séquences conventionnelles mais aussi de perfusion et parfois de spectroscopie ou peut-être de diffusion. Conclusion :L'IRM est l'examen de référence de l'exploration des tumeurs crânio-encéphaliques à toutes les étapes de la prise en charge des patients. Mots clés : IRM - Oncologie

10 h 18

Durée : 15 minutes

IRM DANS LA SEP

Résumé :Depuis l'année 2001, les critères diagnostiques de sclérose en plaques (SEP) ont été modifiés par le groupe international pour le diagnostic de la SEP. Depuis cette date, les critères de McDonald intègrent I'IRM dans les critères diagnostic de SEP. Ceci a donc des conséquences pratiques précises pour les indications d'IRM, la réalisation d'un examen pour suspicion de SEP et le compte rendu radiologique. Nous décrirons les critères actuels de diagnostic de SEP, présenterons la technique à utiliser pour effectuer I'IRM et proposerons un mode de présentation systématisée du compte rendu dans cette indication. L'analyse des images obtenues doit être faite en utilisant les critères de Barkhof : 1) présence d'une lésion prenant le contraste ou de 9 lésions ou plus en séquence pondérée en T2 ; 2) au moins une lésion sous-tentorielle 3) au moins une lésion juxtacorticale ; 4) au moins trois lésions périventriculaires. Au moins trois des quatre critères précédents doivent être retrouvés pour que l'on considère que I'IRM met en évidence une dissémination dans l'espace des lésions. Mots clés :IRM - Substance blanche

10 h 3 6

Durée : 15 minutes

DEMENCES ET PATHOLOGIES DEGENERATIVES : QUAND, COMMENT ET POURQUOI L'IRM R ANXIONNAT, S BRACARD NANCY - FRANCE Résumé : La réalisation d'une imagerie cérébrale, au mieux une IRM, est recommandée pour toute démence d'installation récente. Cet examen doit comporter une séquence FLAIR pour l'analyse de la substance blanche sus-tentorielle, une séquence en écho de gradient T2 très sensible aux lésions hémorragiques et une séquence en diffusion. Ces séquences peuvent éventuellement être complétées par une séquence volumique haute résolution pondérée en Tl pour une ana-