51 s
M6decine interne
tocolaire, obtenu chez 115 patients. Rechuteurs (multiples si > 2) et non rechuteurs sont compar6s sur 33 param~tres, dont 10 thdrapeutiques ou 6volutifs. R~sultats : Apr~s 48 + 37 mois de suivi (recul > 2 arts pour 136 patients, 102 patients gu6ris), 144 6v~nements sont recens6s chez 108 patients (54 %) : • 108 RE (dont la moiti6 sous une dose de Pred < 10 mg/j) chez 86 patients ; • 36 R (dont 35 observ~es dans les 6 mois) chez 31 patients. Les rechutes multiples (RM) concernent 36 malades ; chez 7 existaient nn probl~me d'observance th6rapeutique, d'erreur protocolaire ou d'absorption intestinale. Les rechutes (unique ou multiples) allongent le traitement (p < 0,0001) mais ne gr~vent pas le pronostic. En analyse univari6e, elles sont associ6es an plus jeune ~ge (p < 0,01), aux complications iatrog~nes (p < 0,01), ~t une dose de Pred plus 61ev6e ~t 3 mois (p < 0,001) et 6 mois (p < 0,01), ~t la pr6sence d'anticardiolipine (aCL, p < 0,001) et 5 un plus long recul 6volutif (p = 0,05). Les RM sont associ6es au plus jeune gge (p < 0,01), h une VS et un tanx de fibrinog~ne plus 61ev6s (p = 0,03, p = 0,02). En r6gression logistique, seuls la prdsence initiale d'aCL (p < 0,001), le hombre d'accidents iatrog~nes (p = 0,04) et la dose de Pred h 3 mois (p = 0,02) et sont associ6s aux rechutes. D i s c u s s i o n : Notre 6rude montre : 1) que les rechntes de la MH sont fr6quentes en cours de traitement (44 %), plus rares et toujours pr6coces apr~s son arr& protocolaire (27 %) 2) la difficult6 de parvenir h identifier pr6cocement des facteurs de risque de rechute. Des 6tudes prospectives sont n6cessaires pour confirrner l'association constat6e entre la pr6sence initiale d'aCL, marqueur d'6volutivit6 de la MH, et les rechutes.
Incidence des complications iatrog~nes dans la maladie de Horton et la pseudo-polyarthrite rhizom61ique : dtude prospective multicentrique en double cohorte GRACG P. Duhaut 1, S. Bosshard 2, V. Sallel, Du Boutin 3, A. Smail 1, R. Cevallos 1, H. Pellet4, J.C. Piette 3, J.P. Ducroix 1 ~Service de mddecine interne, CHU Nord, place Victor Pauchet, 80054 Amiens cedex 1 ; 21aboratoire de virologie, RECIF, Facult~ de m6decine Lyon-GrangeBlanche, 69000 Lyon ; 3service de m~decine inteme 2, 83, boulevard de I'Hfpital, CHU Piti6-Salp~tri~re, 75651 Paris cedex 13, France
La iatrog6nicit6 des cortico'fdes est redout6e dans la population ~g6e, plus particuli~rement les complications osseuses et m6taboliques (diabbte, hypertension art6rielle). O b j e c t i f : Mesurer dans une 6tude prospective en double cohorte, le risque relatif des complications habituellement associ6es aux cortico'/des par comparaison avec des t6moins sains appari6s par ~ge et par sexe, tir6s au sort dans la population g6n6rale. P a t i e n t s et rndthodes : 440 patients atteints de maladie de Horton (MH) et ou de pseudo-poly~hfite rhumatoYde (PPR) ont 6t6 inclus an moment de leur diagnostic, et 290 t6moins. Un questionnaire avec items pr66tablis identiques pour les cas et les t6moins 6tait adress6 tousles 6 mois aux m6decins hospitaliers ou traitants sur une dur6e totale de 5 ans. Le risque relatif sur 5 ans a 6t6 ajust6 selon Mantel-Haenszel, et les intervalles de confiance ont 6t6 calcul6s selon Greenland-Robins. Rgsultats : Ils figurent dans le tableau. Quoi que toutes significativement augment6es par rapport aux t6moins, les incidences de complications iatrog~nes sont basses et inf6rieures ~ 5 % (hormis la prise de poids et le facies cushingo'ide). Les risques relatifs ne d6passent pas 2. Les complications iatrog~nes n'ob6rent pas la mortalit6. C o n c l u s i o n : La corticotb6rapie est relativement bien support6e chez les personnes ~g6es aux doses habituellement utilis6es pour la MH on la PPR.
RR
IC 95%
p (ManteI-Haenszel
Diab&e
1.59
1.46 1.68
< 1.10-8
FaciEscushinghdide
1.86
1.80 1.91
< 1.10-8
Fractureosseuse
1.42
1.26 1.59
0.00004
Fracturevert~brale
1.76
1.68 1.85
<1.10-8
Fracturehanche
1.85
1.80 1.91
0.00004
H6morragiegastrique
1.46
1.24 1.73
0.01
HTA
1.47
1.37 1.58
<1.10-8
Infections
1.52
1.41 1.63
Ost~on6crose
1.93
1.87 1.99
0.0000002
Prisede poids> 10%
1.78
1.72 1.84
<1.10-8
Ulc~reintestinal
1.62
1.44 1.84
0.00i
D6c6s
1.07
0.93 1.22
0.43
Apport de la charge provirale et du ph6notypage des lymphocytes dans 1'6tude de la polyarthrite rhumatdfde associ6e b HTLV1 M. Yakova 1, A. Lezin 1, S. Affi 2, G. Berrut s, R. Cesaire 1 1Laboratoire virologie, 2service de m~decine interne, CHU Fort-de-France, 97262 Fort-de-France cedex, Martinique ; SF~d~ration de mddecine, CHU d'Angers, 49033 Angers cedex, France
Human T cell Leukemia/Lymphoma Virus Type 1 (HTLV1), end6mique aux Caraibes, est l'agent causal de la leuc6mie/Lymphome T de l'adulte (ATLL) et de la parapar6sie tropicale spastique/my610pathie associ6e h HTLV (TSP/HAM). L'implication possible de HTLV1 darts la polyarthrite rhumatoide (PR) a 6t6 6voqu6e en 1991 par Iwakura. B u t : l~tudier l'6ventuel r61e pathog6nique de HTLVldans la PR. M d t h o d e : Quantification de la charge provirale (CPV) HTLV 1 sanguine par PCR en temps r6el chez 13 patients avec PR HTLV1, 30 patients avec TSP/HAM et 13 porteurs asymptomatiques (HTLV1 AS). Ph6notypage lymphocytaire sanguin r6alis6 chez 11/13 PR HTLV1, 21 donneurs de sang (DDS) et 18 HTLV1 AS, par cytom6trie en flux. Rdsultats : La CPV HTLV1 des patients avec PR HTLV1 est signiflcativement plus 61ev6e que celle des porteurs sains. Elle ne diff6re pas de celle des patients avec TSP/HAM. Le pourcentage des CD3+/CD4+ est sup6rieur et celui des NK (CD16/ CD56) inf6rieur chez les patients avec PR HTLV1 en comparaison avec des HTLV1 AS et DDS. Les populations CD4/HLA-DR et les CD8/HLA-DR sont statistiquement sup6rieures chez les patients infect6s (HTLV1 AS et PR) versus DDS. La CPV HTLV1 est associ6e de fa~on significative ~ une augmentation des CD45RO et une baisse des CD45RA. I1 existe, 6galement, une corr61ation positive entre la CPV HTLV1 et les CD4/HLA-DR, plus forte qu'entre la premiere et les CD8/HLA-DR (T lymphocytes activ6s). D i s c u s s i o n : Notre travail est le premier associant deux approches : mol6culaire (PCR en temps r6el) et cellulaire (cytom6trie en flux), pour 6tudier des patients avec PR HTLV1. Nos constatations plaident en faveur d'une implication pathog6nique de I'HTLV1 dans la PR : pr6sence de diff6rence significative entre la CVP HTLV1 des patients atteints de PR et de TSP/HAM versus patients asymptomatiques ; absence de diff6rence significative entre la CPV HTLV1 des patients atteints de PR avec et sans signe de my61ite tropicale ; corr61ation positive entre la CPV HTLV1 et le taux des T lymphocytes mdmoire et T lymphocytes activ6s.
Rev M6d Interne 2003 ; 24 Suppl 1