Congre`s APHIF re´frige´rateurs de l’e´tablissement. Une qualification selon la NF X15-140 n’a pas e´te´ envisage´e compte tenu de la faible taille des re´frige´rateurs et du cou ˆ t de cette prestation par une socie´te´ tiers. Le changement des thermographes doit eˆtre fait a` court terme. doi: http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2012.10.042
PO41
Une intervention pharmaceutique lors de prescription d’AVK chez un patient aˆge´ est-elle encore pertinente apre`s 6 ans de suivi des INR par les pharmaciens cliniciens dans un hoˆpital ge´riatrique ? A. Castagne, E. Orru, B. Baune Service de pharmacie, hoˆpital Bretonneau AP–HP, 23, rue Joseph-deMaistre, 75018 Paris, France Introduction.– Pour se´curiser la prise en charge des patients aˆge´s (Pa) d’un hoˆpital ge´riatrique de 205 lits traite´s par anti vitamine K (AVK) (environ 10 % des Pa), les pharmaciens cliniciens ont e´labore´ un syste`me de suivi informatique exhaustif des INR et ont re´dige´ avec les me´decins des recommandations de bon usage des AVK. Six ans apre`s cette mise en place, un e´tat des lieux des interventions pharmaceutiques a permis d’e´valuer la pe´rennite´ de l’inte´reˆt des interventions pharmaceutiques et la nature de celles-ci. Mate´riel et me´thode.– Le suivi des INR et des adaptations de posologie des AVK s’appuie sur les logiciels genois/Phedra (analyse pharmaceutique), Stare (serveur des re´sultats biologiques) et de classeurs Excel pour le suivi des INR de chaque patient. Huit crite`res ont e´te´ suivis afin de caracte´riser les interventions pharmaceutiques et le taux d’acceptation me´dicale a e´te´ releve´. Re´sultats.– Vingt-sept patients (15 femmes, aˆge moyen 74 ans) traite´s par AVK ont e´te´ inclus ; 227 suivis ont e´te´ re´alise´s du 2 au 31 juillet 2012 aboutissant a` 55 avis pharmaceutiques via PHEDRA pour 24 patients. Soixante-cinq pour cent (36/55) ont e´te´ comple´te´s par un appel te´le´phonique. Les avis pharmaceutiques concernaient l’absence d’INR (14/55 ; principalement a` J 3 d’une initiation ou modification de posologie), un sous dosage (8/55), une demande d’information (8/55), une erreur de prescription (7/55), un surdosage (5/55), la ne´cessite´ de re´aliser un INR rapproche´ (5/55), une mauvaise adaptation de posologie (4/55) et un rappel d’un pre´ce´dent avis pharmaceutique (4/ 55). Le taux d’acceptation pour l’ensemble des avis pharmaceutiques par les me´decins est de 56 % (100 % pour les surdosages, erreurs de prescription). Le suivi quotidien requiert 20 a` 40 minutes. Conclusion.– L’inte´reˆt de cette vigilance pharmaceutique reste e´vident avec 55 anomalies de´tecte´es en 1 mois. Le nombre e´leve´ de suivi peut s’expliquer par une majorite´ des traitements par AVK en phase d’initiation ou d’adaptation posologique. Ces re´sultats devront eˆtre analyse´s en COMEDIMS et avec tous les ge´riatres pour une meilleure compre´hension des causes des anomalies et la mise en place de mesures correctives. doi: http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2012.10.043
PO42
E´valuation de la prescription des neuroleptiques chez le sujet aˆge´ avec de´mence M. Oudjhani, S. Ouziala, V. Brunie, S. Alrifai, M.-C. Sagnier, A. Astier Hoˆpitaux universitaire Henri-Mondor, E´mile-Roux, 1, avenue de Verdun, 94450 Limeil-Bre´vannes, France ˆ ge´ Introduction.– Les neuroleptiques sont de´conseille´s chez du Sujet A (SA) de´ment alors que les prescriptions demeurent fre´quentes.
Objectifs.– Analyser les motivations et la pertinence de prescription des neuroleptiques chez le SA de´ment. Me´thode.– En re´trospective nous avons analyse´ les traitements par neuroleptiques prescrits entre janvier et aou ˆ t 2011, dans la prise en charge des troubles du comportement du SA de´ment. Re´sultats.– Nous avons releve´ 50 traitements, l’aˆge moyen des patients e´tait de 78 ans [67–101], le sex ration 27 femmes et 23 hommes, un MMS moyen 19 [4–27]. Dans 20 (40 %) cas, il s’agissait d’une de´mence type Alzheimer, 7 (14 %) vasculaire, 10 (20 %) mixte, 9 (18 %) non e´tiquete´e et 4 (8 %) fronto-temporale. Parmi les patients, 14 (28 %) recevaient un traitement spe´cifique, dont : Me´mantine (72 %) et Anti-cholineste´rasiques (28 %). Les troubles du comportement observe´s e´taient : importants dans (60 %) des cas, moyens (30 %) et le´gers (10 %). Les neuleptiques prescrits e´taient : Risperidone (74 %), Olanzapine (16 %), Clozapine (4 %), Haloperidol (4 %) et Chlorpromazine (2 %). Aucun arreˆt de traitement pour cause d’effets secondaires, n’a e´te´ observe´. Les neuroleptiques e´taient introduits de`s que les soins relationnels e´taient impossibles. Les signes productifs du trouble de comportement, ont diminue´ de`s la premie`re semaine du traitement dans 40 cas (80 %). Les meilleures re´ponses ont e´te´ observe´es chez les patients traite´s avec 2 mg par jour de Risperidone. Conclusion.– L’e´tude a montre´ que lorsque la prise en charge non pharmacologique, est inadapte´e, le recours aux neuroleptiques peut eˆtre envisage´. La sociabilite´ des patients e´tait ame´liore´e apre`s l’introduction des neuroleptiques. Des e´tudes a` plus grandes e´chelles me´ritent d’eˆtre conduites. Un arbre de´cisionnel au cas par cas est attendu par les prescripteurs. doi: http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2012.10.044
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Filtration de me´dicaments : quelles sont les pratiques dans les services de soins ? M. Le Dinh, M. Touleimat, A. Tapon, C. Balcon, N. Borgnis-Desbordes Service pharmacie-CAMSP, CHRU de la Cavale-Blanche, boulevard Tanguy-Prigent, 29609 Brest, France Introduction.– Les filtres sont des dispositifs me´dicaux utilise´s lors de la pre´paration ou l’administration de certains me´dicaments dans le but de pre´venir le passage d’agre´gats ou de de´bris de verre ou de re´aliser une filtration ste´rilisante. Diffe´rents types de filtres sont disponibles en fonction de la porosite´ requise, de la capacite´ de filtration ou des mate´riaux composants la membrane. L’objectif de ce travail est d’e´valuer la conformite´ de l’utilisation des filtres au sein de notre e´tablissement et d’en harmoniser les pratiques. Mate´riels et me´thode.– Une e´tude bibliographique a permis d’e´tablir une liste des me´dicaments ne´cessitant une filtration lors de leur pre´paration ou leur administration ainsi que les types de filtres a` utiliser. Un audit a ensuite e´te´ re´alise´ dans 17 services de soins afin d’e´valuer si l’utilisation des filtres est conforme aux recommandations. Re´sultats.– Quatorze me´dicaments re´fe´rence´s dans notre e´tablissement ne´cessitent une filtration. Dans 55 % des cas, le filtre utilise´ n’est pas conforme aux recommandations du laboratoire. En effet, le type de filtre n’est pas adapte´ dans 47,7 % des cas, la capacite´ de filtration est trop faible dans 36,4 % des cas et la mise en place d’un filtre est inutile dans 15,9 % des cas. Discussion et conclusion.– Au vu de ces re´sultats, une se´rie d’actions a e´te´ mene´e par la pharmacie : re´fe´rencement de nouveaux types de filtres, mise en dotation dans les services de soins, re´e´valuation des protocoles d’utilisation. Pour les me´dicaments anticance´reux, le parame´trage du logiciel de prescription et d’administration des chimiothe´rapies a e´te´ modifie´ afin qu’apparaisse le type de filtre sur la prescription, la fiche de fabrication et le plan de soins. Une affiche a
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Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 2012;47:262-292 e´galement e´te´ diffuse´e dans les services de soins re´capitulant les chimiothe´rapies ne´cessitant une filtration et la re´fe´rence du filtre a` utiliser. Cet audit sera renouvele´ afin d’e´valuer l’impact des actions mene´es.
re´sorber par agitation manuelle), l’utilisation d’une VD infe´rieure serait une possibilite´ a` tester. doi: http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2012.10.046
doi: http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2012.10.045 PO45 PO44
Utilisation optimale de la pompe pe´ristaltique BAXA REPEATW pour la fabrication de lots de pre´parations hospitalie`res D. Sankhare, P. Bardo, L. Bisseux, M. Batistella, L. Benassaia, P. Bellenger, P. Faure, N. Jourdan Pharmacie, CHU Saint-Louis, 1, avenue Claude-Vellefaux, 75475 Paris cedex 10, France W
Objectifs.– La pompe BAXA REPEAT , tre`s utilise´e en nutrition parente´rale, a montre´ son utilite´ pour la pre´paration d’anticance´reux. Pour ve´rifier son inte´reˆt dans la fabrication de lots de pre´parations hospitalie`res, nous avons mene´ une e´tude par comparaison a` une fabrication manuelle afin de de´finir les spe´cialite´s concerne´es et la taille des lots. Mate´riel et me´thode.– Le choix des lots a porte´ sur des spe´cialite´s et dosages les plus prescrits, stables au minimum 28 jours et controˆlables analytiquement par HPLC. Un binoˆme pharmacien – pre´parateur a effectue´ et chronome´tre´ 5 campagnes automatise´es (me´lange me`re homoge`ne puis re´partition en poche fille) et 4 manuelles. Les conditions d’utilisation de la pompe e´taient : volume de calibration = 40 mL et vitesse de distribution (VD) = 13,5 mL/s. Re´sultats.– Les re´sultats sont rapporte´s tableau I. Discussion/Conclusion.– Cette pompe est apparue performante, aise´e d’utilisation et fiable, trouvant ainsi sa place pour l’ame´lioration de la productivite´ d’une unite´ mais pour un apport optimal, son utilisation doit eˆtre re´serve´e a` : – des lots de taille suffisante ( 20 pre´parations) : elle montre un inte´reˆt en divisant par deux la dure´e de pre´paration pour le 5 FU d’autant plus que le lot est important ; – des spe´cialite´s dont le nombre de manipulations sur la poche me`re doit eˆtre limite´ pour e´viter une multiplication du risque d’erreurs de´gradant la qualite´ des pre´parations finales (E´pirubicine : 26 seringues de 50 mL) ; – des solutions preˆtes a` l’emploi : la dissolution du lyophilisat de Cyclophosphamide est plus lente (formation de floculats difficiles a`
Tableau I Re´sultats. Results. Re´sultats
Baxa RepeatW
Manuelle Nombre de poches
Temps moyen/ poche (min)
Controˆle analytique % de variation
Temps moyen/ poche (min)
Nombre de poches
3 2 4
8,44 4,64 2,83
6 4,32 1,53 13,26
Poche me`re
5 FU 650 mg
15
4
Gemcitabine 1800 mg E´pirubicine 130 mg Cyclophosphamide 1000 mg
16
5
14 29 15
20
7
19
4
13,41
6
7
6
10
1,62
278
Poche fille
1,94
E´valuation de l’ame´lioration de la prescription me´dicamenteuse chez le sujet tre`s aˆge´ S. Devauxa,b, M. Meddahia,b, G. Barjoneta,b, G. Nicolaosa, T. Liautauda a Pharmacie, centre hospitalier de Coulommiers, rue Gabriel-Pe´ri, 77120 Coulommiers, France b Poˆle me´decines, centre hospitalier de Coulommiers, rue Gabriel-Pe´ri, 77120 Coulommiers, France Objectifs.– Suite a` l’e´valuation de la prescription me´dicamenteuse chez le sujet tre`s aˆge´ (PMSA) faite en 2011 avec les grilles de recueil mises a` disposition sur le site de l’HAS, nous avons voulu e´valuer l’impact de la pre´sentation de ces re´sultats et de la diffusion de recommandations. Nous avons e´galement voulu comparer la PMSA entre le service de court se´jour ge´riatrique (CSG) et les autres services de Me´decine Chirurgie Obste´trique (MCO) sur les meˆmes crite`res. Mate´riels et me´thode.– Cinq crite`res d’e´valuation devant eˆtre ame´liore´s ont e´te´ retenus en COMEDIMS parmi les crite`res de l’HAS : pre´sence des coordonne´es du me´decin traitant, du calcul de la clairance de la cre´atinine (ClCr), de la mesure du poids lors du se´jour, du suivi de l’efficacite´ pour tout traitement instaure´ lors du se´jour, de l’explication des modifications de traitement sur le compte rendu de sortie. Les se´jours 2012 de patients aˆge´s d’au moins 75 ans ont e´te´ tire´s au sort pour eˆtre compare´s aux se´jours tire´s au sort en 2011. Re´sultats.– Cinquante-quatre se´jours ont e´te´ audite´s en 2011 et 55 en 2012, dont respectivement 29 et 27 se´jours en CSG. Tous types de se´jours confondus, la fre´quence de la pre´sence du calcul de la ClCr a e´te´ ame´liore´e entre 2011 et 2012 (12,7 % vs 98,2 % ; p < 0,05 %) ; la fre´quence de la pre´sence de l’explication des modifications de traitement sur le compte rendu de sortie semble avoir e´te´ ame´liore´e (69,8 % a` 82,5 %), mais la diffe´rence n’est pas statistiquement significative. Les autres crite`res n’ont pas e´te´ ame´liore´s. En 2012, la pre´sence de la mesure du poids est plus fre´quente en CSG qu’en MCO (88,9 % vs 57,1 % ; p < 0,05) ce qui n’e´tait pas le cas en 2011 (69,0 % vs 73,9 %). En 2012, la pre´sence du suivi de l’efficacite´ est plus fre´quente en CSG qu’en MCO (70,8 % vs 34 % ; p < 0,05) ce qui e´tait de´ja` le cas en 2011 (81,0 % vs 37,5 % ; p < 0,05 %). La fre´quence des autres crite`res est similaire entre CSG et MCO. Conclusion.– L’ame´lioration de la fre´quence du calcul de la ClCr est essentiellement duˆ au nouveau logiciel du laboratoire qui la calcule automatiquement. Les autres crite`res n’ont pas e´te´ ame´liore´s globalement, mais il existe une disparite´ entre les types de services : nous avons pu la mettre en e´vidence entre le CSG et le MCO ; les effectifs e´tant insuffisants, nous n’avons pas pu la mettre en e´vidence pour les autres types de services (me´decine et chirurgie). De nouvelles actions sont ne´cessaires pour ame´liorer la PMSA. doi: http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2012.10.047
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Collyres de ciclosporine : analyse des prescriptions en France K. Jooma, M. Darrodes, S. Coulon, M. Kauss, M.-L. Brandely-Piat, S. Weber, F. Chast Service de pharmacie clinique pharmacologie toxicologie, hoˆpitaux universitaires Paris Centre, site Hoˆtel-Dieu, 1, place du Parvis-NotreDame, 75181 Paris cedex 04, France