Introduction du dessin dans les travaux pratiques de dissection d’anatomie humaine

Introduction du dessin dans les travaux pratiques de dissection d’anatomie humaine

Morphologie (2012) 96, 70—72 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com 94E CONGRÈS DE L’ASSOCIATION DES MORPHOLOGISTES, CLERMONT-FERRAND, 15—17...

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Morphologie (2012) 96, 70—72

Disponible en ligne sur

www.sciencedirect.com

94E CONGRÈS DE L’ASSOCIATION DES MORPHOLOGISTES, CLERMONT-FERRAND, 15—17 MARS 2012

Communications orales. Pédagogie et histoire de la morphologie夽 Oral communications. Pedagogy and history of the morphology

CO 8

Introduction du dessin dans les travaux pratiques de dissection d’anatomie humaine P. Le Floch-Prigent Lab. anatomie, PIFO, université Versailles, Paris, France Adresse e-mail : patrice.le-fl[email protected] Le dessin est l’une des méthodes complémentaires les plus simples, utilisée au cours des évaluations pendant les travaux pratiques des étudiants en médecine. Nous l’avons systématiquement utilisé au cours des Travaux Pratiques de Dissection d’Anatomie Humaine durant l’année universitaire 2009—10 et 2010—11 des étudiants en médecine de L2 et L3 de l’UFR des sciences de la vie et de la santé (SVS) Paris-Île-de-France-Ouest (PIFO). Les travaux pratiques de dissection de l’UFR-SVS-PIFO se déroulent à Paris au 45, rue des Saints-Pères, Paris 6e , seul lieu de l’Îlede-France pourvu d’un service du Don du Corps et de salles de dissection sur sujets humains décédés. La répartition du programme de dissection se fait en cinq séances de quatre heures (14-16H, 1618H) en L2, concernant les membres et le tronc ; et deux séances de quatre heures (même horaires) en L3, concernant la tête et le cou avec la neuro-anatomie. Au total, il y a 28 heures de travaux pratiques de dissection pour chaque étudiant, répartis sur deux années (L2 et L3). Ils sont obligatoires et notés. Après chaque séance de dissection de deux heures, un dessin est exigé de chaque étudiant de l’une des régions disséquées pendant ces deux heures mais le sujet n’est pas annoncé en début de dissection, il l’est seulement à la fin de cette dernière. Les résultats sont satisfaisants, obligeant chaque étudiant à observer de manière réaliste la dissection qu’il vient d’effectuer. Il doit parvenir à réaliser que les connaissances théoriques correspondent à une réalité physique complexe et unique à chaque individu : son organisation interne. La dissection seule ne le permet pas complètement. Le dessin fait entrer dans une autre dimension de

夽 Session du jeudi 15 mars 2012, de 16h30 à 17h30. Modérateurs : J.M. Rogez et P. Foulon.

1286-0115/$ – see front matter

la compréhension. L’évaluation faite à l’origine avec une échelle de Lickert a dû être modifiée, affinée, puis transformée en note sur 20 pour s’adapter à la note de dissection puis s’intégrer à la note d’anatomie. Le dessin fournit également un temps de pause bienvenu et un moyen de contrôle supplémentaire des présences. Nous remercions : Mme Dominique Lefevre, Jean-Marc Kachel, Mme Annick Hamou, Mme Laetitia Woodall-Mikoulinski et tous les étudiants en médecine de L2 et L3 de PIFO, université de VersaillesSaint-Quentin qui ont prêté leur concours en réalisant et en laissant leurs dessins. Pour en savoir plus Barcsay J. Anatomie artistique de l’homme. Paris, Fréal, 1973. Edwards B. The new drawing on the right side of the brain. New York, Tarcher-Putnam, 1999. Le Floch-Prigent P. L’Homme de Vitruve. Morphologie 2008;92(299):204—9. Le Floch-Prigent. Mémoire DIU de Pédagogie Médicale. Paris, 2010. Nicolaïdes A. The natural way to draw. Boston, Houghton Mifflin, 1969. http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2012.08.012 CO 9

Le crâne de René Descartes (1596—1650) : scannographie sériée et reconstructions P. Le Floch-Prigent a,∗ , S. Verdeille b , A. Froment c Laboratoire anatomie PIFO - Versailles, Paris, France b CIMOP Saint-Cloud, Paris, France c MNHN-anthropologie, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : patrice.le-fl[email protected] (P. Le Floch-Prigent)

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Le crâne de René Descartes (né le 31 mars 1596, La Haye, France ; mort à Stockholm le 11 février 1650) a été authentifié par de nombreuses sources historiques (bibliographie exhaustive de Philippe Mennecier), les travaux de Paul Richer (C.R. Acad. Sci., 1913) et les sources picturales (Franz Hals, 1649 ; Etienne Bourdon). Le crâne est arrivé en France au début du xixe siècle et « donné »